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LOKISTAGNEPAS (eau potable AEP)

19 mars 2020

Désinfection des masques pour le COVID-19

Désinfection des masques pour le COVID-19  (23/03/2020 période de confinement )
Masque1

1.      Pourquoi ne pas désinfecter un de nos masques déjà utilisé ?
2.      Méthode (NON vérifiée)
3.      Risques
4.      Conclusions Masques
5.      Expériences
6.      Les lunettes (14/04/2020)

7.      Le 21/01/2021 quoi de neuf ?

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 __________________________________________________________________

 Préambule
L'ensemble des éléments des 6 premiers paragraphes date de Mars 2020 et un 7ème paragraphe fait un peu le bilan d'une année écoulée sous COVID à la date d'aujourd'hui 21/01/2021

1. Pourquoi ne pas désinfecter un de nos masques déjà utilisé ?

Devant le manque permanent de masques, et habitué à la désinfection au chlore gazeux de l'eau potable, je me suis dit qu'au lieu de jeter un (de nos) masques ayant déjà servi un certain temps, il me semblait utile de trouver une solution pour le garder en bonne intégrité de protection et qu'il puisse encore resservir quelques fois.

Certes, ce n'est pas une solution industrielle, mais seulement une solution individuelle de secours qui n'est pas vérifiée et qui ne saurait l'être sans de nombreux essais. Devant l'absence permanente de ces masques, et de cette situation appelée à durer très certainement, il me parait cependant utile de lancer cette idée qui à l'extrême pourrait présenter un petit risque, au pire être inefficace, mais au mieux remplir pleinement sa fonction.

Je pense aux malades dont l'immunité est très faible (Traitements anticancéreux), à ceux qui ont déjà eu des atteintes aux poumons, au cœur, du diabète etc… et qui n'ont rien pour se protéger, et là ce n'est pas normal, c'est pourquoi je rédige cet article, car notre gouvernement n'a pas su nous protéger alors que c'est sa mission première.
Franchement c'est le bon sens, car actuellement, au vu des demandes et des quantités réservées, il y a certainement mieux à faire que d'attendre bêtement de mourir.

Voilà l'essentiel des raisons qui motivent cet article avec en plus l'envie de ne pas jeter quelque chose qui est rare et de pouvoir réutiliser les exemplaires que l'on peut encore détenir (issus du bricolage le plus souvent), car les masques délivrés aujourd'hui sont uniquement pour les professionnels de santé, ce qui est normal mais ne fait pas l'affaire des plus faibles.
Quand je dis masques, je parle de tous les masques qu'ils soient dits "chirurgicaux" ou FFP2, FFP1 ou même de simple bricolage. L'intérêt principal est cependant sur les types FFP2.

Il me reste encore 4 masques FFP2 neufs achetés en bricolage qui datent de 2001, et qui sont valables jusqu'au 6/2008, ainsi que quelques autres de moindre protection  et je vais les faire durer . !!!! puisqu'il n'y a rien d'autre : même avec ordonnance à l'appui !

Que dire de la date de péremption ? C'est un peu comme la DLUO ou la DDM, car ce produit inerte par définition est confectionné dans des conditions sanitaires comme les aliments.

Alors si j'ai bien compris, on a jeté tout le stock du H1N1 car périmé, ou trop coûteux à gérer, alors si c'est bien cela, quelle bêtise ! car même en cas de légère altération de poussière, ils auraient rempli leur mission COVID-19. On jette tout ! mais moi pas, il m'arrive d'avoir plus de bon sens que nos politiques… Il aurait été largement préférable de les donner à la population, (car au final, c'est nous qui avons payé ces masques !!!).

Le problème principal de cette désinfection réside surtout dans l'accumulation des poussières qui peuvent être un nid à germes en tous genre, mais dans une atmosphère assez pure ou seul les virus et bactéries se promènent, je pense que quelques réutilisations sont possibles sans véritable danger de contamination bactérienne cette fois.Masque2
Sur la boîte de ces masques FFP2 de bricolage il est indiqué qu'ils doivent être jetés au bout de 8 heures d'utilisation.

(Par sécurité je déconseille formellement de ramasser de vieux masques qui traîneraient)

 2.      Méthode (NON vérifiée)


La principale question est de savoir comment traiter un masque qui vient d'être utilisé et qui est donc chargé en vapeur d'eau de la respiration. En effet doit-on d'abord le faire sécher en premier lieu, puis seulement l'exposer au chlore ou faire l'inverse ?
C'est sur ce point que je suis très hésitant, et cependant cette question est  importante.

A ma seule réflexion, je serais tenté de dire qu'il serait peut-être préférable que le masque soit très légèrement chargé en vapeur d'eau, car le chlore a une bonne affinité pour l'eau et se dissout très facilement, ce qui faciliterait la désinfection ? Mais cela nécessite des tests que je suis dans l'incapacité de réaliser, car c'est du domaine des labos.


La base de la méthode repose sur le puissant désinfectant qu'est le chlore (Cl2) qui est un gaz plus lourd que l'air. Un produit bien connu en contient, dissout dans une solution de  soude caustique : c'est simplement l'eau de javel !


Il faut donc de l'eau de javel (ou hypochlorite de sodium, autre nom de cette solution souvent un peu plus concentrée en chlore dissout).
Il est important d'utiliser de la simple eau de Javel récente, car celle-ci se dénature rapidement à la lumière et à la chaleur.

En placer une quantité correspondant au fond d'une cuvette sur une hauteur de 1 petit centimètre environ, (comptez 200ml environ) placez les masques à traiter sur une clayette très aérée ou un bout de grillage. Complétez d'eau (tiède de préférence) pour que la solution soit la plus proche possible du grillage et des masques (sans toucher), et recouvrez l'ensemble d'une deuxième cuvette identique à la première.
Placez préalablement cet ensemble sur le sol pour éviter de respirer cette odeuMasque4r de chlore.
(Notez que tout ce qui ferraille va se corroder rapidement et que le plastique serait beaucoup mieux)

ATTENTION à la manipulation de l'eau de Javel qui est une solution fortement basique et caustique qui ronge ! Manipuler avec des gants et des lunettes et
ATTENTION aux enfants et aux animaux de compagnie.

Sans aucune certitude du "temps de contact", (contact gazeux bien entendu !) je pense que le chlore qui se dégage fera son action en 8 à 12 heures.
Le dégazage naturel de l'eau de javel libère du chlore gazeux Cl2 qui exterminera les virus et bactéries.

Je pense qu'après ce "bain gazeux" il sera nécessaire de laisser les dernières vapeurs de chlore emprisonnées dans le masque, se dissiper en laissant le masque à l'air libre et pur quelques heures avant de le reprendre.masque3

 (Il existe de petites cuvettes circulaires à 1 ou 2 Euros qui peuvent parfaitement faire l'affaire)

Laissez ainsi les deux cuvettes l'une sur l'autre, au sol en dehors des zones où vous vous tenez pour éviter de respirer les vapeurs. (buanderie, séchoir, loggia etc…)
Attention également aux cuvettes plastiques utilisées, car l'eau de javel (par le chlore) attaque certains plastiques. Cela pourrait s'avérer être aussi le cas de certains masques ?

Si vous faites un support assez grand, vous pourrez placer deux masques sans problème et pour la même efficacité !

Sur les photos on peut voir les deux cuvettes qui seront l'une sur l'autre, une fois l'eau de javel en place, le bout de grillage et les masques en place.

 3.      Risques

Il faut savoir que le gaz chlore Cl2 et un puissant agent désinfectant qui agit à faible dose.

Le chlore s'évapore de l'eau de javel de façon spontanée et il est dangereux en tant que tel car il peut irriter les voies respiratoires, mais ce ne sont que les vapeurs d'un produit ménager qu'est l'eau de javel et qui est largement répandu, puisque vous l'utilisez pour la désinfection des toilettes et autres. Donc si vous ne mettez pas la tête au dessus du récipient, vous ne risquez pas plus qu'en utilisation habituelle ménagère.

 4.      Conclusions Masques

C'est une idée qui pourrait présenter un intérêt tant qu'il est impossible d'avoir des masques et que l'on en a encore 1 ou 2 à faire durer ne serait-ce que pour aller en courses alimentaires.
Très honnêtement, je ne pense pas faire courir un risque à ceux qui essayeront. Pour ma part je ne pourrai vérifier que jeudi ou Vendredi prochain lorsque nous irons en courses, car notre réserve d'eau de Javel est vide, (j'espère en trouver au supermarché !!!)
Pour plus de sécurité renseignez vous à l'ARS qui vous dira si cela peut être utile. (A mon humble avis ils ne vont pas se mouiller !)

(Je ne parle pas de degrés chlorométriques mais utilisez de la simple eau de javel en litre ou 1.5L. Evitez les berlingots trop concentrés et dangereux).
Soyez prudents en manipulant l'eau de javel qui reste un produit ménager corrosif et dangereux.

Je pense que c'est peut-être mieux encore de tenter ce genre de bricolage plutôt que de mourir dans les couloirs comme des chiens, faute de machines ou de soins adaptés. Mieux vaut ne jamais être malade !
Je n'ai pas encore essayé mais je ferai le complément éventuel de l'article après essais.

C'est une idée que je vais prochainement appliquer, mais demandez des avis autorisés c'est toujours mieux d'avoir plusieurs avis....

5.      Expériences

Pour  mon premier essai j'ai laissé mon masque FFP1 durant une vingtaine d'heures, mais c'est trop, car l'odeur du chlore reste forte, alors je crois qu'il faut respecter un temps ni trop long ni trop court... C'est facile à dire ! et très clair !!!!
C'est le temps de refroidissement du canon !!!

Il faudrait  rester  sur une durée de 8 à 12 heures, sans que je puisse être plus précis, car seules les mesures pourraient indiquer des temps optimum.

Si le masque a encore une odeur trop forte, il faut réduire ce temps, mais pas trop, il vaut mieux laisser à l'air libre quelque temps, mais pas trop non plus car le masque reprend alors des poussières et de la contamination.

Si vous avez des expériences sur ce sujet faites en profiter les autres en ajoutant des commentaires en fin de ce message, (mais jamais à contacter l'auteur) A suivre....

25/03/2020 14:28

Suite à un essai sur un masque, il s'avère que même après 10 minutes au dessus de l'eau de javel, le masque garde l'odeur de chlore, mais ni plus ni moins qu'après une vingtaine d'heures...Alors il faut faire dégazer à l'air libre durant un temps assez long, mais avec le risque d'une autre contamination.

Autre solution vue mais non retrouvée sur Internet et à priori sur un site officiel, (ressemble une FAQ), quelques dizaines de minutes à 70°C mais je n'ai plus les valeurs exactes. Pour ce faire il y a une enceinte thermostatée décrite sur "bricolsec" qui peut remplir cette fonction. J'essaie également cette solution....
Ce que je peux dire sur ce sujet, c'est que les masques FFP1 et FFP2 (anciens et périmés !) résistent bien à cette température.

Après avoir placé les 2 masques au dessus de l'eau de javel, je viens cette fois de les replacer dans cette enceinte à 70° durant 10 minutes environ, et l'odeur de chlore est presque disparue... C'est ma double solution !...en attendant mieux !

Bien, j'arrête là sur ce sujet des masques, sous peine d'être taxé (à tort) de publier des conneries, mais plutôt que de dénigrer ces quelques mots de bon sens qui ne cachent rien des éventuels risques, donnez donc des solutions. (Pour l'instant c'est calme !)

Le 23/07/2020...Je pratique toujours ce nettoyage aux vapeurs de chlore et j'en suis satisfait, mais il faut aussi savoir que le chlore comme l'eau de Javel décolore si l'on insiste trop, notamment sur les masques en tissus.
Ce temps de contact doit être de plusieurs heures car dans cette cuvette il y aussi beaucop d'air mélangé et donc la concentration en chlore reste moindre. Cette concentration est maximale à hauteur du niveau de Javel, le chlore stagnant à ce niveau car plus lourd que l'air, aussi il y a lieu de placer la grille très proche de ce niveau de Javel pour une efficacité maximale.

Ce dispositif fonctionne également pour les masques "chirurgicaux" et ne décolore pas la couleur bleue.

6.      Les lunettes (14/04/2020)

Personne ne parle véritablement de l'infection COVID-19 par les yeux au niveau des particuliers, mis à part par les visières totales pour les personnels exposées.
L'allocution du président nous invite au port de masques, mais est-ce suffisant en ce qui concerne les yeux ? Certes les yeux sont une très petite surface contaminable mais non nulle.
Je ne suis pas médecin, mais je suppose que la sensibilité des yeux s'expliquent par la communication entre le nez et les yeux par le système lacrymal. (Je n'avais pas fait le rapprochement immédiatement !)

Souvent, il nous arrive de nous frotter les yeux avec mles mains et c'est une possibilité accrue, outre la projection directe.
La contamination par les yeux est donc une possibilité, certes faible mais bien réelle. Avec l'âge, mes lunettes me sauvent la vie, mais vous les jeunes qui voyez bien, pourquoi n'existerait-il pas de simples lunettes NON correctrices qui en même temps que le masque protégeraient cette entrée potentielle du virus ?

Certes l'ensemble lunettes/masque est loin d'être très pratique, car souvent il peut y avoir de la buée témoignant de fuites du masque, mais si l'on veut une sécurité complémentaire c'est une solution !
On notera que cette protection ne vaut certainement pas celle d'une visière totale, mais c'est un complément que je pense intéressant et d'un coût modéré pour ceux et celles qui veulent se protéger au mieux.

Avis aux fabricants de lunettes zéro correction, à proposer à bas prix, mais je vois d'ici le travers, avec une nouvelle mode de lunettes de protection sophistiquées...

Pour moi qui porte des lunettes de correction en permanence, c'est déjà tout fait, mais pour vous ce peut-être un sujet intéressant.

Ce qui serait bien, et j'apprécierais beaucoup que des personnels des laboratoires de l'ARS (ou sous-traitants), critiquent cette méthode et qu'ils donnent des éléments chiffrés que je ne suis pas en mesure de donner faute d'équipements.
Cela ferait faire de somptueuses économies aux particuliers et au gouvernement et éviterait de polluer gravement la planète.

7.      Le 21/01/2021 quoi de neuf ?

Voilà maintenant une année que cet article a été publié. Je dois en premier lieu donner quelques informations sur le suivi du procédé, et informer sur ce qui est arrivé ou n'est pas arrivé durant cette période.

- Suite à cet article, aucun organisme public ou privé ne s'est manifesté pour confirmer ou infirmer le bien fondé de la méthode. C'est tout de même un peu regrettable.

Je regrette aussi que quelque chose d'aussi simple n'ait pas été regardé de plus près.
En effet certains organismes ont publié des articles concernant le lavage des masques, mais sur ce sujet, du chlore, je n'ai rien vu d'apparenté.
Ce qui m'aurait très intéressé aurait été d'être informé du temps de contact minimum pour l'éradication du virus COVID sur un masque. Pour cela il est nécessaire d'engager des analyses qu'un particulier n'est pas en mesure de réaliser.

Nous sommes donc réduits à placer nos masques en présence de gaz chlore durant 6 heures environ. Suite à cela nous les laissons "reposer" à l'air libre non contaminé pour diminuer le chlore restant emprisonné dans les fibres d'un masque. (Il est exact qu'immédiatement après l'atmosphère de chlore, les masques sentent encore un peu)

Certes ce n'est pas rigoureusement satisfaisant mais c'est mieux que rien et je crois que cela nous amène directement au paragraphe suivant … C'est aussi au niveau financier une économie non négligeable

- Depuis cette première date de Mars 2020 nous avons respecté mon épouse et moi les différentes restrictions tout en utilisant systématiquement cette méthode de désinfection avec des types de masques très différents (Tissus, RKF fibre, chirurgicaux…)

(On peut citer que les 2 masques RKF fournis par nos entités publiques du 90, théoriquement lavables 20 ou 30 fois n'ont aucune tenue et deviennent  très rapidement sales.  Les laver équivaut à les jeter car ils deviennent plus rugueux en surface et donc très salissants et encore plus souples. Ils n'ont aucun renfort pour le nez.)
A ce jour nous n'avons pas été malades du COVID, ni faiblement, ni hospitalisés. La seule chose que nous ne savons pas, est si nous sommes porteurs sains ! Naturellement nous ne sommes pas vaccinés faute de pouvoir, (bien qu'ayant droit suivant les critères du 18/01/2021)

A ce stade tout laisse à penser que le procédé mérite l'attention, mais que les instances  n'ont pas lu cet article, ou ne veulent pas s'y intéresser car ils jugent peut-être le risque avec l'eau de javel trop important…
Si c'est ce dernier cas, alors il faut tout de suite interdire la vente de ce produit simple  pourtant très utile en désinfection. (Attention cependant aux jeunes enfants).

nouveau_grillage_chloreEn correctif à cette première partie, il faut signaler seulement que le grillage métallique qui trempait au fond de la cuvette se détériore rapidement et qu'un produit en plastique est nécessaire. C'est ce que j'ai fait en dernier lieu à partir d'un petit panier plastique (à ajourer) du commerce.
Vous trouverez ci-joint la photo du nouveau panier. (Anciennement un plastique de blister faisait office de panier, mais trop souple et fragile)

Vous avez maintenant connaissance de ce que nous avons fait avec succès depuis une année. C'est à chacun de se renseigner sur le bien fondé du procédé, car je n'ai aucun moyen de prouver quoi que ce soit.
Finalement ce serait tout de même plus aux Agences Régionales de Santé (ARS) de dire et de préconiser suivant des essais en laboratoire ce qui permettrait de mieux définir les éléments du procédé.

En dernier lieu, le pouvoir décolorant du chlore a été mis en évidence sur certains masques en tissus et certains masques chirurgicaux. On retrouve ainsi l'image du passage du chlore par les trous.

lokistagnepas

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12 décembre 2018

Protection Canalisations et Compteurs, du gel

Protection Canalisations et Compteurs, du gel

1      Les grand principes des échanges thermiques
P10003882      Les regards béton
3      Tuyaux extérieurs
4      Compteur d'eau
5      Coques de compteurs
6      Laine de verre et polystyrène
7      La durée du froid
8      Les courants d'air
9      Les regards noyés
10    Caloduc
11    Robinets extérieurs et divers
12    Conclusions

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Avant propos

 

J'avais déjà écrit un article sur le gel des compteurs d'eau, http://bricolsec.canalblog.com/archives/2007/12/16/7250975.html. Il est toujours d'actualité bien entendu, mais il est peut-être trop généraliste, aussi j'ai privilégié d'expliquer avant tout et de conclure sur ce qu'il faut faire, car beaucoup de situations peuvent être très différentes. J'ai aussi ajouté quelques précisions brièvement évoquées dans l'article précédent.

 Ainsi chacun pourra l'adapter à sa propre situation.

1 Les grand principes des échanges thermiques

 Voici le seul et grand principe qui régit ce sujet :

ISOLER (du froid) un compteur ou une canalisation ne permet QUE de RALENTIR LES ÉCHANGES THERMIQUES. En d'autres termes, le chaud "s'échappe" au contact du froid plus ou moins facilement suivant l'isolation réalisée.

 La conséquence directe est que si il gèle et qu'il n'y a pas de changements dans une configuration et que l'eau n'est pas renouvelée dans une canalisation ou un compteur, le gel fera tôt ou tard sont œuvre en faisant éclater tuyaux métalliques ou le compteur !

Autre point très important : Pour ce qui nous intéresse ici, se rappeler que LA CHALEUR VIENT DU SOL

Un mot rapidement pour dire que l'eau est un corps très particulier et je crois un des quelques corps qui se dilatent en passant de l'état liquide à solide, ce qui explique la casse des canalisations ou des compteurs d'eau.

2 Les regards béton

Lorsque je parle de regards, c'est très souvent des regards en béton souvent de 80x80cm ou 100x100cm, voire rectangulaires plus petits avec un tampon fonte ou acier strié et même encore parfois avec une plaque en fibrociment.

Ce sont ces regards qui doivent être surveillés au niveau du gel si il n'y a pas d'isolation de protection.

Les nouveaux regards préfabriqués dits "de comptage" sont en général calculés pour résister au gel et il n'y a rien à faire de particulier, mais en cas de fuite, ce n'est pas toujours facile d'intervenir et c'est parfois l'intervention d'une mini-pelle qui est nécessaire, avec les dégradations associées, même si elles restent limitées au mieux. Ces regards sont seulement utilisables dans les pays tempérés et ils ont tous des limites basses propres. (pour donner une idée c'est aux alentours de -28° -30°C)

Même pour ces regards préfabriqués, il faut être prudent si l'on veut relever son index de compteur et bien replacer les isolants faute de quoi votre responsabilité pourrait être engagée et le gestionnaire pourrait vous facturer le gel du compteur

C'est pourquoi, je suis très attaché à ces vieux regards qui ont fait leurs preuves dans la simplicité mais qui nécessitent une toute petite attention contre le gel par un sac poubelle rempli de "chips" ou des plaques isolantes au dessus.
Vous leurs reprocherez naturellement leurs dimensions "énormes" et leur peu d'esthétisme de surface mais il est préférable de regarder la fonction seule et pas seulement le seul critère d'esthétisme !

3 Tuyaux extérieurs

 Si la température est en dessous de 0°C, un tuyau à l'air libre gèlera si il n'y a aucun débit d'eau, qu'il soit isolé ou non, mais que le temps en dessous de zéro soit "suffisant".

Si le tuyau est isolé, il ne gèlera qu'après un temps plus long dû à l'échange thermique qui se réalise plus difficilement à cause de l'isolant.

 Si par exemple vous avez une conduite qui passe dans un grenier où il gèle, vous devrez la vidanger ou la "tracer" par un ruban électrique chauffant ou faire circuler un petit débit d'eau (Peu écologique et très cher).

 Bien entendu l'isoler reste toujours utile car par exemple cela retardera le gel et permettra de limiter le débit d'eau dans le cas ou c'est cette solution qui est choisie. Dans le cas d'un ruban chauffant c'est également impératif d'isoler pour maintenir cette chaleur apportée.

 Des tuyaux d'eau insérés dans une gaine bleue de 63mm (ou plus) peuvent aussi apporter avec une petite circulation forcée d'air "chaud", un remède assez simple contre le gel. L'inconvénient devient la taille importante de la gaine, mais dans une grange ou une dépendance, cela reste à mon avis acceptable !

4 Compteur d'eau

 Pourquoi les conduites d'eau sont à 1 mètre sous terre ? À cette profondeur dans nos régions dites tempérées, le gel n'arrive pas jusque là, car la terre est un isolant et la chaleur arrive toujours par le SOL. À ces profondeurs la température est toujours positive de plusieurs degrés C.

 La chaleur venant du sol, il suffit donc de couvrir l'intérieur du regard avec un isolant pour que la chaleur venant du sol soit bloquée et ne puisse pas "s'échapper" vers l'extérieur et réchauffe ainsi le compteur. Dans cette configuration, il ne faut surtout pas isoler le compteur lui-même avec les "coques" isolantes que l'on trouve dans le commerce.

 Ce principe est applicable aux regards de compteurs d'eau, et il suffit simplement de couvrir les regards, et au besoin une petite partie latérale haute suivant les lieux, mais surtout de ne JAMAIS isoler le fond d'un regard, car la chaleur du sol ne pourrait plus faire son œuvre et le froid prendrait le dessus au niveau compteur.

5 Coques de compteurs

 Ces coques en polystyrène sont une façon de profiter du manque de connaissances des gens, car elles ne font que retarder le gel comme déjà indiqué. Elles peuvent aussi être néfastes suivant l'isolation d'un regard.

Si vous partez pour 15 jours et que vous êtes dans ce cas et qu'il gèle à -10 °C en permanence, il y aura casse avec ou sans coque !
Si par contre si il y a seulement -2°C la nuit et +5°C le jour, alors cela pourrait peut-être suffire (Pour le compteur !!!) Mais il y a aussi les tuyaux à ne pas oublier dans tous les cas…

Avec une coque, si vous restez à la maison et qu'il y a une utilisation "normale" d'eau avec un gel "modéré" il se peut que la coque évite de geler, mais c'est le seul cas. En cas d'absence prolongée, c'est perdu d'avance !

 Réfléchissez… Si ce procédé était vraiment utile, les gestionnaires de l'eau placeraient systématiquement ces coques, car mobiliser du personnel pour réparer coûte cher et ces dépenses sont lourdes en termes de personnel. Ce n'est pas le cas, donc … !

6 Laine de verre et polystyrène

 La laine de verre est un bon isolant si elle n'est pas mouillée. Dans le cas contraire c'est pire que tout !

Cet isolant est à proscrire dans les regards et au niveau du sol. La laine de verre ou de roche  est uniquement adaptée aux endroits intérieurs et secs.

 Le polystyrène est l'isolant idéal des regards de compteurs, en plaques de couverture ou en copeaux (chips) placés dans des sacs poubelle par exemple.

7 La durée du froid

Le froid est aussi un point important, car suivant la durée d'une période de froid, y compris les réchauffements dans la journée, il peut parfois être possible de passer à côté d'une casse.

 Plus le froid sera long (et intense), plus le risque de geler quelque chose sera important bien naturellement.

L'alternance jour avec des température positive et des nuits en négatif peu permettre de "passer" mais il est hautement préférable de ne pas compter sur le réchauffement diurne

8 Les courants d'air

 Il y a parfois des courants d'air au fond des regards béton car ceux-ci sont souvent mis en place avec du concassé et de l'air froid de surface peut alors se propager (avec également une conductivité thermique accrue).

Les gaines de protection sont également d'excellents vecteurs de courants d'air. Cette circulation d'air accentue l'échange thermique et c'est un peu la même chose que la "température ressentie" dont la météo parle souvent.

Si vous constatez de tels courants d'air, alors bouchez le mieux possible les arrivées d'air froid si vous pouvez les localiser.
Vous pouvez boucher ces arrivées d'air froid simplement avec de vieux chiffons ou un mastic ou de la mousse de polyuréthane.

Anecdote : Certains regards béton peuvent parfois abriter plusieurs compteurs et il n'est pas rare de voir certains compteurs gelés et d'autres en parfait état et pourtant les uns à côté des autres !!!

9 Les regards noyés

 Ce cas se produit très souvent surtout dans les zones agricoles. Si il y a de l'eau en permanence, ce n'est pas un problème, car l'eau est au dessus de 0° et le risque de gel est extrêmement faible, car la chaleur du sol se communique à toute la masse d'eau.

 Par mesure de précaution en cas de longues et très fortes gelées, une simple plaque de polystyrène posée sur l'eau d'un regard garantira toute absence de gel de compteur.
(La plaque de polystyrène suivra les mouvements éventuels de l'eau de la nappe)

(Notez au passage qu'un compteur noyé dans l'eau d'un regard n'est absolument pas un problème au niveau de la potabilité)

L'eau dans les regards est simplement un obstacle au travail de maintenance des installations de comptage mais est très souvent difficile à éliminer voire impossible. Il est souvent nécessaire de pomper ces regards pour intervenir ou même simplement pour relever l'index.

10 Caloduc

 Ce système équipé d'une canne en cuivre va chercher la chaleur à plus d'un mètre de profondeur et est associé thermiquement au compteur par le biais des pièces de raccordement en laiton. Cela fonctionne suivant le principe des chaleurs latentes, (ou enthalpie, comme une clim ou un frigo)

Ce système n'est utilisé que par les distributeurs d'eau car vous ne pouvez pas le mettre en œuvre vous-même.

Ce cas des caloducs est souvent réalisé avec des compteurs concentriques qui sont en bordure de terrain dans un coffret placé dans un muret de clôture, et donc totalement en extérieur. (ou très proche de la surface)

Cependant vous devrez faire très attention (si c'est le cas) à ce que le polystyrène de protection du coffret soir correctement placé et ne soit pas abîmé, car votre responsabilité pourrait être retenue.

Vérifiez qu'après le passage d'un releveur de compteur le polystyrène ne soit pas détérioré, et dans le cas contraire, avertissez votre distributeur.

11 Robinets extérieurs et divers

 Je pense que tout le monde connaît le sujet des robinets extérieurs, aussi c'est juste un rappel pour ne pas les oublier….

 Les tonneaux utilisés par les jardiniers ne cassent que très rarement au gel, mais les robinets de tirage peuvent geler et éclater.

Pour l'anecdote, un tonneau avec robinet laiton exposé au sud n'a jamais gelé bien qu'il soit presque totalement pris par la glace, mais celui situé au Nord a cassé. Cela illustre assez bien les petites différences diurnes, nocturnes et d'exposition.

Penser à la couleur de ces contenants que le peu de chaleur solaire de l'hiver peut sauver. Les couleurs foncées absorbent le rayonnement solaire ou le rayonnement diffus.

 En général le PEHD pris par la glace ne casse pas, mais se déforme à la dilatation due au gel. Ceci est vrai pour de nombreux plastiques comme les bouteilles d'eau par exemple…

Par opposition, les métaux peuvent casser ou subir des déformations parfois permanentes. Les soudures "tendres" (à l'étain) sur le cuivre peuvent se déboîter et occasionner des inondations.

(Dans les étables, il est très rare que les tuyaux gèlent à cause de la chaleur animale dégagée)

12 Conclusions

 Cet article est fait pour vous éviter des désagréments et des frais toujours importants si quelque chose gelait dans votre installation d'eau.

 Si vous allez à la neige, pensez à isoler votre arrivée d'eau et de préférence à couper au robinet avant compteur, ce qui vous évitera une inondation et un retour trop rapide à la dure réalité…

 Joyeux Noël

 bricolsec

1 février 2016

Débitmètre et Entraînement magnétique des compteurs d'eau

Débitmètre et Entraînement magnétique des compteurs d'eau

debit17
1    La mesure des volumes
2    La mesure des débits
3    L'entraînement magnétique
3.1    Quels aimants
3.2    Conséquences des aimants
3.3    Le revers de la médaille
4    Quelles solutions
4.1    Essai magnétique
4.2    Disque codeur optique
4.3    Détection en quadrature
4.4    Oscillations
5    Conclusions
5.1    Solution ACTARIS/ACTARIS
5.2    Essais réels en eau
5.2    Derniers essais en eau


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Avant propos


Cet article est surtout un descriptif d'essais divers, dont l'intérêt est pourtant important pour ceux qui souhaitent faire de la régulation et mesurer des faibles débits.
Faire un détournement technique d'utilisation est toujours pour moi d'un grand intérêt. Beaucoup de chose crées peuvent avoir une autre utilisation est c'est très intéressant d'extrapoler....

Presque TOUS les compteurs d'eau des concessionnaires AEP sont basés sur le principe de l'entraînement magnétique, entre le dispositif de mesure des vitesses ou des volumes suivant les types de compteurs (Compteur de type vitesse ou volumétrique) et le totalisateur, chargé d'indiquer visuellement les volumes passés sous la forme de galettes de chiffres pour M3 et Litres.
Je découvre un peu plus finement cet entraînement magnétique, et tout ce qui tourne autour, les conséquences ainsi que les difficultés.
Je dois dire que je ne pensais pas descendre aussi bas dans les détails, mais je me suis laissé emporter dans le but bien précis de développer un DÉBITMÈTRE, à partir d'un compteur d'eau, qui donne de base une précision de 1 litre par top Index ou 1 tour pour 1 litre.

Utiliser un appareil existant était tentant, car cela résout le point important des fuites accidentelles.
Mon but était d'apprécier un débit de quelques centièmes de litres en un temps court pour pouvoir en une seconde environ prendre des décisions de régulation… Vous n'avez pas oublié que ma régulation solaire avait été simplifiée par mon impossibilité à l'époque, de pouvoir mesurer les débits, et de préférence de très faibles débits jusqu'à  quelques  litres par heure.

L'article précédent décrivant un capteur 3 fils me permet d'afficher un débit faible, mais seulement en plusieurs minutes et sur la base d'un volume minimum de 1 litre, ce qui interdit toute régulation car ce temps entre mesures est beaucoup trop long.

Mais comment faire quand on est un petit oiseau et que l'on aime d'amour tendre un petit poisson ?

Pour rester sérieux, il faut pouvoir en un temps assez court avoir la notion d'un faible débit pour pouvoir intervenir en amont si les circonstances l'exigent. (Régulation PID)
Cela m'a conduit à décortiquer quelques compteurs d'eau de 2 marques différentes et à en tirer quelques conclusions qui me semblent intéressantes pour le milieu de l'eau potable, mais aussi pour tout un chacun désirant faire un débitmètre avec un vieux compteur.

debi01Il existe aussi de vieux compteurs dits "compteurs noyés", dont le principe est différent puisque le totalisateur (À aiguilles le plus souvent) baigne dans l'eau de passage et ces compteurs n'utilisent donc pas ce principe d'une liaison magnétique pour transmettre le mouvement au totalisateur, puisque la transmission est alors directe (Par l'axe de la turbine, photo ci-contre).

Le but en régulation est d'avoir un nombre important d'impulsions en un temps très court pour un volume donné, et c'est tout à fait possible, en réalisant un comptage de tops par un principe magnétique ou autre. C'est à voir et c'est le but de cet article d'exposer ce qui est possible, ce qui pose des problèmes, et ce qui peut fonctionner.

Note 1 :
ITRON, ACTARIS et SCHLUMBERGER sont des marques déposées et représentent la même ligne de produits de comptage de l'eau (Pour ce qui nous intéresse). "Cyble" est également un nom déposé de ces marques.
SAPPEL est également une marque déposée ayant aussi une offre complète de produits de comptage.

Note 2 :
Tore, couronne ou anneau représentent dans cet exposé des aimants multipolaires de transmission de l'entraînement vers le totalisateur.

1 La mesure des volumes

Les compteurs d'eau des concessionnaires font partie des instruments de mesures homologués et sont donc soumis à des agréments pour certifier qu'ils entrent dans le cadre légal du bureau international des poids et mesures.
Décret n°2001-387 du 3 mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure

A ce jour, ces compteurs d'abonnés sont presque tous basés sur le principe debi02suivant :

Ils ont tous une "chambre de mesure", (Appelée aussi boîte de mesure) qui est la partie en eau comprenant un piston alternatif (compteurs volumétriques), ou basée sur une hélice (turbine) pour des compteurs de type vitesse, associée à un totalisateur à la pression atmosphérique et hors d'eau.
Je me baserai essentiellement sur ces compteurs de type volumétriques qui sont aujourd'hui majoritairement utilisés pour leur précision et leur sensibilité.

Le mouvement d'un piston alternatif est transformé en mouvement de rotation, alors que les compteurs de vitesse transmettent directement le mouvement de rotation (déjà existant) au totalisateur.

Les compteurs mesurent ainsi des volumes, mais si on associe le temps pour un volume donné on obtient un débit CQFD !

Mesurer des débits assez faibles est difficile, voire impossible si l'on prend comme temps de référence la seconde, car un débit de 1 litre par seconde représente déjà un débit très élevé.
Ramené à l'heure cela fait tout de même 3.6 M3/h, et bien supérieur à la capacité de comptage d'un compteur d'abonné de DN15, ce qui confirme qu'un tel débit est "important" et que cette référence de volume est trop élevée (et que le temps alloué est trop long !)

Il faut donc en principe diminuer le volume et augmenter les tops, car pour le temps on restera aux alentours de la seconde pour obtenir une mesure, valeur qui représente une bonne adéquation pour ce type d'activité de régulation de débit solaire, et même de façon générale.
Augmenter le nombre de tops pour un même volume de l'ordre du litre est donc le but à atteindre !

2 La mesure des débits

Ainsi qu'il vient d'être indiqué, les compteurs d'eau "tels quels" sont mal adaptés pour mesurer de faibles débits, car la plus petite unité mesurable extérieurement à l'appareil par les moyens mis à disposition est donc le litre, ce qui entraîne un manque évident de précision si l'on utilise l'unité de volume fournie par les fabricants, et même une impossibilité de mesurer des faibles débits en un temps court, comme sur la régulation solaire par exemple… (Mesure par un procédé automatique, car visuellement, la plus petite valeur est souvent le 1/10 de Litre)

(Comprendre "mesurer des débits INSTANTANÉS" car on peut toujours mesurer parfaitement de faibles débits MAIS sur de longues périodes)

Il manque de fait des tops pour des volumes plus faibles que le litre.

Une majorité de compteurs ont cependant cette possibilité non exprimée par le biais de l'entraînement magnétique, et c'est l'objet de cet article que vous ne pourrez pas et ne DEVREZ PAS appliquer sur votre compteur d'abonné, car cela nécessite de le modifier et votre concessionnaire ne vous le pardonnerait pas !!!
Mais pour cela il faut démonter le compteur, et en casser une partie, aussi vous avez seulement le droit de le faire sur un compteur QUI VOUS APPARTIENT (et jamais sur votre compteur d'eau AEP en service bien entendu !!!)
(Je préfère dire cela dès maintenant car...il en est certains qui sont plus que rapides !!!)

3 multipolaire2L'entraînement magnétique

Dans le principe, l'entraînement magnétique permet de communiquer de la partie en eau et étanche, à la partie totalisateur "à l'air libre".

Ce principe est nécessité par le fait que les compteurs sont sous pression et que le moindre passage d'un axe entre les deux parties serait, outre une source potentielle de fuite, un frein à la sensibilité et à la véracité du comptage de ces appareils.

Il n'y avait pas 50 solutions !

La première solution était de mettre le totalisateur "dans le bain", mais cela d'un point de vue sanitaire n'est pas très bon, car il y a de l'eau qui peut stagner dans les pièces du totalisateur et c'est donc déconseillé par les instances sanitaires. (De plus ce principe nécessitait des vitres très épaisses pour ne pas casser au premier coup de bélier ou par une pression trop élevée).
Enfin de fines particules toujours possibles, ou des dépôts, peuvent bloquer les engrenages et fausser le comptage. (Compteurs dits "noyés")

La deuxième solution était de transmettre les informations de volume entre la chambre de mesure et le totalisateur par un système sans contact et dans ce cas c'est le magnétisme qui a été retenu pour de multiples raisons, dont la principale est l'absence d'énergie nécessaire.

Dans la chambre de mesure qui est étanche, un petit aimant circulaire en anneau (tore) est solidaire de l'axe du dispositif qui mesure (piston ou hélice). Cet aimant baigne dans l'eau qui passe et transmet au travers d'une paroi de séparation (non magnétique) le champ magnétique vers un deuxième aimant qui entraîne le totalisateur situé cette fois en dehors du fluide et enfermé dans un boîtier plastique souvent étanche ou partiellement étanche que l'on appelle le totalisateur.

La démultiplication est un compromis entre les frottements dans le totalisateur, le volume unitaire de la chambre, mais aussi sur les volumes réels à facturer ainsi que sur la possibilité de surveiller les fuites pour l'abonné (témoin de fuite).

Bref, la mesure initiale est beaucoup plus fine que le litre et sur le modèle ACTARIS j'ai mesuré au niveau des aimants 30 tours pour un litre. (Sur un modèle SAPPEL, j'ai mesuré 18 tours pour un litre).
Ces mesures initiales sont-elles fiables pour des intervalles très courts ? C'est à vérifier, et on verra pourquoi à cause des oscillations !

On peut deviner que ces éléments de nombre de tours correspondent au volume de la chambre de mesures qui est plus petite sur ACTARIS et à peine plus grosse sur SAPPEL.

(Il est possible d'en déduire le volume de base de la chambre de mesure, soit 3.33cl pour ACTARIS et 5.55cl pour SAPPEL)

Pour indication non exhaustive, les hauteurs, le poids et les diamètres extérieurs des compteurs (de 73 mm pour ACTARIS et 79 mm pour SAPPEL), confirment cette constatation des  différences de volume de chambre de mesure.

Ces compteurs à entraînement magnétique sont parfois appelés aussi compteurs "secs" car le totalisateur n'est pas dans l'eau. (Par opposition à "noyé")

3.1 Quels aimantsmultipolaire

Il m'a fallut démonter et détruire partiellement deux totalisateurs pour les 2 marques (SAPPEL et ACTARIS) pour vérifier à la fois les tours, mais surtout les caractéristiques polaires de ces aimants très spéciaux.
J'avais quelques doutes sur les polarités des aimants, et avant d'écrire une bêtise, j'ai préféré faire des essais, ce qui ne m'empêche pas d'ignorer pratiquement comment on peut réaliser de telles bizarreries magnétiques sur un même anneau.
On ne sait jamais où sont les pôles (ça serait bien de mettre comme sur la boussole une couleur pour différentier les pôles !) ça m'éviterait de chercher !!!!

En effet les aimants, et principalement ceux qui sont dans les totalisateurs (les plus faciles d'accès de visu) sont très particuliers. Ce sont des tores (anneaux) d'une seule pièce à priori, mais ayant 4 pôles répartis sur la circonférence. 2 pôles NORD et 2 pôles SUD. Étrange n'est-ce pas ?
Je ne pense pas me tromper car j'ai debi04vérifié au scope avec un UGN3503 qui me donne effectivement les polarités NORD / SUD. De plus la boussole confirme ce que j'avance ! Alors je reste très très surpris !!!

Je suis encore plus surpris par ce qui suit :
J'ai tout de même sorti un aimant de son totalisateur pour voir l'induction sur le dessous du tore… Et là, surprise ! Car du côté opposé à la face active, l'aimantation est quasiment nulle. Tout se passe comme si c'était une aimantation de surface du côté utile bien entendu. (Ce type d'aimantation me rappelle celui des joints souples de frigo).

debi03J'ai découvert cela après avoir réalisé un premier circuit imprimé avec un circuit à effet Hall AH1892 (photos ci-contre et ci-dessous) destiné à mesurer le champ dans l'épaisseur du tore sur un totalisateur ACTARIS, le résultat était décevant et c'était une erreur puisqu'il n'y a pas de pôles "sérieux" ni sur le dessous ni en périphérie dans l'épaisseur du tore (voir photo ci contre et  § 4.1)

Je n'ai pas pu vraiment vérifier l'aimant complémentaire situé dans la partie étanche correspondante (Je dois la garder sans démontage pour éviter les fuites), mais sur SAPPEL j'ai pu le faire, et il y a (et il ne peut y avoir que la même structure d'aimants), faute de quoi cela pourrait poser des problèmes de sauts polaires.

J'ai retrouvé ces structures sur les deux marques pour des modèles de compteurs volumétriques de dernière génération. Pour être précis j'ai vérifié les pôles de la seule partie totalisateur sur ACTARIS AQUADIS mais sur les deux aimants pour debi05SAPPEL ALTAÏR.

Je vais émettre une raison à cette complication des aimants à double polarité qui doivent peut-être agir comme les dents d'un engrenage et donc empêcher tout glissement, car le saut d'un pôle au suivant (de même nature) serait une catastrophe au niveau fiabilité du comptage. Est-ce cela ? J'en suis persuadé d'autant que les compteurs plus anciens avaient seulement un seul aimant Nord/Sud !
Pour descendre plus finement, il est admis que limiter la vitesse par une course angulaire trop importante réduit de fait l'énergie acquise et donc évite un saut polaire. Cela se produit lors des modifications brutales de débit.

(Durant la rédaction de cet article, et précisément sur ce point, j'ai tout de même démonté un autre compteur de marque SAPPEL mais de modèle "VEGA", compteur volumétrique également et je pense d'ancienne génération, et là aussi, j'ai eu encore une surprise. Le totalisateur n'est pas tout à fait identique de forme, mais surtout l'aimant est beaucoup plus gros. Le doute m'a encore aiguillonné et j'ai vérifié la structure polaire de cet aimant qui n'a cette fois plus que les traditionnels 2 pôles d'un aimant, mais un peu plus diffusé dans la masse car la tranche du tore reste tout de même magnétiquement assez active. J'ai pu vérifier aussi qu'en faisant des débits d'air assez "dynamiques", on arrive à sauter un tour complet soit 1/18 de litre, puisque le rapport de démultiplication est le même : 18).

Après recherches sur internet, j'en arrive à la conclusion que les tores à 4 pôles sont des aimants multipolaires anisotropes qui ont la particularité d'être puissants et cela confirme mes suppositions de sécurité absolue de l'entraînement, pour éviter tout "loupé" d'une "pseudo dent" (saut polaire).
(Au pire un saut pour les aimants multipolaires à 4 pôles se traduirait seulement par ½ tour en plus ou en moins au lieu d'un tour complet comme sur le modèle VEGA)

Ce n'est pas tout ! Pourquoi SAPPEL et ACTARIS ont des aimants de taille différente ?
Je vais pour commencer et avant de répondre à cette question, indiquer que l'axe complet porteur de l'aimant totalisateur a un certain poids !…
Oh, certes ce n'est pas la mer à boire avec quelques dizaines de grammes, mais tout de même ! Cette masse va s'opposer à tout mouvement brusque et donc à toute accélération ou décélération.

Les débits d'eau peuvent être sujets à des variations d'intensité très rapides, notamment lorsqu'il y a de l'air et donc des coups de béliers qui ne sont que des variations brutales de débit/pression. Dans ce cas, les variations dynamiques de débit sont ultra rapides et pourraient, si l'attraction est insuffisante autoriser un saut polaire, ce qui est absolument prohibé pour de tels appareils de mesures.

Parallèlement à cette dynamique, il y a aussi une "mécanique" à entraîner au niveau du totalisateur et les incontournables frottements. Ceux-ci restent faibles, surtout par le biais de la démultiplication, mais ils ont tout de même une petite importance et varient légèrement suivant les "galettes" en report.
Les frottements les plus intenses sont surtout situés en début de chaîne cinématique et principalement sur le premier axe.

On remarquera également qu'il est possible de faire une corrélation (à vérifier) entre  le nombre de tours par litre et la taille de l'aimant... (Plus il y a de tours, plus les efforts seront faibles et réciproquement) Coïncidence ou réalité ?

Que peut-on dire des solutions adoptées ?
Sur SAPPEL ALTAÏR, les aimants sont de taille "normale", ce qui donne une bonne résistance aux sauts polaires et autorisent une bonne dynamique de variations de débits, mais parallèlement, la masse (principalement de l'aimant) favorise le saut de pôles. On peut aussi remarquer que l'axe primaire (Celui de l'aimant) traverse la totalité du totalisateur et est une petite source complémentaire de masse y compris avec le témoin de fuite (Équivalent à une masse dynamique).
J'ajouterai que sur le modèle "VEGA", les aimants ont une masse encore plus importante (et n'ont cette fois que 2 pôles), ce qui réduit de fait la dynamique possible.
Sur beaucoup de modèles SAPPEL, le témoin de fuite est situé sur l'axe primaire et cela réduit un peu la dynamique.

Sur ACTARIS, les aimants sont plus petits, et donc la dynamique sera à priori meilleure. À l'opposé cette minoration de masse, autoriserait plus facilement les sauts polaires et présenterait donc un petit risque complémentaire ?
À cette situation s'ajoute le fait que l'axe primaire est incomplet et que le témoin de fuite (petit papillon blanc) est décalé d'un engrenage ce qui diminue sa pertinence, mais améliore surtout la masse à mouvoir et favorise ainsi une meilleure dynamique mais la petite taille de l'aimant induit un risque de saut polaire plus important.

Mais sur une marque comme sur l'autre, y a-t-il des différences dans la PUISSANCE des aimants, en termes d'induction, car cela peut confirmer ou au contraire inverser les affirmations précédentes ?

Alors cette fois j'ai scié un totalisateur ACTARIS pour aller au plus près de l'aimant, et sans que je puisse quantifier les mesures, l'aimant ACTARIS, plus petit, est plus puissant que le plus gros sur SAPPEL (Mesures avec UGN3503).
Alors une préférence pour ACTARIS ? ou SAPPEL ? Rien n'est quantifié, alors tout est possible !

On le voit ici, il n'y a pas de bonnes ni de mauvaises solutions, mais des solutions proches et répondant bien au sujet avec des arguments comparables.

3.2 Conséquences des aimants

Que cela peut-il entraîner pour nous "utilisateurs potentiels en débitmétrie" ? Le problème d'une définition plus fine que le litre est en train de s'éclaircir…
Non seulement les tops par litre sont augmentés par la suppression des engrenages démultiplicateurs du totalisateur mais en plus par l'aimant d'entraînement qui est à 4 pôles.

Attention cependant, car si l'on va gagner un peu en frottements, il ne faudra pas en introduire de nouveaux !
Ainsi si l'on utilise un switch à effet hall omnipolaire comme le AH1892 (voir l'article), il serait donc en théorie possible d'obtenir 4 impulsions (Tops) par tour de l'aimant de la chambre de mesure (partie étanche)

Sur un compteur ACTARIS, il faut 30 tours de l'aimant pour 1 litre et il y aurait 4 tops par tours d'aimant. Pour 1 litre on disposerait en théorie de 4x30=120 impulsions ou tops.

Pour un compteur SAPPEL ce serait 18x4=72 impulsions toujours pour 1 litre.

Ces aimants multiples disposés en couronne ou anneau (tore) sont donc un atout qui arrangerait bien pour obtenir des nombres d'impulsions élevés.

La détection d'origine sur ACTARIS par courants de Foucault deviendrait dans le cadre de mesure de débit une détection magnétique qui pourrait être faite par un capteur à effet hall omnipolaire (qui détecte aussi bien un pôle NORD qu'un pôle SUD) placé contre la surface de la chambre de mesures.

Mais les essais révèlent une instabilité du rapport cyclique ainsi que des formes anormales du signal. Jeu au niveau des pivots de l'axe porteur de l'aimant de la glissière ou manque de sensibilité magnétique du capteur…? Tout est possible !

3.3 Le revers de la médaille

C'était effectivement "trop beau", car en réalité sur ACTARIS, l'aimant est petit, et de ce fait la détection avec le AH1892 en direct est beaucoup plus précise et difficile à réaliser.

Il s'avère que le champ magnétique des aimants est juste limite pour une détection directe avec le AH1892, à cause des distances dues aux totalisateurs et à l'épaisseur des parois à traverser. Le niveau d'induction reste insuffisant ce qui a le désavantage de diviser par 2 le nombre d'impulsions. En effet il faut ajouter un petit aimant permanent qui va remonter artificiellement le niveau "d'un côté" et le diminuer de l'autre.
C'est-à-dire qu'avec un aimant multipolaire à 4 pôles, on ne récupèrera que 2 impulsions au lieu des 4 prévues.
De plus l'induction de chacun des 2 aimants disposés sur le tore, peut être légèrement différente, ce qui peut introduire aussi des variations, manques et instabilités.

Rappelez vous l'article concernant le AH1892, j'ai dû placer un petit aimant de correction pour se positionner dans le milieu de la zone de détection Nord ou Sud.
Cela est expliqué par le fait que l'on force l'une des polarités magnétiques à un niveau plus élevé qui permet sa détection, alors que pour la présence du pôle opposé, on renforce la non détection par l'opposition des champs.
Sur ACTARIS, on aurait donc seulement 30x2=60 impulsions par tour de Cyble dans ce cas.

De plus le tore aimanté étant très petit, il faut placer un aimant correcteur très petit relativement aux dimensions polaires de l'anneau. Cela n'est pas très simple et les réglages sont plus que délicats.

Comment résoudre ces problèmes qui immanquablement donneront une instabilité et en conséquence des erreurs de mesures ? La solution de traiter par des mesures multiples et de moyenner les valeurs, n'est pas satisfaisante car les mesures peuvent être réelles ou au contraire bloquées. C'est donc peu satisfaisant, d'autant que 60 reste une valeur encore trop faible pour une interprétation à la seconde.

Au sujet de la distance, il est nécessaire de comprendre le problème de ces petits axes qui ont une grande liberté axiale, et surtout l'un, celui de l'aimant de la chambre de mesure attiré normalement vers le haut par celui du totalisateur. Ce fait complique les choses car pour retrouver une distance minimum, il est nécessaire que les 2 aimants soient en regard. Or ce n'est plus possible si l'on abandonne l'aimant du totalisateur.
Ceci est vrai pour les 2 marques concernées…

A ce sujet il me vient une question : Les compteurs volumétriques ont-ils vraiment les mêmes performance suivant les positions d'installations ?

4 Quelles solutions

Solution de détection magnétique avec AH1892 ? A cet instant je reste extrêmement prudent car j'ai très peur de la stabilité des réglages dans le temps, surtout aussi par les jeux importants de ces chaînes cinématiques.

A ces inquiétudes, vient se greffer le problème de la suppression de l'aimant du totalisateur qui pourrait modifier la sensibilité du compteur, par la non attraction de l'aimant du totalisateur vers le haut, alors absent et ayant pour conséquence la modification des frottements dans la chambre de mesures.

On ajoutera à tous ces problèmes un nombre d'impulsions qui a été divisé par 2 et cela reste problématique pour notre utilisation future, car il serait tout de même nécessaire d'avoir plus d'impulsions pour obtenir une valeur de débit dans un temps très court.

Alors pour faire évoluer un compteur d'eau vers un débitmètre, je ne vois plus maintenant qu'une SOLUTION OPTIQUE avec un disque codeur incrémental solidaire de l'aimant du totalisateur et ayant un nombre de secteurs important.
Certes ce n'est pas très facile de "bidouiller" et de "s'installer" dans un totalisateur à moitié "charogné", mais si l'on veut garder ce principe du compteur comme débitmètre, je ne vois pas vraiment d'autres solutions qui soient viables.

La solution optique ne fait pas partie de mes préférées à cause de la consommation d'énergie, mais dans ce cas, je suis bien obligé d'en convenir à cause de tous les points énumérés. Il est vrai que c'est un peu dommage d'en arriver à une solution optique alors qu'il y a des aimants !

Voici ci-après le seul essai magnétique réalisé sur un compteur ACTARIS qui confirme la difficulté d'une solution magnétique. (Ce serait aussi le même problème avec SAPPEL)

4.1 Essai magnétique

debi06ACTARIS par son facteur multiplicateur de 30 était censé être le plus intéressant en débitmétrie. J'ai donc fait ces essais avec ce modèle.
Cet essai avorté a été mon deuxième essai et il n'a pas donné satisfaction car extrêmement difficile à régler et on ne sait pas très bien à quoi sont dues les instabilités constatées tant il y a de possibilités.
Il a été nécessaire de placer un petit aimant correcteur pour ne détecter qu'un seul pôle (N ou S) de l'aimant multipolaire, car le champ est trop faible pour agir directement sur le circuit AH1892.
Cet aimant devrait être plus petit pour ne pas interagir avec les pôles voisins, et c'est certainement ce qui a perturbé le plus.
Aussi, sur cette surface bombée, on ne peut pas se positionner facilement, et à quelques dixièmes ou centièmes de mm, le fonctionnement part dans les "choux"…

Alors pour l'historique je joins les photos du dispositif prévu. On y voit le réglage pour le circuit porteur du AH1892, mais en réalité, il est beaucoup trop imprécis car ce sont seulement des 1/10 ou même des 1/100 de mm qui sont nécessaires, mais même avec beaucoup de finesse, le signal dévie pour n'importe quoi.

Bref c'est le constat d'un échec, qui serait de toutes façons le même sur SAPPEL de part le principe identique, aussi je n'ai même pas fait ce deuxième essai voué lui aussi à l'échec.
Échec également car même ce nombre d'impulsions de 60 (ou 120 au mieux) reste trop réduit pour un débitmètre sensé mesurer de faibles débits.

Je pense qu'une solution magnétique serait possible mais il ne faut pas oublier que ces appareils sont avant tout des compteurs d'eau et qu'ils ne sont pas conçus pour cet usage particulier de débitmètre.

4.2 Disque codeur optique

C'est donc avec cette solution optique que je vais continuer messouple8 travaux.
Les disques codeurs font partie des éléments qui sont relativement chers, mais il est possible de les réaliser soi-même à peu de frais dans la mesure où l'on a des outils logiciels qui permettent de dessiner avec précision ces disques (Autocad ou Turbocad par exemple)  sur des supports de transparents semi-rigide (transparents pour rétroprojecteurs).
Pour protéger et diffuser la lumière j'avais utilisé 2 dessins identiques collés l'un sur l'autre (émulsion contre brillant) et pour protéger la face émulsion restante, j'ai collé cette fois une troisième épaisseur de transparent. (Cette façon de faire permettrait d'avoir des fronts un peu plus raides en créant ainsi des "couloirs" lors de l'insolation)

Erreur et modification !
Ces 3 épaisseurs pincées entre l'engrenage et le plastique de l'aimant modifient le dépassement de l'axe relativement à l'aimant (En partie basse sur un totalisateur SAPPEL), et il faut en réalité ne pas mettre plus d'une seule épaisseur sous peine de frottement de l'aimant sur le fond du totalisateur. Les autres feuilles ne seront pas solidaires de l'axe et seront percées plus larges pour ne pas être serrées avec l'axe. Il faudrait alors coller !
Au final et après essais, un seul disque suffit à condition d'avoir une bonne noirceur !

Mais réaliser combien de secteurs ?  4, 8, 10, 20… etc ?
Le totalisateur ACTARIS ayant un axe court avec support intermédiaire de positionnement semble plus délicat pour placer un disque codeur de bonnes dimensions. Je l'abandonne donc dans l'immédiat pour cette raison, mais à bien regarder c'est loin d'être certain, et j'aurai l'occasion d'y revenir...

Je pars tout de même sur un totalisateur SAPPEL qui poserait (à priori) moins de contraintes lors de la modification. Ce totalisateur fait donc 18 tours pour un litre. Je pense qu'il faut plusieurs centaines d'impulsions par litre, et tant qu'à faire, ce chiffre de 18 au lieu de 30 me paraissant assez faible, j'ai opté pour un disque de 20 secteurs, ce qui donnera à la fois assez de liberté de positionnement tout en ayant alors 360 impulsions par litre. (Coïncidence ? Non, 360° c'était tentant, car cela peut amener quelques simplifications…!)

Viser plus haut en nombre de secteurs optiques, ne me parait pas souhaitable, si l'on veut garder une détection simple et compte tenu des jeux et mode d'entraînement magnétique qui reste une liaison souple ayant naturellement une tendance à l'oscillation (Exactement comme le balancier d'une horloge).

Pour avoir une idée, et pour un faible débit de 10L/h, soit 1 L en 360 secondes (6 minutes). Ce volume donnerait  donc UNE impulsion par seconde. (6 minutes pour obtenir une mesure !!!!)
Pour une valeur de 200L/h, ce serait donc 20 fois plus et une impulsion toutes les 50ms.

On notera que ces valeurs de nombre d'impulsions ne permettent pas en une seconde de connaître un débit avec précision (100% d'incertitude!).

Comme cela reste trop faible et qu'il est difficile techniquement de détecter sur un disque codeur plus fin, il faut donc changer de principe de mesure et considérer cette fois le TEMPS entre 2 impulsions pour avoir une mesure rapide et précise.
Ce principe de mesure du temps est assez facile à réaliser notamment en utilisant simplement la validation d'un timer comptant à haute vitesse (1µS de résolution par exemple TIMER1 sur PIC), ou en utilisant un mode capture (CCPR1 ou 2 sur PIC).

Dernière debi08minute... J'avais quelques capteurs fourche en IR et j'en ai essayé plusieurs avec un résultat rigoureusement nul.
J'avais été épargné par ce problème sans le savoir, en utilisant un capteur de ma fabrication en éléments discrets et en lumière visible et j'avais été bien inspiré, car aucune fourche IR ne fonctionne avec le transparent réalisé à l'imprimante jet d'encre. L'encre noire laisse allègrement passer le rayonnement IR. C'est bon à savoir !
(Voir également un futur article sur les circuits imprimés souples)

Je viens de regarder d'un peu plus près ce sujet des capteurs "fourche IR" pour m'apercevoir que c'est avant tout la nature du support qui détermine si les IR passent ou non. Ainsi le papier blanc fait obstacle à 95%, alors que le même papier noirci avec un marker recto/verso fait obstacle à 100%.
L'époxy de circuit imprimé en épaisseur 0.85 fait obstacle à 50%.
Le mylar photographique (Typons) fait obstacle à 100% et je pense que ce sont les particules d'argent qui font obstacle. Comme on pouvait le supposer, les négatifs N&B photographiques fonctionnent également à 100% même avec un noir "assez gris".
Certains emballages de circuits intégrés bleutés font également obstacle à 50%.
Ces éléments confirment que vous pourrez utiliser des fourches IR si vous faites un tirage photo N&B des disques issus de l'imprimante jet d'encre. Le seul obstacle sera d'avoir une excellente transparence, car il subsistera toujours du bruit de fond. Ce bruit de fond pourra être réduit en modifiant la résistance de détection et/ou le courant LED IR.
Bien entendu les métaux, cuivre, aluminium et acier font obstacle à 100%. Certaines encres carbonées sont également opaques aux IR comme en témoigne un essai avec du toner d'imprimante laser.
(Après vérifications, cette dernière solution d'impression laser sur transparent paraîtrait la plus simple)

4.3 Détection en quadrature

C'est une question que je lance en l'air, car je ne sais absolument pas où je m'engage…
J'ai remarqué à plusieurs reprises et même avec des clapets anti-retour, de légers retours d'eau sur des compteurs opérationnels, qui pourraient perturber les mesures.
(Retours d'eau réels ou simple réaction mécanique de démultiplication ?)
Cela m'inquiète au plus haut point car il ne faut pas oublier que ces microscopiques retours d'eau seraient multipliés par 360, et qu'ils ne seraient peut-être plus négligeables ???

Alors je pense qu'il faudra (peut-être) penser à un deuxième capteur pour faire la détection en quadrature et corriger les valeurs pour un sens donné ou même quantifier complètement les retours.

Dans le cadre de la régulation solaire, cela a peu d'importance, mais ça ne serait peut-être pas le cas pour d'autres applications, et si je pouvais traiter ce cas, ce serait tout de même mieux !

De toutes façons la mise en place d'un clapet anti-retour immédiatement associé au compteur est impérative.

4.4 Oscillations
debi07
J'ai donc réalisé un premier et "joli" disque codeur sur Turbocad avec 20 secteurs et je viens de monter l'ensemble dans le totalisateur SAPPEL "décortiqué".
Et là ce fut la surprise, car jusqu'à présent mes essais étaient purement statiques, mais je viens de faire tourner le totalisateur avec un aimant droit tenu à la main, et je vois, je vois, ….
Des oscillations pas possibles !!!

Elles ne sont pas le fait des jeux avec le mécanisme du piston puisque c'est le totalisateur seul qui est en cause !
Vérification faite c'est dû à un mouvement rapide puis un arrêt brutal  de l'entraînement par l'aimant droit  !

Je me suis également rendu compte que plus l'aimant droit des essais est proche, plus rapidement sont éteintes les oscillations, et cela jouerait aussi sur la fréquence.
La distance entre les aimants aura donc également une incidence sur ce phénomène, et je commence à mieux comprendre pourquoi ces aimants sont multipolaires.

Pourquoi ne voit-on pas ce phénomène avec le totalisateur "normal" ?
Simplement parce qu'il y a tout le train d'engrenages qui verrouille les oscillations par un amortissement drastique du fait de l'importante démultiplication et de l'effort de réversibilité des engrenages, trop élevé.

L'amplitude des oscillations peut être importante et sans pour autant sauter de pôles, on peut naviguer parfois jusqu'à 30 à 40° angulaires de part et d'autre de la position de repos. Avec le disque codeur à 20 secteurs, on aurait donc des impulsions correspondant à ces oscillations (Une à deux potentiellement).

Alors finalement cela remet tout en question, mais comment traiter ce nouveau problème ?

La première remarque est de considérer les secteurs du disque codeur comme trop nombreux dans la version d'origine à 20. Une solution à ce problème serait d'aller vers quelque chose de plus faible et donc d'essayer 10 ce qui donnerait tout de même 180 impulsions par litre, ce qui resterait tout juste acceptable et limite utile pour réguler.

Mais cela suffirait-il pour éviter des oscillations ? Absolument pas ! Les oscillations resteront, mais leurs actions seront moindres au niveau comptage et on risquera moins d'erreurs de ce type.

Que faut-il donc de plus ? Simplement amortir ces oscillations, et le mieux aurait été de garder l'intégralité du totalisateur qui assurait de lui-même l'amortissement, mais cela est impossible avec l'utilisation du disque codeur qui doit trouver sa place pour réaliser facilement la lecture avec LED et photo transistor. (Cela nécessite de retirer tous les engrenages et les galettes du boîtier totalisateur)

Comme c'est physiquement impossible de garder les engrenages à cause du disque codeur, alors il faut crée un frottement sur l'axe du disque codeur en cas d'oscillations rapides. Cela ne va pas trop changer la précision, puisque ce sont des fréquences en principe impossibles en fonctionnement normal.

debi09Mais on peut utiliser le principe du régulateur à palette et 4 palettes très légères, solidaires de l'axe permettent un frottement d'air et si cet amortissement n'est pas suffisant, il atténue un peu les grandes amplitudes et a l'avantage de la simplicité et de la régularité pour une masse très faible. (photo ci-contre).
Cependant à la lumière des autres essais qui suivent, le poids de ces palettes associé au couple nécessaire est un obstacle qui augmente l'inertie et donc les oscillations ! Solution ou Erreur ?

Une question importante cependant, est de savoir si ces oscillations continueront lorsque le compteur sera réellement en eau ?
Eh bien à priori oui et non. Le problème n'est pas dans le compteur lui-même (Partie chambre de mesures) mais sur le manque d'amortissement dans le totalisateur.
Cependant les variations au niveau de l'aimant de la chambre de mesure ne seront jamais si abruptes comme on peut le faire manuellement sur le seul totalisateur, car les variations hydrauliques  participent de façon importante à un amortissement préalable, aussi on peut s'attendre à de plus faibles oscillations et peut-être même à leurs extinction complète ?

C'est à vérifier et je ne pourrai pas le faire maintenant, car c'est tout un montage hydraulique à préparer et c'est long à faire........   Je l'ai fait mais c'est encore incomplet ! Voir  §5.2 Essais réels

Que le compteur soit en eau, ou pas, pourrait donc changer le problème.
On peut penser qu'avec l'eau dans les différentes parties du piston rotatif, dans les parties amont et aval du compteur, les oscillations éventuelles  seraient réduites seulement au jeu fonctionnel de la transformation du mouvement rotatif avec la glissière chargée de cette conversion, c'est-à-dire très très peu, et bien loin des "extravagances" constatées sur le totalisateur…

(Une précision déjà connue au niveau AEP est que ces types de compteurs volumétriques supportent mal les fortes variations dynamiques de pression (Débits), et on n'est donc pas trop restrictif avec cette particularité bien délicate à gérer)

debi10Pour conjurer tous ces mauvais sorts, il y a aussi la solution de modifier le disque codeur en le rendant optiquement dissymétrique, ce qui pourrait donner un signal plus symétrique et  donc diminuer un peu les CONSÉQUENCES "signal" de ces oscillations.
(Après essais, le passage d'un disque symétrique à 3/4 occulté est trop important et il aurait fallu un rapport beaucoup plus faible, ce n'est donc pas à faire).

Enfin pour augmenter la pente des variations lumineuses, je vais aussi peindre en noir l'intérieur du totalisateur pour éviter toute lumière incidente sur la cellule. (Sauf le logement de l'aimant, fond et côtés)

Pour poursuivre, je vais tout de même garder pour l'instant les 20 impulsions et ma résolution du degré angulaire par litre d'eau. Il sera temps aux essais réels en eau de changer le fusil d'épaule et de réduire le nombre de secteurs à cause des oscillations (Si elles ont toujours autant d'acuité).

Pour amortir il reste encore une solution que je n'ai pas essayée et qui serait d'utiliser l'ensemble des aimants comme champ tournant autour d'un bobinage fixe en court-circuit ou en charge sur une faible résistance. Ce serait une sorte de transformateur utilisant le di/dt et créant ainsi un amortissement.
Cette idée un peu plus longue à mettre en oeuvre sera délicate à implémenter du fait des champs magnétiques très  concentrés sur les faces en regard, mais aussi par le manque total de place sur SAPPEL et très limité sur ACTARIS.
Cette solution me plairait beaucoup par sa simplicité mais cela serait-il efficace ? Cet article ne sera donc jamais terminé ? Ce sera pour plus tard !


5 Conclusions

On voit maintenant que le succès d'une telle opération parait un peu incertain ou du moins aura quelques restrictions de dynamique, et qu'il sera peut-être difficile d'établir un amortissement assez fin et restant constant.

debi12Voici le tout petit montage qui a été utilisé pour les différents essais. Je le présente tout de même, mais il n'y a pas de quoi casser la "baraque".
(Schéma identique aussi pour les essais en IR)

Cependant le comptage semble cette fois correct, mais avec une consommation de 4 mA pour la LED !!!
Pour réduire cette consommation il est possible de scanner au rythme de la milli seconde et d'éclairer à ce rythme la LED, ce qui permettrait de réduire cette consommation moyenne, mais comme cet appareil n'a pas vocation à être en solo sur une installation, je ne ferai pas à priori l'effort de cette réduction de consommation, mais cela reste possible.

A chacun de voir ce qu'il est en mesure de réaliser et de faire aboutir son projet à la lumière de mes essais.
J'ai pour ma part préféré utiliser du matériel standard sans utiliser des disques codeurs existants notamment sur des imprimantes, scanners ou autres petits appareils du commerce.
Une bonne vieille LED de 5MM haut rendement et une BPX81 donnent de bons résultas de détection sans aucune amplification ou mise en forme.
Mais est-ce bien la seule solution ? Réponse dans quelques lignes...debi11

Je suis persuadé que le signal peut attaquer directement une entrée de PIC, et c'est à vérifier aussi.
Pour ma part je vais encore réfléchir, et pour commencer j'ai ouvert un vieux compteur de type vitesse "noyé", et je constate que c'est encore plus difficile, d'autant que l'on ne pourrait mettre aucune électronique à l'intérieur. Seule possibilité : des aimants, et encore, car tout est loin des parois ! (J'ai regardé le rapport de démultiplication de ce modèle SOCAM qui est de 26, et donc assez moyen)

Que vous ayez choisi l'une ou l'autre des marques de compteurs, pour mesurer des débits faibles, vous allez être obligés de modifier, en cassant la coiffe des compteurs qui garanti l'instrument de  mesures et permet de libérer le totalisateur. Aussi je préfère le rappeler encore une fois, une telle modification est interdite sur votre compteur d'abonné !!!

(Vous ne pourrez réaliser cette modification que sur un compteur de rebut ou d'occasion ou de récupération, qui ne pourra plus être utilisé en tant que compteur "normal" et instrument de mesures).

La modification consiste donc à enlever la coiffe du compteur soit en glissant un feuillard rigide pour échapper aux ergots, soit en cassant littéralement cette coiffe en commençant par le bas. (Il faut également chauffer un peu pour dilater le plastique et à la limite le ramollir quelque peu.

Le compteur est maintenant opérationnel pour compter les tours de piston et non des litres, mais attention…Ce n'est pas terminé…!

Avant de pouvoir accéder aux tours il faut scier le totalisateur juste au dessus de la soudure du socle et du couvercle transparent, pour démonter ce qui ne servira plus dans notre application et pouvoir par la suite loger le disque codeur, et la ou les diodes ainsi que la LED.

L'aimant d'entraînement du totalisateur est un tore et quelques essais indiquent que l'aimantation n'est pas si évidente que cela. Cet aimant devra être laissé en place, et le disque codeur en sera toujours solidaire. Cela garantira (Un peu) les caractéristiques métrologiques de sensibilité et de volume d'origine.

Le disque codeur sera simplement issu d'une impression sur transparent et sans aucun autre support rigidifiant. Il sera simplement pincé entre le plastique de l'aimant et l'axe qui coulisse. L'épaisseur du disque codeur est importante car autrement, par l'absence de dépassement suffisant de l'axe, l'aimant frotterait sur le fond du boîtier totalisateur...
Le disque codeur sera verni côté émulsion pour mieux le protéger d'éventuelles rayures. Le perçage du trou de l'axe sera obligatoirement fait à l'emporte pièce pour ne pas laisser de sur-épaisseur ou éviter de voiler la rotation.

L'intérieur du totalisateur sera peint en noir, (sauf le logement de l'aimant, ce qui créerait une sur-épaisseur aussi bien sur le fond que sur la face latérale circulaire)

Dans le fond du totalisateur sera placé un petit "U" en laiton supportant le photo transistor et la LED sur de très petits circuits collés sur le "U"
Par le dessus sera placée la LED alimentant le photo transistor.
Tous ces éléments sont malheureusement collés à la colle cyanoacrylate faute de place.
Les résistances de la LED et du photo transistor seront placées sur ces micros circuits imprimés (bandes simples).

Les tops pourraient être entrés dans une électronique adaptée qui mesure un débit.
Faut-il développer une électronique spécifique pour faire les calculs en Litre/heure ? 
Transmettre sous un format particulier à un système hôte ?
Ou plus simplement envoyer directement ces tops à un système (Prendre en compte également la distance !)? C'est toutes les questions !
Les valeurs sont telles que si l'on souhaite obtenir un débit toutes les secondes on ne peut pas compter les tops, mais seulement mesurer le temps entre deux tops.

Sur un système hôte, le nombre d'impulsions pourrait être une perturbation importante en temps, et de ce fait, il me semble préférable de concevoir une électronique de débit spécifique. Mais sous quelle forme transmettre l'information, et suivant quel protocole, tout cela reste à définir et à la discrétion de chacun.

Autant dire qu'il reste encore pas mal de "pain sur la planche".

A ce stade de l'aventure, je crois que le plus important est d'arriver à une solution fiable, et n'affectant pas trop la dynamique, ce sera déjà beaucoup.

Encore une petite surprise…
Après avoir essayé ce débitmètre avec SAPPEL et avec son totalisateur ayant été dépouillé de tous ses pignons et galettes, mais ayant gagné photo transistor et LED, j'ai bêtement essayé de placer ce totalisateur SAPPEL sur la chambre de mesures ACTARIS et chose stupéfiante ça rentre et ça fonctionne, et peut-être même un peu mieux.
Certes il faut caler un peu relativement à la surface bombée, mais c'est le seul embêtement !

Alors cette solution SAPPEL/ACTARIS modifierait pas mal les données, car cette fois ce ne sont plus 360 impulsions mais 600 que l'on va récupérer ! Rappelez vous 30 tours sur ACTARIS, et 20 secteurs optiques=600 !

Le problème est qu'il faut 2 compteurs pour faire un débitmètre, mais est-ce le prix à payer pour un nombre d'impulsions élevé ?
Quoi qu'il en soit, la solution SAPPEL/SAPPEL fonctionne aussi, mais je crois que je vais sérieusement explorer la solution ACTARIS/ACTARIS... Et tout de suite, au paragraphe qui suit !

5.1 Solution ACTARIS/ACTARIS

Ainsi que je le pensais, il est effectivement possible de modifier le totalisateur ACTARIS pour en faire un débitmètre, et en plus sans artifice particulier au niveau mise en oeuvre, de placer un capteur fourche collé dans le fond du boîtier totalisateur, juste dans la rainure...
Mon choix initial avait été trompé par l'ossature blanche dont je n'avais pas compris immédiatement l'intérêt et la relative facilité pour implémenter un disque codeur ainsi qu'un capteur fourche.
(Pour sortir les ergots, il faut déformer un peu cette partie en faisant attention de ne pas casser les pions de centrage, puis de sortir le 3ème point à l'arrière...)

Cependantdebi13, le disque codeur devra malheureusement être collé sur l'axe porteur de l'aimant du totalisateur et c'est peut-être aussi pour cela que je n'avais pas choisi cette solution (Solution souvent irréversible).
Mais avec un peu de dextérité, le collage est facile à réaliser, mais ne devra être fait qu'une seule fois en prenant comme référence la très petite surface de la tête du pignon. (Maintenir collé avec une entretoise en pression quelques instants).

Mais on a vu que les IR sont bloqués par du papier blanc (ou noir) et qu'ils traversent allègrement  l'encre noire d'une imprimante jet d'encre (EPSON).

C'est à dire que le disque codeur sur transparent avec jet d'encre, ne fonctionne pas. Alors j'ai décidé de faire un disque codeur en circuit imprimé souple avec un transparent et de la feuille de cuivre (Voir ce futur article).

Cette possibilité a finalement donné d'excellents résultats et même moins d'oscillations. Si vous ne pouvez pas faire de circuit imprimé souple, alors il vous reste à faire un transparent sur imprimante laser, car le toner est étanche aux IR.

Voici la photo (ci-dessus) du résultat avec le disque codeur en circuit souple et le capteur fourche IR lui aussi collé !
Notez que vous avez -peut-être- aussi la possibilité d'utiliser d'autres types de codeurs sur fond blanc avec des capteurs opto par réflexion...
(Le disque codeur devra être symétrique comme celui dans le totalisateur et non comme celui à droite sur la photo, mais les derniers essais montrent une légère dissymétrie, aussi prendre 8° pour le transparent et 10° pour l'opaque seraient une bonne solution à expérimenter en lieu et place de 9 et 9°)

J'indique également que le tonner d'imprimante laser est opaque aux IR et que c'est certainement la solution la plus simple pour faire ce type de codeur pour IR. C'est à essayer ! J'ai fait un PDF de ce fichier que vous pouvez télécharger codeur_ACTA3 , mais ce codeur fait 22mm de diamètre et n'a pas encore été essayé.

Voyez également cet article à paraître, sur la fabrication de circuits imprimés souples qui décrira plus précisément comment réaliser un tel disque codeur en cuivre.

5.2    Essais réels en eaudebit12

Finalement je n'ai pas osé laisser partir l'article sans un minimum de vérifications au réel et j'ai bien fait, car les résultats sont à la fois bons et surprenants.

(Premier point, un montage est nécessaire pour ne pas gaspiller l'eau du robinet et permettre de fonctionner suffisamment longtemps sans alourdir la facture d'eau...)

J'ai vérifié principalement la solution avec fourche IR sur ACATRIS. J'ai tout de même essayé aussi la solution SAPPEL/ACATRIS avec pratiquement les mêmes observations.

Quel montage ? C'est sur la base d'une vieille pompe de vidange de machine à laver que je croyais étanche, de 2 compteurs en série, clapet et vanne de réglage du débit, avec une petite bâche constituée d'un bidon que cet ensemble a été essayé.
Il est possible de sourire, mais c'est pourtant un temps assez long pour arriver à cette vérification qui n'est pas complète, et qui apporte encore des questions complémentaires.

La première vérification consiste effectivement à contrôler la période du signal pour un débit de 1 litre en une minute. L'essai est correct mais on constate du jitter (gigue ou variations rapides) mais les valeurs moyennes sont correctes. Voir en fin de § des explications sur cette instabilité.debit13

Le deuxième essai a consisté à arrêter brutalement le débit pour voir ce qui se passait ... Il y a effectivement des oscillations, mais de faible amplitude, et qui à priori sont plus faibles qu'un pas du disque codeur.
De plus avec un disque codeur de diamètre 28 mm, les oscillations en eau sont pratiquement nulles.

La troisième opération a consisté à faire divers essais de débits et dans ce montage la vitesse maxi correspond à 600 L/h avec une période du signal de 10ms. C'est le maxi de la pompe associée au circuit et à ses pertes de charge.

En débit mini j'ai pu mesurer jusqu'à environ 30 s de demi période soit 1 période complète en 60 secondes, ce qui correspond à 1.66ml soit 0.1 L/h, ce qui est un très faible débit.

Quels autres enseignements tirer de cet essai ? et en particulier de l'instabilité du signal ?debit14

Cette instabilité n'est pas vraiment le terme exact, car le signal reste correct mais a du jitter.
Ce jitter peut avoir 2 origines distinctes mais pour lever l'incertitude, il me faut changer de modèle d'alimentation en passant soit sur le réseau public, soit sur le surpresseur, et comme c'est l'hiver, c'est délicat de sortir l'alim et l'oscillo, avec de l'eau partout.
La première éventualité est que ce jitter soit causé par les pales de la pompe, ce qui est tout à fait possible.
Il est exact que chaque coup de pale de cette pompe donne une pression ponctuelle qui augmente légèrement le débit etc...Cela peut donc entraîner du jitter.
La deuxième possibilité est cette fois due à la liaison magnétique qui est vue comme un "élastique" qui se tend et se détend au fil des frottements et/ou des coups de pales.
On peut également ajouter la régularité même du disque codeur qui, s'il parait correct de visu, a certainement quelques défauts.

Ce jitter est certainement le mix de ces possibilités. Pour lever le doute, il faudrait alimenter par le réseau public et voir si ce jitter subsiste.

debit15Que peut-on dire de plus... que le système de compteur utilisé est capable de mesurer de très faibles débits, mais ça on le savait déjà par les notices des constructeurs. Cette fois c'est vérifié au réel.

 Je vous invite également à voir les oscillogrammes (figés par le scope bien évidemment) pour différents débits.

 

debit16

 

Cette petite photo n'est pas tout à fait identique à celle du début de paragraphe, car le totalisateur est cette fois de marque SAPPEL et est monté sur une embase ACTARIS et ça fonctionne, mais peut-être avec un peu plus de jitter ? (à évaluer).

 Le mot de la fin...

Pour innover un peu, j'ai tout de même fait deux petites vidéo pour montrer le

test du disque codeur incrémental en rotation sur SAPPEL/ACTARIS

 

et pour montrer également le jitter au scope.

 

(Désolé pour les Vidéos qui ne sont pas "terribles", mais c'est mon tout premier essai de vidéo. J'en ferai peut-être un peu plus par la suite si c'est vraiment nécessaire, mais c'est un peu contraignant de mise en oeuvre et difficile quand on n'a pas 4 mains !).

Aujourd'hui je pense que je vais m'orienter vers la solution ACTARIS/ACTARIS avec 600 impulsions/litre
En toute dernière conclusion cette fois, je crois que le nombre de secteurs du disque est juste ce qu'il faut, car après je pense que les temps de montée et descente du signal seraient prohibitifs avec des capteurs standard IR
Monter jusqu'à 1000 impulsions pour avoir un "compte rond" n'est pas possible, car il faudrait 33.33 secteurs !
Je pense que l'on pourrait monter plus haut, mais avec cette fois une détection en quadrature pour comptabiliser les retours et les fluctuations de la liaison par aimants et avec des capteurs IR à fenêtre et une électronique de discrimination.

Je ne le ferai pas, mais si vous voulez vous lancer sur le sujet cela m'intéresse...

debit185.2    Derniers essais en eau

 

Quand je vois des anomalies, j'aime bien essayer d'en découvrir l'origine, et c'est ce qui m'a finalement poussé à terminer mes essais avec cette fois une mesure sur un circuit sous pression sans pompe, de façon à déterminer l'origine du jitter entre les pales de la pompe ou la liaison élastique.
J'ai utilisé un surpresseur avec redirection de l'eau dans la citerne ainsi seule l'énergie du pompage (intermittent) est perdue.
(Cette solution est particulièrement complète, car on dispose ainsi des possibilités avec ou sans pompe)

Je ne ferai les essais que sur ACTARIS pour garder le maximum d'impulsions .

Les découvertes sont très intéressantes et multiples. Je commence par les plus faciles...

1- J'avais évoqué l'amortissement par un bobinage en court-circuit. Après avoir mesuré de très faibles tensions sur un tel bobinage multispires placé au plus près de l'aimant totalisateur, j'ai changé de stratégie et décidé de faire une simple boucle en court-circuit avec du cuivre de 2.5² et placé au fond du totalisateur, car mécaniquement c'est très facile.

debit19Cet essai n'a pas été significatif et je n'ai pas pu confirmer ni infirmer une quelconque amélioration du jitter. Je laisse néanmoins cette "spire de Frager" en place, car on ne sait jamais !

2 - J'ai ensuite réalisé ce montage sur surpresseur, ce qui est intéressant à plusieurs points. Le montage m'a permis d'éliminer l'hypothèse du jitter dû aux pales de la pompe, puisqu'avec ce nouveau montage, et sur la seule pression du ballon, le jitter est toujours présent !

De plus lors d'un démarrage de la pompe, le signal avait toujours le jitter. J'ai pu observer que le manomètre de pression assez "frétillant" n'induisait pas (à priori) de jitter supplémentaire (réellement actif cette fois à 2 à 3.5 bars, car sur la pompe de machine à laver il était juste "en décoration" !).
Je pense que la fréquence des variations de pression dues à la turbine de la pompe de surface est trop élevée pour avoir des conséquences directes et que cette fois c'est aussi un indice que je vais développer ci après.

En effet je pense que la liaison magnétique entre la chambre de mesure est le totalisateur est l'image parfaite d'un poids fixé à un élastique et que l'on anime verticalement. Le disque codeur  bouge dès que les forces magnétiques dépassent la résistance des frottements et l'inertie de la masse de l'axe porteur de l'aimant et va se placer au mieux de l'attraction polaire, mais à cause de sa masse (même très faible) il va dépasser ce point, aussi il va avoir un pseudo arrêt ou du moins un freinage. (le pendule !)

C'est donc cette liaison élastique qui est la source principale de ce jitter. Que faire ? En premier lieu, il faut tout de même dire que ce jitter n'a pas un caractère de variation à 100% du débit, mais qui évolue de 0 à 40% au maximum. Certes cela peut paraître beaucoup, mais sur de tels faibles valeurs de débit, je considère cela comme acceptable.
Ce jitter impliquera donc de faire plusieurs mesures et d'établir une moyenne. La mesure intiale permet de lancer le régulation pour une consigne "assez proche", et la moyenne quelques secondes plus tard, permettra donc d'affiner la première mesure, et permet de toutes façons de commander une régulation et d'affiner par les moyennes calculées en séquence, mais il y a aussi d'autres pistes.

J'ai également essayé de diminuer les frottements en huilant très légèrement l'axe du disque codeur au risque d'attaquer le plastique... Mais je n'ai pas relevé de changements significatifs.

Si ACTARIS a mis un premier pignon avec un axe très petit, ayant une masse extrêmement faible (absence d'un axe traversant complètement le totalisateur), c'est qu'il y a une raison ! La raison pourrait être la masse du premier maillon démultiplicateur, même si des questions de place peuvent aussi intervenir !

Alors dans mon cas j'ai ajouté un couple résistif très important par le disque codeur en feuille de cuivre (masse) et en plus ayant un diamètre important donc un couple résistif élevé. Alors je vais encore réduire le diamètre du disque au maximum, et si je peux remplacer le disque par un transparent issu d'une imprimante laser, ce serait encore mieux.

Je termine donc cette fois définitivement cet article à facettes multiples et variées et j'arrive à la conclusion que je vais pouvoir utiliser ce débitmètre ACTARIS/ACTARIS moyennant quelques précautions et petites modifications.
Les oscillations constatées en statique sont pratiquement éteintes en situation réelle en eau par l'amortissement hydraulique. Ce point était préoccupant, mais il est acquis maintenant!
L'utilisation d'une fourche IR est tout de même préférable car elle s'adapte parfaitement dans la rainure des totalisateurs ACTARIS.

 

Enfin en dernière campagne d'essais, j'ai essayé un disque codeur réduit de diamètre 28mm en remplacement de 40mm, et si je n'ai pas remarqué de différences sensibles dans le jitter, il y a pourtant une grande différence dans la fréquence beaucoup plus élevée des oscillations en mode statique.
(Vidéo ci-contre).
J'ajoute encore un élément totalement oublié qui figure sur les premiers disques, d'avoir laissé le centre en cuivre pour alourdir un peu plus !!! (Cela est corrigé sur le PDF du nouveau disque de 22mm).

(Mes tous premiers essais sur SAPPEL étaient réalisés avec un disque de 45mm beaucoup trop grand !)
Cela signifie que l'amplitude du jitter en dynamique serait théoriquement plus faible puisque la masse est réduite, mais je ne peux malheureusement pas le quantifier par les mesures.

Cette fois je pense que l'origine de l'essentiel du jitter est la liaison magnétique (de type élastique) associée aux très légères variations des frottements.

J'ai également remarqué que le signal reste un peu dissymétrique (diamètre 28mm) et qu'il y a encore une fois lieu de rectifier ce petit problème dont l'origine peut être un manque de saturation du photo transistor qui maintient une tension de déchet de 1V sur 5 volts d'alimentation, mais tout autant de diminuer légèrement les angles du disque codeur pour la partie transparente (saturation). A voir sur le disque de 22mm.

Attention, car en diminuant le diamètre, le signal évolue aussi car l'éclairement reste présent sur une partie et les signaux ne sont plus carrés et il y aura lieu de faire une mise en forme.

Le plan de cet article a largement été "malmené" au fil des découvertes aussi soyez indulgents pour cet aspect un peu décousu, mais ça a au moins l'avantage d'être "vivant" !

Ce sujet m'a beaucoup intéressé et j'avoue ne jamais avoir regardé d'aussi près les compteurs d'eau sous cet aspect de l'entraînement magnétique si "bateau" à priori, mais pas si simple qu'il n'y parait !

Alors bonne attraction !

lokistagnepas


30 janvier 2016

CAPTEUR 3 fils pour Compteur d'eau ITRON

CAPTEUR 3 fils pour Compteur d'eau ITRON

ITRON1_0

1    Présentation du montage
1.1    L'absence ULPWU sur PIC 12F675
2    Programme et Schéma
2.1    Opérabilité
2.2    Programme
2.3    Le programme "ULPWU" du 12F675
2.4    Schémas
2.5    Programmation du PIC12F675
3    Les réglages
4    Conclusions

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->
Les questions correctes en fin d'un article recevront toujours une réponse, mais pas les questions par "CONTACTER L'AUTEUR" qui n'auront pas de REPONSE (car je suis obligé de répondre par mail).
A voir aussi  en colonne de droite (lien direct) ------> les articles "BONJOUR" ainsi que "INFOS rapides"... Il est déconseillé d'indiquer dans les commentaires ses coordonnées (mail, adresse ou téléphone).
Ce blog est modéré et vous pouvez demander simplement en tête de question à ce que vos informations restent confidentielles si nécessaire. Rien ne sera publié, mais ma réponse sera faite sur l'article correspondant (et non par mail).

 


 
Avant propos


ITRON, ACTARIS et SCHLUMBERGER sont des marques de compteurs d'eau déposées et j'utiliserai ITRON de préférence qui est plus court, et pour l'ensemble de ces marques.

"Cyble" représente le petit secteur brillant comptant les litres sur les compteurs de ces marques, c'est aussi un nom déposé.

Les lecteurs des ces sujets reconnaîtront bien entendu la très forte similitude du schéma avec la tête radio pour compteurs ITRON, et c'est bien le cas, mais il y a tout de même des nouveautés !

Pourquoi encore un article qui fera un peu redondance puisque la tête radio déjà décrite pouvait réaliser la même chose avec la sortie Top_Index déjà prévue.

C'est dans le but bien précis d'avoir un CAPTEUR 3 fils que ce nouveau montage a été réalisé, dont la fonction est seulement de transmettre, non pas un index, mais un TOP COMPTEUR pour chaque litre.
Beaucoup d'entre vous ont des systèmes spécifiques et n'ont rien à faire de la radio.
De plus ce système est encore plus économique avec encore moins de composants, et a une autonomie supérieure. Il peut de plus être alimenté par piles si nécessaire.
Il a aussi un rapport cyclique du signal de sortie meilleur, représentant plus exactement la rotation de la Cyble.

Pour moi aussi je m'étais résolu à ce dernier développement, dans l'optique de ma régulation solaire actuelle en pensant cette fois à une régulation du circuit primaire. Ce point avait été écarté car je n'avais pas encore développé ces dispositifs à courants de Foucault à l'époque.

Pourtant ce montage une fois réalisé ne me permettra pas de l'utiliser pour ma régulation solaire, car les débits sont beaucoup trop faibles pour que l'on puisse véritablement réguler en un temps suffisamment court relativement à l'inertie du circuit primaire.

Alors dans cette optique, on se tournera vers un prochain article qui avec les mêmes compteurs (à modifier) permettra une meilleure précision que le litre, en un temps de l'ordre de la seconde à vérifier, et d'en faire un débitmètre...
Pour l'instant on se bornera à mesurer un débit sans réguler.

Ce capteur plus simple pouvant être connecté à un datalogger ou autre automatisme permet de faire des mesures ou des études statistiques de consommation, et cette utilisation m'intéresse beaucoup pour débusquer des anomalies d'installation.

(L'autre article à venir, décrira le principe de tous les compteurs dit "sec" associé à une application pour faire une régulation. Il s'agira de l'entraînement magnétique de tous les totalisateurs, qui permet de faire des mesures plus précises, mais qui a le gros désavantage de nécessiter de modifier le compteur initial, et n'est donc pas applicable sur les compteurs réseau AEP (Attention c'est interdit !).

Vu que cela a été largement développé dans les autres articles, je vais aller très vite dans la description puisque le cœur du montage est constitué de la self et du principe associé qui donne toute satisfaction.

(Le montage radio qui était en tests a maintenant environ 2 mois d'utilisation réelle sans aucune erreur de volume. Je considère donc le principe comme tout à fait opérationnel et fiable).

Comme j'ai souvent la tentation de faire mieux, j'ai tout de même ajouté quelque chose de très utile pour ceux qui sont intéressés par un report d'index (Affichage extérieur des mètres cubes pour la facturation par exemple), j'ai inclus dans ce programme la possibilité de faire des tops d'index à chaque M3. Il sera également possible de faire n'importe quel facteur de division comme 10 Litres 100 L ou même 1234 L !

Ce mode est paramétrable dans l' EEPROM du PIC ce qui permet de ne pas toucher au programme. Cette possibilité avec les M3 permet de compter jusqu'à 65535 M3 bien entendu.
Pour l'affichage il faudra utiliser un petit compteur CMOS ou peut-être même un compteur de vélo (voir l'article) que l'on peut trouver pour pas cher.

Il y a également d'autres petites facilités et notamment le contrôle ou non des fuites.

La consommation est ridicule et même si le montage 3 fils est prévu en alimentation externe il fonctionne également avec 3 piles pour de nombreuses années. (Deux piles peuvent suffire avec cependant une autonomie plus faible).

L'autre possibilité concerne cette fois les faibles débits et fera l'objet de l'article suivant.

1 Présentation du montage

Ce dispositif est prévu cette fois avec un très petit PIC (8 pins) très bon marché, le 12F675 que vous avez déjà vu dans certaines de mes réalisations.

Le montage est un capteur 3 fils rassemblés sur le connecteur J2 comprenant la masse, la tension externe d'alimentation de 3 à 10V (jusqu'à 14V éventuellement), et la sortie des Tops Index sur un Open Drain.
La valeur de l'index est à écrire en EEPROM (éventuellement, car ne sert qu'en cas de relecture de l'EEPROM pour vérification) au moment de l'installation dans le SYSTÈME HÔTE recevant les tops, puisque c'est ce système qui assurera cette gestion (et non plus le capteur).
Il est possible d'alimenter sur piles (3 piles R6 ou LR03 de 1.5V) ce montage dont l'autonomie sera encore plus importante que les montages radio.
(Vous pourrez aussi mettre une pile lithium de 3.7V un peu fatiguée sans aucun problème).

Une correction par rapport au montage radio est l'adjonction d'un vrai mini connecteur pour ICSP, car c'est réellement nécessaire pour éviter tous les branchements hasardeux (J'ai pour l'instant échappé à la "cata", mais je vérifie X fois !) Un "nez de carte" ne coûte rien et c'est bien pratique !

Pour refaire un petit point sur les impulsions, rappelez vous que la self n'est pas la seule cause d'un manque d'oscillations amorties, car le condensateur C1 a aussi une part importante et quasi identique à celle de la self pour ce fonctionnement très particulier.
Il a aussi un facteur de qualité Q, d'égale importance à celui de la self.
Un condensateur à cette fréquence inchangée de 100KHz est aussi une "bête à coefficient de qualité"…!

La partie oscillations est inchangée, et quelques emplacements vides sur le CI avaient été prévus "au cas où", mais au final leur place a été récupérée pour une autre utilisation. Ils n'apparaissent pas sur le schéma.

Dans le principe, c'est toujours l'entrée T0CKI qui compte les crêtes des oscillations dans le TIMER 0. Le fonctionnement est en hystérésis avec des valeurs cadrées en température.

En ce qui concerne le temps, il n'y a pas d'ULPWU en natif sur ce PIC (Ultra Low Power Weak Up), mais pour ne pas consommer de trop on se contentera d'un principe proche mais sans l'ULPWU "officielle", en procédant de la même manière, certes ce sera moins précis et plus aléatoire en précision qu'une décharge contrôlée.
R4 et C4 définissent la période totale, du réveil jusqu'à la fin des calculs et la mise en SLEEP.

Une information cependant sur le circuit RC de l'ULPWU qui fera l'objet d'un paragraphe complet, car après une semaine de recherches, j'ai enfin trouvé la raison d'une absence de Wake_up …

Mais au diable la précision, car on n'en a absolument pas besoin à ce niveau.
Pour résumé le principe général, Le PIC sera actif durant 500µs pour compter les oscillations dans le TIMER 0 par T0CKI. Ce temps de 500µs sera obtenu par le TIMER 1 puisque le PIC sera obligatoirement actif à cet instant.
Ce choix  est motivé par la fréquence élevée qui ne permettrait pratiquement aucun gain de temps de fonctionnement du CPU.

L'écart de temps entre périodes de 500µs sera donné par GP1 avec un "pseudo ULPWU" qui générera le réveil du PIC toutes les 100ms. Ce temps devra être plus petit ou égal à 100ms pour ne pas perdre de tops en fonction des débits.
Ce temps de 100ms sera affecté par la température, mais cela reste peu dramatique car ça va dans le sens d'une plus grande vitesse de rotation compteur….

Une petite explication sur T2, l'open drain de sortie… La résistance R9 est seulement là en cas de court-circuit pour limiter le courant du MOSFET.
Une LED de TOPs sera alimentée par le dispositif externe, et son choix de couleur et de courant dépendra de la source externe que vous utilisez. (Le rouge est souvent nécessaire par sa faible tension)
Cette source externe sera impérativement utilisée pour la LED D1, pour réserver une large autonomie au montage lorsqu'il est alimenté sur piles.

Dans le cas d'une alimentation type capteur 3 fils, le strap SD3 devra être mis pour alimenter le capteur entre 2.7V et 10V.

Les autres straps SD1,SD2, SD4 devront être mis après avoir programmé par ICSP le PIC. Ces straps peuvent être constitués d'une simple goutte de soudure, ou d'un petit bout de fil plié à l'équerre, ce qui permet de le retirer facilement lors de la mise au point, mais pour ceux qui le réaliseront cela n'a que peu d'importance puisqu'en principe ils n'auront à faire les liaisons qu'une seule fois.
(Le petit bout de fil est réellement très pratique car après plusieurs dizaines d'aller retour en programmation, le circuit n'a pas encore été décollé ! et pourtant le circuit n'est pas des plus réussis)

Il n'y a pas assez d'I/O pour pouvoir afficher un problème de tension des piles (ou autre), Aussi la LED D1 sera allumée en permanence lors d'une tension trop faible des piles. En effet il faut signaler ce problème, sinon cela ne servirait à rien de mesurer cette tension des piles pour ne rien en faire. Cela affaiblira volontairement plus rapidement encore la tension.

Une LED D2 haut rendement a été ajoutée mais pourra être éventuellement supprimée surtout si vous fonctionnez sur piles. Son utilité permet en premier lieu de s'assurer que le programme tourne normalement. Une impulsion de 500µs toutes les 100ms, faiblement visible et avec un courant de 100µA n'impacte pas outre mesure l'autonomie.
De plus cela permet la fixation du potentiel sur la gate du MOSFET T1, et évite une commande parasite lors de la mise sous tension. Mais une fois que tout fonctionnera rien n'empêche de couper cette liaison et même de remplacer la LED par une résistance de quelques Mégohms pour continuer de fixer le potentiel.

La tension des piles (ou de l'alimentation) sera mesurée seulement toutes les 8 heures environ par mesure d'économie d'énergie. Le condensateur C7 mémorise la tension des piles, car le pont diviseur a des valeurs beaucoup trop importantes pour pouvoir utiliser les entrées analogiques du PIC sans cet artifice.
La tension maxi du pont est de 10.24V ce qui donnera 2.5V en entrée du convertisseur A/D (rapport ¼)

Une particularité à ce niveau, au vu de la constante de temps très importante est, que lors d'une mise sous tension initiale, il faut attendre avant de faire une mesure significative.
Dans cet esprit, le compteur des heures est positionné à 23 heures 55 minutes, ce qui permettra une mesure seulement 5 minutes plus tard ce qui laisse largement le temps au condensateur C7 de se charger et surtout de terminer la programmation du PIC (On verra pourquoi !)

Autre particularité découlant de l'absence de radio, les variations de courant dans le montage seront moins élevées que sur le montage radio mais garderont une "petite" dynamique de quelques nano Ampères jusqu'à 400 µA représentant respectivement le sommeil du processeur puis son activité.
 
Pour avoir exactement 1024 pas pour 10.24 Volts on ajustera la résistance R7B (Au besoin). Dans le cas de tensions supérieures à 10V, voire 14 Volts ou plus, une alimentation sur piles et un pont R6/R7 adapté seront nécessaires. Je me suis limité à 10.24V pour une meilleure précision.
Ceci sera souvent le cas avec les automates alimentés en 24V. Dans ce cas l'alimentation par piles est impérative, car la régulation par le MCP1702 ne peut pas dépasser 13.2V de tension d'entrée.

1.1 L'absence ULPWU sur PIC 12F675

Bien entendu ce très petit PIC 12F675 n'a pas cette fonctionnalité très intéressante pour limiter la consommation. (ULPWU=Ultra Low Power Weak Up)
Le principe reste cependant très simple dans l'esprit à reproduire sans la décharge à courant constant, mais….

Mais il y a des problèmes insoupçonnés qui relèvent de la structure interne du PIC considéré. Celui-ci, par de nombreux "topiques" est cité sur le Net comme ayant des difficultés avec le SLEEP et le Wake_up. Tout cela sans parler des problèmes de dérive en température et de non linéarité.

J'avais déjà eu de tels problèmes avec d'autres montages mais j'avais attribué cela à ma relative inexpérience, mais là ce n'est plus le cas, car c'est un problème clairement identifié, et bien que l'on puisse critiquer le fait de tirer du courant interne au PIC pour décharger le condensateur, le franchissement du seuil bas ne devrait pas produire d'anomalies au niveau INT.

(C'est le même phénomène qu'une entrée en l'air qui peut consommer du courant)

Le PIC reçoit bien une interrupt lorsque le seuil logique est franchi, mais le réveil semble seulement partiel et surtout assez incompréhensible, car certaines instructions sont réalisées et d'autres pas.

(Pour le weak-up, je n'utilise pas directement les interruptions en adresse 4 mais les IOC, et seulement la continuation du programme en séquence, avec le bit GIE à zéro.

J'ai pu mettre en évidence mon problème par un contact du doigt sur la borne 6 du PIC qui induit des parasites à 50 Hz. Le réveil du PIC était alors effectif au rythme des inductions du 50Hz. La conclusion était alors facile à faire. Il fallait absolument fixer le potentiel haut du condensateur, et par de là l'entrée du PIC en permettant de ne pas compter seulement sur les fuites internes de l'entrée PIC...
Tout est rentré alors dans l'ordre, avec une résistance de 3.3M et un wake_up tout à fait normal (sur IOC et GIE=0)

Je n'avais pas mis de résistance, simplement pour éviter de grossir exagérément le condensateur, car toute résistance en // accélère la décharge et diminue la constante de temps, ce qui était contraire à mes intentions, car il faut un scan environ toutes les 100ms, ce qui représente déjà un temps de durée "moyenne".

Ce temps est à régler approximativement à 100ms par des condensateurs en // sur C4, ou en jouant sur ces deux valeurs. Vous pouvez au niveau du circuit procéder par la mise en étage des valeurs nécessaires en faisant un "building" de condensateurs (de 2 étages seulement).
Ce réglage est nécessaire car les fuites internes du PIC sont très variables suivant les échantillons et il n'est pas possible de prévoir la bonne valeur.
Il est tout de même préférable pour des questions de performances de rester en dessous de 100 ms. C'est ce délai qui limite les performances en termes de vitesse maxi de rotation. Ce délai joue également directement sur l'autonomie d'énergie du montage lorsqu'il est alimenté sur piles.

2 Programme et Schéma

2.1 Opérabilité

Comme tous les montages que j'ai réalisés sur ce sujet des compteurs, il est impératif qu'il y ait un clapet anti-retour, faute de quoi les valeurs pourraient être faussées par des éventuels retours d'eau qui seraient comptés en positif !

Lors de la rotation de la Cyble, la présence de celle-ci fera un zéro en sortie, mais allumera la LED D1 si elle est connectée. Réciproquement si la Cyble n'est pas sous la self, ce sera un UN en sortie avec la LED D1 éteinte.
(Ceci est fait pour gagner un peu d'énergie car la proportion Cyble présente /Cyble absente sous la self est au minimum de 1/3 et vraisemblablement plus proche de 1/5 à cause des dimensions de la self. (Voir l'autre article).

En fonctionnement "Normal", la Cyble génère les tops d'index au rythme des Litres. Si ce capteur est destiné à alimenter un petit compteur CMOS qui doit être affiché pour vous (Ou pour le releveur de compteur) un bit de l'EEPROM (Bit 2 en adresse 0x2100) est prévu pour compter cette fois en Mètres Cubes (M3).

Ceci peut être très utile en permettant l'emploi de petits compteurs très faible consommation et même peut être d'un petit compteur de vélo…(En mode Step)
Dans ce mode M3, ceux-ci sont également comptabilisés en EEPROM et écrits à chaque M3. Bien entendu, les tops index sont cette fois au M3, sinon cela n'aurait qu'un intérêt très restreint de compter uniquement en M3 en EEPROM.
Cette écriture EEPROM n'est pas un gros handicap énergétique, car c'est seulement une écriture tous les 1000 litres !

Un autre bit de l'octet de contrôle (Bit 1) permet d'éviter le contrôle de fuite, car dans certains dispositifs qui fonctionnent en permanence (recirculation par exemple), il ne faut pas conclure à une fuite.
Dans le cas où la détection de fuite n'est pas "skipée", il est prévu de faire clignoter la sortie en complémentant la valeur de la sortie des tops Index à la fréquence de 10 Hz. La période du signal clignotant est donc de 200 ms. Ceci est fait pour attirer l'attention sur le problème par le Host connecté qui devra analyser ce signal comme anormal.

Le réglage du pont diviseur de la tension d'alimentation peut être réalisé par le Bit 0 à 1 de l'octet EEPROM. (Normalement les valeurs standard R7 et R7B devraient largement convenir, car ce n'est pas critique)
L'état des piles trop faibles est indiqué par la mise à 1 de la LED de sortie (Sortie à zéro).
Lors d'un tel épisode, il est impératif de changer les piles et donc on active un peu plus la décharge des piles avec la LED et le programme commence par écrire en EEPROM le bit 0 qui est le status LOW_BAT, puis il est mis en SLEEP et est donc totalement arrêté.

La mesure de la tension des piles se réalise 5 minutes après la mise sous tension pour permettre la charge du condensateur C7, ainsi que pour la programmation, puis après seulement toutes les 8 heures.
Ce temps de mesure comparé au temps de fonctionnement est négligeable dans ce contexte car il représente 1/36000 d’un supplément en temps, conjugué avec seulement quelques  % en temps CPU par rapport à une période de 100ms. Il faut donc "oublier" ce supplément.

Le réglage du circuit oscillant est prévu en faisant le court-circuit à la masse de l'entrée GPIO 3, ce qui a pour conséquence d'augmenter le temps de surveillance des impulsions du circuit oscillant en le passant de 500µs à 1000 µs. Seul ce point de réglage est extrêmement important pour vérifier le bon fonctionnement.

Le comptage du temps est approximatif car dû au principe de l'ULPWU "bidouillé" qui est loin d'avoir la précision d'un quartz , et de toutes façons le réglage est loin d'être optimum puisque ce réglage est fait par ajout de condensateurs en //. (Condensateurs avec des pertes réduites de préférence). De plus ce réglage dépend de la température, donc il est peu précis.
Les temps qui dépendent de ce manque de précision sont essentiellement attachés au contrôle des fuites, et cela n'a donc aucun besoin d'une précision horlogère !!!

2.2 Programme

Le programme a été structuré de façon un peu différente.

Dans la version capteur radio, on travaillait sur la valeur précédente (n-1) du nombre d'impulsions. Dans cette version édulcorée, comme le programme est beaucoup plus simple, il est possible de faire une grande partie des calculs et des tests des différents éléments en quelques dizaines de µs.

Aussi on travaille directement sur la valeur en cours en traitant en premier le lancement du délai de 100ms et immédiatement après le délai de 500µs.
Vient ensuite le test des multiples de 8 heures (0,8,16) et la mesure de la tension des piles si s'est nécessaire
On attend ensuite la fin du temps de 500 µs pour contrôler le franchissement ou non des seuils du nombre d'impulsions comptées en TMR0 et de décider en conséquence de faire évoluer ou non le bit de Top Index et donc la sortie.

Contrairement à l'autre montage, la valeur du bit de top Index suit assez fidèlement la rotation de la Cyble (Et non pas une très courte impulsion). C'est mieux pour un dispositif destiné aux automatismes qui ne sont pas aussi rapides pour enregistrer des impulsions de quelques dizaines de µs.

Une fois cela, le processeur PIC n'ayant plus rien à faire est simplement mis en sommeil en attendant son réveil par ULPWU (Sans interruptions) par GPIE à O et IOC 1 à 1. Dans ce cas on effectue simplement la suite du programme après l'instruction SLEEP.

(On gagne ainsi beaucoup en temps CPU sur l'envoi des trames de données relativement à la version radio).
Il est également possible de supprimer le contrôle des fuites nécessaire dans certains dispositifs.

L'adaptation de la self et des condensateurs de l'oscillateur est réalisée par des valeurs issues de la mise au point (MAP) mais inscrites en EEPROM. Cela permet en outre de rendre le programme indépendant des différents éléments rencontrés.

En cas de fuite, on bloquera définitivement la sortie GPIO5 à 1 avec allumage de la LED D1 (avec le courant fournit par le système hôte et non en interne au montage).

Voici les bits de contrôle en EEPROM adresse 0x2100 (qui sont à la fois status et paramètres) ainsi que les autres bytes qui n'ont aucune action directe et sont seulement de l'information, hormis les adresses 0x2122 et 0x2123 qui définissent le facteur de division pour les M3 ou autre valeur.

;------------------------------------------------------------
        ORG    0x2100

; Rappel des affectations de bits sur EEPROM0 / E_PROM

; #define    Test_Limbat    EEPROM0,Bit0    ; ce bit à 1 oblige mesure permanente Bat en réglage R7
; #define    Skip_fuite    EEPROM0,Bit1    ; PAS de contrôle de fuites
; #define    Mcube        EEPROM0,Bit2    ; Param Force Top Comptage des M3
; #define            EEPROM0,Bit3
; #define            EEPROM0,Bit4
; #define            EEPROM0,Bit5
; #define    Fuite        EEPROM0,Bit6    ; Fuite
; #define    Low_Bat    EEPROM0,Bit7    ; batterie faible
;

E_PROM        de    0x00        ; bit 0 à 1 valide la mesure des impulsions en GP0
        de    29        ; seuil bas des impulsions 21 mini 45 maxi
        de    37        ; seuil haut des impulsions médiane 33
E_REV_SCH    de    0x4        ; révision du schéma BCD
E_OSCAL_L    de    0x28        ; oscal Pf pour info seulement
E_OSCAL_H    de    0x34        ; oscal PF pour info seulement
        de    0xFF        ; réserve
        de    0xFF        ; réserve
        de    0xFF        ; réserve
        de    0xFF        ; réserve

        org    0x210A     ; Zone date non exploitée
;
; Date mise en place ou programation BCD
;
E_Jours    de    0x10        ; réserve jour (Pour mémoire seulement)
E_mois        de    0x01        ; réserve mois idem
E_Annee    de    0x16        ; réserve année
E_heures    de    0x16        ; réserve heures
E_minutes    de    0x22        ; réserve minutes idem
        de    0xFF        ; réserve
        de    0xFF        ; réserve
;
; 2 ème zone M3 65536 maxi
;
        org    0x2120        ; Zone des M3
        
EE_M3_L    de    0        ; adrs 3 0x0B
EE_M3_H    de    0        ; adrs 4 0x1D
EE_Div_L    de    0xE7        ; facteur de division pour M3 ou autre facteur
EE_Div_H    de    0x03        ; facteur de division pour M3

; Les valeurs litres et M3 ne sont écrites que si le bit 2 de EEPROM0 est actif
; cette possibilité est seulement prévue en vérification pour ne pas perdre les
; valeurs.
; l'écriture à lieu seulement à chaque M3 pour ne pas trop consommer (6ms write time)

    end                    ; directive 'end of program'


2.3 Le programme "ULPWU" du 12F675

Le principe est de charger en premier lieu le condensateur C4 (et C8 de réglage) par GPIO 1 en sortie à 1, puis de repasser cette sortie en entrée et d'attendre que la tension aux bornes du condensateur franchisse le seuil bas de l'entrée GPIO1.

Certes cette méthode basée sur les seuils CMOS est mauvaise car ceux-ci varient, mais cela n'a que très peu d'importance dans notre cas et permet de n'utiliser qu'un PIC très bon marché.

Il y a alors une pseudo interrupt qui est générée (ou son équivalent). Le PIC peut alors sortir de son sommeil.
A remarquer que cette méthode n'a d'intérêt que pour faire le weak-up du PIC, car autrement un simple compteur suffirait.
Cela permet de se passer de la consommation d'une horloge lorsque l'on est pas très "accro" à la précision, tout en ayant le minimum de consommation, ce qui est notre cas.

A noter que la charge du condensateur n'est pas instantanée et qu'elle doit être limitée en courant par la résistance R3 pour ne dépasser les limites de sortie du PIC. Le temps de charge est d'environ 8µs.

Voici la séquence

;
; ULPWU pour 100ms (délai de charge 120 Ohms # 8 µs)
;
        bsf    GPIO, Bit1        ; préparation sortie à 1 avant mise en Out
    BANK1
        bcf    TRISIO,Bit1        ; passage en sortie et envoi 1 log    
        goto    $+1
        goto    $+1        ; délai attente charge de C4
        goto    $+1        ; # 8 à 10 µs
        goto    $+1
        goto    $+1
        bsf    TRISIO,Bit1        ; re-passage en entrée
    BANK0
        movfw    GPIO            ; to reset INT éventuelle
        bcf    INTCON,GPIF        ; si cela n'a pas été fait avant

2.4 Schémas

Pas de difficultés majeures, seule la sortie avec l'open drain T2 est un peu difficile à suivre, mais la LED ne peut s'allumer que par le courant fourni par le host. (Strap S3 en place pour un capteur 3 fils et connecteur J1 inutilisé)

ITRON1_SCHEMA

 

Voici également le plan d'implantation correspondant.

ITRON3_IMPLANT

Et le typon correspondant (toujours en double) à placer l'un sur l'autre pour la noirceur et l'insolation. (Une face encrée toujours sur la vitre d'insolation bien entendu !)

ITRON3_TYPON

NOTA :

Comme j'ai changé de marque de CI, je me suis fait "déborder" et le résultat a été une attaque un peu trop musclée comme on peut le voir sur la photo de tête d'article... Mais la continuité électrique est assurée bien que la "visu" ne soit pas très "top".

(De mémoire, et à priori le plan d'implantation ne comporte pas d'erreur)

2.5 Programmation du PIC12F675

Je n'ai jamais rencontré de tels problèmes si délicats à mettre en évidence, car bien que j'aie toujours eu de nombreuses difficultés avec ces petits PIC, ce qui vient d'arriver est assez surprenant.

J'avais en effet choisi GPIO 0 comme entrée analogique pour la mesure de la tension des piles, certainement pour l'aspect 0 de l'adresse du convertisseur A/D ?
Pour la programmation ICSP, à cause du condensateur C7, j'ai été obligé de mettre un strap, mais j'avais choisi cette solution, car avec l'ICSP il y a souvent des problèmes si il y a des composants "disons, trop actifs" qui peuvent perturber cette programmation.
Ce cas se présente aussi pour GPIO 1 qui est à la fois entrée et sortie, et aussi le clock lors de la programmation…
Dans mon cas, j'avais décidé de mesurer la tension des piles d'emblée, en début de programme. Dans le cadre du fonctionnement réel, j'ai prévu de bloquer la sortie des tops index à 1 pour signifier un problème éventuel, mais aussi d'écrire un bit de status en EEPROM pour une éventuelle lecture ultérieure, car il n'y a aucune autre possibilité pour informer l'utilisateur.

Il s'avère que lors de la programmation du PIC, le programme arrive à s'exécuter avant (ou après) les commandes de programmation qui se font en bloquant justement les signaux datas et clock. J'avais donc une erreur de vérification systématique sur le programmateur K8086. (Commande de Vérification).

Après bien des suppositions et de vérification de points de passage, cette conclusion s'imposait. Lors de la programmation, le programme arrivait à fonctionner "suffisamment" pour écrire l'erreur Low_Bat entre l'écriture du programme dans le PIC et sa vérification, sans que je sache vraiment à quel instant se produit le problème. (Le condensateur C7 n'avait pas atteint sa charge à ce moment)

Cela s'explique ainsi : l'entrée GPIO 0 étant à zéro avant (ou après) programmation réelle, le programme détectant Low_Bat va écrire un bit en EEPROM précisant cette erreur.
A la vérification qui suivait, le contenu de l'EEPROM était donc différent puisqu'il avait eu le temps d'être modifié par le programme en tout début d'exécution entre la phase programmation et  la phase vérification.

Le schéma de ce capteur est-il optimum ? Pas certain, car il serait peut-être préférable de prendre pour clock et datas, des sorties et comme il y a très peu de possibilités, il aurait été plus judicieux de prendre GPIO 0 pour la grille de T2 et GPIO 1 pour la grille de T1 (ou inversement)

Vais-je refaire un CI ? Non, Je ne crois pas, car j'ai besoin d'un seul équipement, mais je vous engage à le faire. De plus cette erreur est facile à corriger par programme en gardant 5 minutes de délai pour la première mesure de tension des piles, ce qui permettra la mise en place et le retrait du PIC du programmateur.

Je ne sais pas si ce genre de problèmes peut se produire avec d'autres types de programmateurs, mais je reste très surpris par ce cas, bien que je me sois déjà posé cette question du passage entre les modes actif et programmation, et que j'avais soigneusement laissé de côté cette délicate question.
On en apprend tous les jours !

3 Les réglages

Bien qu'il n'y ait que très peu d'I/O, il a tout de même été possible d'avoir une gestion sommaire du temps et d'avoir un contrôle de fuite. (Le contrôle d'une fuite fait obligatoirement appel à la notion du temps). Celui-ci sera visualisé seulement par une alternance de 1 et 0 de la sortie sur la LED D1 avec une période de 200ms jusqu'à ce que le problème soit résolu.
Le flag pourra disparaître de l'EEPROM, car il peut être reseté par la résolution de la fuite et à part cette particularité de la LED de sortie avec des Tops Index accélérés, le montage fonctionne normalement (Avec des tops réguliers et volontairement faux, faisant office d'avertissement ).
Cette fonction de détection de fuite peut être désactivée par la mise à 1 d'un bit en EEPROM.

Ce genre de montage est parfaitement conditionné par la qualité des composants et en l'occurrence de la self et de son condensateur associé C1, sans oublier les 2 condensateurs qui font pont diviseur d'impulsions, C2 et C3.

Le nombre d'impulsions maxi est un critère important et il est nécessaire d'avoir une procédure intégrée qui permette de régler les différents paramètres qui sont :

- le nombre d'impulsions (conditionnant les seuils de comptage niveau Haut et Bas).
- la période de scan
- la fréquence des oscillations

Le réglage du nombre d'impulsions se réalise en jouant sur le niveau dynamique du point bas de la self durant la commande de T1. Ce réglage très important ne peut se réaliser que par programme avec les valeurs de C2 et C3 et le comptage des impulsions au scope.
Le scope devra être placé sur GPIO 0, en ayant eu soin de ne pas placer S4 (Très important car autrement on ne voit rien ! voir explications ci-après)
Pour ce faire, et comme on ne dispose d'aucune possibilité d'affichage, ni d'organe d'entrée, on forcera GPIO 3 à zéro pour entrer dans ce mode de réglage, par le connecteur ICSP dont la liaison 1-3 est à réaliser.

Dans ce mode de fonctionnement particulier la fenêtre des oscillations est augmentée du double pour être sûr de ne pas limiter la détection. On note les valeurs hautes et basses (avec ou sans Cyble) et on trouvera le plus souvent une valeur moyenne de l'ordre de 33 à 35 impulsions.
Le nombre d'impulsions en fonction de la température change, aussi il faut essayer d'avoir (en l'absence de Cyble) de l'ordre de 55 à 70 impulsions (Durée portée de 500µs à 1ms par le programme de réglage intégré)

La définition des seuils sera écartée de 3 impulsions de chaque côté de la valeur moyenne, ce qui donne une sécurité suffisante de 6 impulsions. Vous pourriez augmenter celle-ci à 4 ou 5 mais vous risqueriez alors d'affecter le comptage lors de fortes variations de température.

Exemple :

(Je suis actuellement à 4 de chaque côté de la moyenne sans problèmes.
Le programme calcule à l'initialisation la valeur moyenne à partir des impulsions maxi et mini entrées en EEPROM. Supposons 45 et 21 de valeur max et min.
Il réalise les calculs sur la base de ces 2 valeurs extrêmes (45-21)/2=12 puis 21+12=33 qui est la valeur moyenne. Les hystérésis sont donc dans ce cas de 33-4=29 et de 33+4=37)

L'idéal serait de tracer les courbes en fonction de la température et de se positionner avec précision pour avoir la meilleure immunité et l'hystérésis maximum, mais cela reste assez lourd et très long.
Ne pas oublier non plus que le scan en mode réglage est porté à 1ms et qu'en fonctionnement "normal" vous n'aurez jamais plus de 50 impulsions (100KHz=10µs durant 500µs --> 50)

POURQUOI est-il nécessaire d'avoir une séquence de programme spécifique pour faire ce réglage ?
Simplement parce que vous ne pouvez pas mettre le scope directement aux bornes de la self sans modifier profondément l'amortissement, ce qui est le point clé du montage.
De plus dans une moindre mesure vous modifieriez aussi la fréquence par la capacité de la sonde, mais cela serait un moindre mal.
Comment donner cette information sans rien modifier puisque nous ne disposons d'aucun moyen de visualisation…
On branchera le scope sur le connecteur ICSP bornes 3 (masse) et 4 GPIO_0. Pour utiliser cette entrée analogique passée en sortie logique, il sera nécessaire que le strap S4 (ou SD4) soit retiré ou que l'on ne le place pas après programmation.
Cette entrée analogique est reconvertie en sortie pour visualiser les impulsions directement au scope. Cette façon de faire est la seule qui ne modifie pas le contexte des oscillations.
(Ne pas oublier de retirer le strap S4 car l'amortissement créé modifie totalement le signal -et de le remettre après- )

Vous réglerez alors pour un maximum de l'ordre de 70 impulsions en jouant sur C2 ou C3 pour arriver à cet ordre de grandeur qui devrait être proche d'un maximum dans la quasi totalité des cas.

Le réglage de la fréquence de scan est déduit de la sortie de commande GPIO_4, période mesurée au scope et on peut alors régler C4 pour avoir "un petit 100ms". On ne doit observer que la période du signal GPIO 4 et non pas sur GPIO 1 ce qui fausserait totalement la mesure par l'impédance du scope.

Le réglage de la fréquence des oscillations peut parfois être nécessaire, mais cette fois il n'y a pas d'autre moyen que d'utiliser le scope aux bornes du circuit oscillant série. La fréquence sera certes un peu modifiée par la sonde, mais vous jouerez exclusivement sur le condensateur C1 pour atteindre environ 100 KHz de fréquence.
Ce réglage ne sera nécessaire que si vous ne disposez pas d'une self de 5mH (sur ferrite), car dans ce cas, avec les différentes capacités parasites, vous ne devriez pas être très loin de cette fréquence, car les variations sont minimisées par la fonction racine de LC de la fréquence des oscillations (LCw²=1)

En fonction des réglages vous en déduirez les valeurs Hautes ou Basses qui devront ensuite être inscrites respectivement en adresse 1 et 2 de l'EEPROM. Il vous faudra alors un programmateur pour pouvoir écrire ces valeurs ou utiliser les valeurs les plus courantes inscrites par défaut.

L'EEPROM permet un paramétrage simple du nombre d'impulsions avec et sans Cyble, par les 2 valeurs clé et facilement modifiables, sans avoir à intervenir sur le programme lui-même. C'est une petite contrainte, mais vu le circuit si restreint, il n'y a pas d'autres possibilités, pour limiter la dépendance.

Le bit de l'octet 0 (0x2100) de l'EEPROM permet de forcer ou non la détection de batterie faible uniquement en mode de réglage, mais cela n'a pas un intérêt très important puisque c'est pratiquement à 2.7V que l'alarme doit être lancée, et avec les valeurs du schéma, la précision me semble suffisante, d'autant qu'une divergence des caractéristiques du PIC peut induire quelques variations.
Avec ce bit à 1 on allume la LED lorsque le programme détecte LOW_BAT, ainsi il est facile de corriger avec RB7 pour la valeur de tension mini que vous imposez.
Ce même bit en mode normal indiquera Low_Bat si nécessaire.

Ce bit en mode réglage évite le blocage du programme en Low_Bat avec la LED allumée. Ce fonctionnement peut présenter un intérêt dans certaines installations, mais est surtout utile si l'on veut régler avec grande précision la valeur de la tension Vbat Acceptable suivant les types de piles par exemple.

4 Conclusions

Un tout petit montage qui devrait permettre de faire des relevés de consommations ou de l'analyse à l'aide d'un datalogger ou de tout autre enregistreur.
C'est un outil qui permet de voir l'activité d'un compteur, et de l'enregistrer avec un autre moyen (datalogger par exemple) et de s'expliquer avec un abonné. Car combien de fois m'a-t-on dit que le compteur ne fonctionnait pas...?! Ainsi le compteur est en situation et il n'y a pas d'ambiguïté sur la méthode de mesure.

ITRON1_1Pour ceux qui ont des applications en 5V, pas de problème, vous pourrez alimenter directement le capteur par J2 et avoir ainsi un "véritable capteur 3 fils".

Ce capteur est aussi totalement compatible avec les compteurs des autres marques (anciennes) SCHLUMBERGER et ACTARIS. (Capteur installé ici sur SCHLUMBERGER, photo ci-contre)

La critique me reprochera à juste titre ce connecteur 3 broches implanté en plein milieu du CI. J'y ai pensé mais le simple face et la nécessité de pouvoir accéder à tout composant pour la mise au point m'a empêché de mettre un connecteur coudé au dessus du PIC. Il faut prendre en compte aussi le connecteur ICSP qui prend aussi de la place.
(Le connecteur ICSP peut être l'objet d'un petit CI vertical prenant moins de place ? à voir)
Ce n'est pas la meilleure implantation, mais à chacun de la reprendre suivant ses goûts, (et pourquoi pas de m'envoyer un circuit imprimé .... Je ferai alors la modif !)

Je ne reviendrai pas sur l'ensemble du circuit oscillant car il a été largement décrit dans le précédent montage avec la radio.

Juste une petite anecdote, car en refaisant le schéma j'avais malencontreusement inversé self et condensateur du circuit oscillant !!! C'est à éviter car dans ce cas la tension continue médiane normalement imposée par les deux condensateurs C2 et C3 n'est plus et la référence devient alors le VDD avec des alternances qui sont écrêtées par l'entrée PIC, ce qui n'est pas bon du tout !. Pas de casse heureusement !

Juste un petit mot sur le "pseudo ULPWU" utilisé qui fonctionne correctement, mais il serait illusoire de pouvoir penser monter à des valeurs très importantes de capacité, car à 0.1µF ça ne fonctionnait déjà plus… Cela c'était avant d'avoir découvert l'utilité de la résistance R11. Qu'en est-il maintenant ? Je suppose qu'il faudra diminuer encore cette résistance si jamais ça accrochait sur certains modèles. Mais à vous de faire les essais, car le sujet est déjà bien débroussaillé…

Je crois que j'en avais déjà dit quelques mots, mais il serait tout de même utile si vous reprenez le schéma de laisser les I/O GP0 et GP1 en sorties, car cela éviterait d'avoir à couper les liaisons pour la programmation.
C'est une règle que je découvre avec plus d'acuité, d'éviter d'avoir les signaux clock et datas de l'ICSP sur des entrées. Le mieux est donc de les avoir en sortie car il y a moins de chance de trouver des éléments "gênants" pour la programmation.
Le programme serait bien entendu modifié par cela et comme ma mise au point a été laborieuse comme d'habitude, je ne vais donc pas aller plus loin...

Tout fonctionne correctement, mission accomplie !

"Tournez compteur"…

lokistagnepas

23 novembre 2015

Règles de Détection de fuites par compteurs radio

Règles de DétectionFUITE0 de fuites par compteurs radio

1    C'est si simple …
2    Chauffe-eau
3    Le groupe de sécurité
4    Les compteurs
5    Production ECS en chaudière
6    Comment déclarer : "Fuite"
7    Conclusions


Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->
Les questions correctes en fin d'un article recevront toujours une réponse, mais pas les questions par "CONTACTER L'AUTEUR" qui n'auront pas de REPONSE (car je suis obligé de répondre par mail).
A voir aussi  en colonne de droite (lien direct) ------> les articles "BONJOUR" ainsi que "INFOS rapides"... Il est déconseillé d'indiquer dans les commentaires ses coordonnées (mail, adresse ou téléphone).
Ce blog est modéré et vous pouvez demander simplement en tête de question à ce que vos informations restent confidentielles si nécessaire. Rien ne sera publié, mais ma réponse sera faite sur l'article correspondant (et non par mail).

 


 


Avant propos


C'est en terminant l'article sur le circuit intégré AH1892  (Associé à un autre de mes articles concernant mon montage électronique pour le relevé radio des compteurs SAPPEL), que je viens de prendre toute la mesure de la réelle difficulté à conclure qu'il y a une fuite lors de la surveillance radio des compteurs d'eau potable d'abonnés.

En effet la mise en place de cette disposition sur mon montage m'a causé quelques difficultés à ce niveau, et après une analyse plus fine, il s'avère que ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît dans la plus pure théorie. (Difficultés dont la mise en évidence était surtout due à une erreur de programme du micro contrôleur au niveau du temps réel)

Pour la petite histoire, cette marque (et type) de compteur est le compteur officiel appartenant à mon concessionnaire.
Pour éviter la corvée du relevé hebdomadaire de ce compteur, je m'étais proposé de le relever par radio depuis mon PC, sans rien modifier bien entendu, et il me restait un problème de micro logiciel qui déclarait "Fuite" alors qu'à priori ce n'était pas le cas. Une divergence marquée de la valeur des index radio et mécaniques était aussi à l'origine de cette recherche.

Un autre compteur (l'autre marque : ACTARIS)) installé sur un surpresseur pour l'eau de pluie ne posait aucun problème et utilisait les mêmes séquences d'analyse des fuites...Bizarre

Pas facile de rechercher une aiguille dans une "meule de foin" et mis à part une première véritable erreur dans le programme, je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait alors que la séquence était parfaitement identique à l'autre marque de compteur installée sur le surpresseur.
Il a fallut réfléchir et j'ai même débranché l'évacuation du groupe de sécurité de la chaudière pour mesurer au réel l'écoulement et vérifier la véracité de cette information "Fuite" (ballon intégré).

Aussi je rédige cette fois sur le blog plus spécifique de l'eau potable, "lokistagnepas", car informer ou conclure qu'il y a une fuite parait de prime abord particulièrement "bateau", mais ça ne l'est pas du tout, et on va voir un bon nombre de cas attachés à cet aspect et donc pourquoi c'est si délicat d'affirmer qu'il y a une fuite.

Ce sujet bien qu'intéressant les particuliers est plus qu'utile aux professionnels, pour qui une information d'origine pas toujours exhaustive, explique clairement les difficultés de détection de fuites de toutes les têtes radio.

Ces analyses et réflexions pour solutionner mon propre cas m'ont incitées à la rédaction de cet article très pragmatique dont vous découvrirez certainement la complexité pour une électronique de décider...."Fuite ou pas fuite" !

Cet article relate donc les différents cas qui font que cette détection de fuites chez les particuliers n'est pas particulièrement simple et qu'en conséquence les algorithmes des compteurs radio, peuvent laisser passer quelques "fuites" qui n'en sont pas, ou au contraire en oublier certaines.
Voyons donc les nombreux cas liés à cette "déclaration de fuite".

Certes vous n'y pourrez pas toujours quelque chose, sauf d'informer votre fournisseur de compteurs radio, toutes marques confondues, car les éventuels aléas sont indépendants des fabricants, bien que ceux-ci essayent de les conjurer au mieux par tout un ensemble de paramètres.
Majoritairement cela aiguillera votre curiosité et dans 99% des cas ce sera la triste réalité d'une fuite insoupçonnée.

1 C'est si simple …

Fuite4Détecter une fuite c'est peut-être tout simplement regarder si le compteur "tourne" ? Oui c'est vrai et tout à fait exact, mais…le mode de vie n'est pas le même pour tous.

Outre le disque Index vous avez aussi un petit secteur qui tourne encore plus rapidement que le disque Index et qui est souvent visible au travers d'un petit hublot transparent (Appelé souvent témoin de fuite : Flèches sur la photo ci-contre).

Je ne parle pas à ce stade des entreprises qui sont elles aussi alimentées en eau, car le cas est un peu différent au niveau du "mode de vie", et l'on peut trouver si on cherche bien, encore des cas très spéciaux ! (Remplissage automatique de chaudières, processus de refroidissement à eau perdue, laveries, pressings etc…)

Pour les particuliers, nous vivons tous en journée ou parfois la nuit, mais la nécessité physiologique de DORMIR subsiste pour tous et dans une maison ou un logement on devrait normalement trouver un temps d'arrêt complet du compteur d'eau… de jour ou de nuit et correspondant à notre sommeil, bref à nos habitudes de vie !... (Sauf si il y a une fuite !)

Cet arrêt compteur est effectif si il n'y a pas de fuites à la chasse d'eau (Fuite la plus courante…) ou que l'on ne va pas faire un "petit pipi" en milieu de nuit, si l'on a un peu trop bu la veille, ou que la prostate a commencé à vous chatouiller… C'est la vie aussi !

Bon, cela c'est une chose, mais il y a d'autres causes de fuites insoupçonnées comme L'EAU CHAUDE !

Que vient faire encore la chaudière ou le cumulus dans cet aspect des fuites ? Le clapet (d'arrivée sur l'eau froide) intégré dans les Groupes de Sécurité (GS) est rarement rigoureusement étanche, mais l'ensemble de l'installation peut normalement "s'appuyer" sur le clapet (ou douille de purge) situé juste après compteur (Si présent) ce qui est, et doit être encore plus la règle aujourd'hui.

Une partie de l'eau alors en surpression peut passer à l'égout par la soupape de sécurité du GS.
Cette eau qui passe en rejet, a été comptabilisée au compteur et on va voir comment il y a une nouvelle arrivée !

NOTA :
Lors des remplacements de compteurs (renouvellements surtout effectués pour la précision du comptage et non pour raison sanitaire), demandez à votre distributeur d'avoir la gentillesse de mettre une douille de purge (clapet) si il n'y en a pas. Si il refuse et dit que c'est à votre charge, c'est exact, mais alors laissez un commentaire sur le blog, ça fera une publicité bien méritée aux acteurs publics ou privés de l'eau potable qui en sont réduits à moins de 10€ à vie..!.

  ---------Rôle des thermostats de chauffe eau et de chaudière-----------

Le point de départ de tout est le principe physique qui fait que l'eau se dilate avec l'augmentation de sa température (Comme les métaux et autres solides) et elle augmente donc de volume.

Pour cela il faut se pencher sur le fonctionnement d'une chaudière, ou d'un thermostat de chauffe eau.
Ces appareils sont tous basés sur L' HYSTÉRÉSIS (Voir Wikipedia) d'un thermostat qui autorise une variation de la température entre une consigne haute et une consigne basse (Cette dernière est souvent non réglable)

Alors c'est là que se situe toute la SUBTILITÉ de ces fuites, car lors de la montée vers le maximum de température et donc de dilatation de l'eau, on a expulsé l'eau excédentaire sous forme d'un mince filet ou d'un goutte à goutte au groupe de sécurité.

L'arrêt du thermostat et du chauffage de l'eau va ensuite intervenir et la température va baisser lentement par les pertes thermiques (ou l'utilisation, mais on verra que ce cas fait une remise à zéro des équilibres de pression). La pression au sein du cumulus va devenir inférieure à celle du réseau et il va donc y avoir admission d'eau pour compenser la perte lors de la phase de chauffage de l'eau.

Dans les limites de température de l'hystérésis, le volume va donc diminuer et on va alors admettre un complément d'arrivée d'eau froide pour combler ce différentiel de pression entre le réservoir (en dépression) et le réseau interne habitation et en conséquence le réseau public, qu'il y ait ou non un clapet après compteur. (A la rétractation il y a toujours appel d'eau)
C'est ainsi que se renouvelle la fuite aux appareils de chauffage de l'Eau Chaude Sanitaire (ECS), tout en précisant que ce scénario se renouvelle une à deux fois dans le cas d'un cumulus électrique mais beaucoup plus de fois (10 à 20) si il s'agit d'une chaudière assurant également le chauffage central de la maison ou de l'appartement. (Le chauffage central fonctionnant uniquement en saison froide bien évidemment!)
(Plus ce nombre de fois est élevé, plus les volumes perdus seront en principe importants).

Seuls les dispositifs de chauffage de l'eau sanitaire équipés d'un vase d'expansion (Ballons de petit volume avec vessie et pré gonflés) ne rejettent quasiment rien, car c'est le vase d'expansion qui prend en compte l'augmentation de volume par la compression de l'air (ou de l'azote), puis la restitution de ce même volume lors de la baisse de température.

NOTA 1 : Notez que ce petit vase d'expansion ne subit PAS les mêmes règles que son "grand frère", car il reçoit l'eau déjà dilatée et n'aura donc pas de dilatation propre de l'eau. (Il n'a pas non plus de possibilités de chauffage spécifique et n'a aucun clapet ou vanne)

NOTA 2 : Un vase d'expansion sera le plus souvent gonflé à la pression du réseau public (ou à celle du réducteur ou à peine au dessus).

(NOTA 3 : Notez également qu'un vase d'expansion n'est pas une solution sanitairement satisfaisante, car suivant les appels d'eau chaude, l'eau a tendance à stagner dans ce ballon, ce qui est propice au développement microbien).

Ajoutez pour compliquer la difficulté de détecter les fuites, les personnes qui remplissent la piscine une fois par année, et vous comprendrez un peu mieux que l'absence d'arrêt strict d'un compteur une seule nuit, n'est pas une condition suffisante pour que l'on déclare (par l'électronique) qu'il y a une fuite. (Il faut plusieurs jours et nuits pour remplir une piscine à un débit moyen, ne mobilisant pas tout le débit de l'habitation)

Dans certains cas, où il n'y a pas de réducteur de pression, ou que celui-ci est juste en limite de déclencher ou en mauvais état, suivant le réseau sous lequel vous êtes alimenté, il peut y avoir fuite au chauffe eau à cause de la pression qui augmente seulement la nuit, principalement lorsque les pertes de charge du réseau public dues à une faible consommation sont réduites (et/ou que les pompes augmentent légèrement la pression), et qu'en conséquence la pression augmente.

Ce sont de "véritables fuites" comptabilisées qui doivent être signalées (Et pour lesquelles l'abonné doit s'en prémunir par l'installation d'un réducteur de pression !)
Ce cas est majoritairement rencontré dans les réseaux qui sont en refoulement/distribution (Voir mes autres articles sur ce mode de distribution de l'eau potable).
Ce cas représente donc une fuite induite par les techniques d'acheminement du réseau public AEP, mais non une fuite dont l'origine est "locale". Cette fuite vous sera cependant facturée et doit être signalée !

Ajoutez encore que les réducteurs de pression sont rarement étanches EN STATIQUE et qu'ils fuient donc légèrement au fil du temps (La pression monte insensiblement en quelques heures ou minutes et cela peut créer de légères fuites).
La stabilité de la pression sur plusieurs heures caractérise un bon réducteur.
(Il faut penser à renouveler les appareils anciens)

Alors, déclarer qu'il y a fuite n'est pas aussi simple que cela peut paraître, car il faut prendre en compte tous ces cas particuliers qui sont "normaux" ou accidentels et qui devraient apparaître ou non comme fuite.

2 Chauffe-eau

Cet appareil qui peut utiliser diverses énergies et revêtir différentes apparences, sert à la production d'Eau Chaude Sanitaire (ECS). Utilisons les termes généralistes "Chauffe eau ou cumulus" pour désigner cet appareil, et y compris les "ballons" chauffés par le circuit primaire des chaudières ou directement intégrés dans une chaudière (bain-marie).

C'est peut être la discrimination de fuite, la plus délicate à effectuer, car elle dépend du VOLUME du chauffe eau.
Une fuite correspondant à la dilatation de l'eau peut se révéler dans certain cas, et seulement si il y a au moins un clapet en état de fonctionner (Clapet du groupe de sécurité en premier, mais clapet après compteur en deuxième lieu).

ATTENTION :
En l'absence de tout clapet ou de clapets défectueux, il n'y aura le plus souvent aucun écoulement d'eau.
C'est d'ailleurs un INDICE À SURVEILLER de près ! (Mais il y aura un retour d'eau vers le réseau ce qui est INTERDIT et dangereux)

NOTA 1: Les clapets des groupes de sécurité sont rarement étanches car le calcaire se dépose et vient souvent se coller par la chaleur, ce qui n'est pas le cas du clapet situé après compteur, car il est situé à bonne distance en général et n'est pas obstrué par les dépôts calcaires plus soutenus dus à la chaleur de l'eau, mais aussi et surtout par la chaleur (très relative et variable suivant le tirage) transmise par les éléments métalliques du raccord et GS solidaires de la tubulure EF du chauffe eau.

NOTA 2 : Remarquez également qu'en l'absence de clapet juste après compteur, tout aller / retour vers le réseau (interdit) ne provoque (pratiquement) aucun enregistrement de consommation au compteur !!! (en supposant le clapet du GS défectueux)

On sait que le volume de l'eau ainsi perdue lors de la dilatation est une fonction directe du volume du chauffe eau.
Ce volume est également fonction de la température finale imposée par le thermostat (réglage du thermostat pour la température maxi de l'eau). On a donc une double condition, qui bon an mal an se traduit par quelques % du volume initial (1 à 3% sans que l'on fasse pourtant référence à la température maximale).

Y a t il un troisième paramètre ? OUI, car suivant l'élasticité de la cuve, le volume de la dilatation sera plus ou moins important. (Je pense aux cuves Inox que l'on trouve maintenant et qui sont notablement plus minces que les cuves acier traditionnelles, et donc plus élastiques) A volume de cumulus identique, le rejet de dilatation pourra aussi varier suivant les fabricants.
Encore une approximation !

D'une façon générale les familles sont plus ou moins nombreuses sous un même toit et le plus souvent le volume du chauffe eau est souvent le reflet du nombre de personnes vivant au foyer.

Faudrait-il inclure ce paramètre officiellement ? Évidemment non car on serait vite taxé d'inquisition.
A pourcentage identique, la perte de dilatation d'un cumulus de 100L est évidemment plus faible que celui d'un  300 litres.

Le volume ainsi perdu peut empêcher un compteur de s'arrêter durant un certain temps où normalement il n'y aurait plus aucune consommation (Nuit et sommeil des occupants).
Notez que le temps de chauffe des chauffe eau(x) de grand volume est souvent plus important que celui des petits. (Pour limiter la puissance souscrite EDF) 
Remarquez aussi qu'il ne s'agit pas d'un lâché de dilatation brutal, mais échelonné tout au long du processus de chauffe.
Voici donc encore un paramètre qui est cette fois attaché au temps de chauffe.
(Pour l'exemple, "mon" 100L intégré en chaudière, perd 0.6 Litres sur une période standard" de 24 heures en hiver)

Il y a aussi un paramètre technique qui est en général peu présent, mais qui de plus en plus est pris en compte pour économiser l'eau. Je veux parler d'un "vase d'expansion" qui évite les rejets de la dilatation à l'égout, et donc limite la surpression due à la dilatation, ce qui évite une fuite au groupe de sécurité.
Dans un tel cas il faudrait donc déclarer fuite dès le premier litre passé.

Les chauffe eau (électriques) sont en général en chauffe durant les heures creuses EDF et comme il y a plusieurs plages horaires de tarification "heures creuses", il parait difficile d'en tirer directement une loi. Il y a en effet des heures en milieu de journées et en début et fin de nuit (souvent 4 plages horaires possibles (en une ou deux vacations)).
Bref pas de règle absolue pour le chauffage "heures creuses en électrique", et donc difficile de rapprocher un débit de fuite d'une plage horaire.

Et pour compléter le tableau "infernal" du chauffe eau, il y a encore des ballons chauffe eau sur chaudière et des ballons chauffe eau au gaz, mais TOUJOURS obligatoirement avec groupe de sécurité !

Enfin, dès que l'on a tiré un peu d'eau CHAUDE, le système est de nouveau équilibré et ne fuira plus avant quelques dizaines de minutes si il y a toujours chauffage. C'est donc cette fois le type d'utilisation qui peut modifier une fuite à un GS, due à la dilatation.

A remarquer également que cette "remise à zéro" par tirage d'eau chaude peut parfois malheureusement se produire sur un tirage d'eau FROIDE par le biais d'un clapet de groupe de sécurité défectueux ou d'un clapet de robinet mitigeur également défectueux, ce qui est encore le plus pernicieux et souvent le cas et  difficile à débusquer car personne n'y comprend rien.

Je rappelle aussi que la production ECS par princip1une chaudière assurant le chauffage central, devrait en théorie produire plus de fuites d'eau car la température va naviguer dans l'hystérésis plus souvent (10 à 20 fois) du fait de l'abaissement rapide de la température due au chauffage (des radiateurs).
Cela dépendra de la valeur de l'hystérésis du thermostat. La température de l'eau ECS sera cependant "refroidie" au rythme de la température de chaudière et on peut espérer un certain équilibre.
Ceci entraîne donc que les volumes de fuites peuvent aussi être en rapport avec la saison !!! (Encore deux paramètres de plus).

3 Le groupe de sécurité

Ce groupe de sécurité a déjà été cité dans de nombreux articles dont celui-ci et je ne veux pas réitérer sa description, juste la copie du petit schéma de principe pour rappeler que la soupape reste toujours active,
(que le robinet d'entrée soit ouvert ou fermé en ce qui concerne seulement la dilatation !)

(La soupape n'est en revanche pas concernée par les surpressions réseau, SI le robinet GS est fermé)

Je rappellerai le principe que l'eau se dilate et qu'il est nécessaire de toujours gérer cette dilatation qui entraîne une surpression, heureusement limitée par une soupape de sécurité (GS), tarée à 7 bars, (GS toujours présent, qu'il y ait ou non un vase d'expansion).

Dès qu'il y a un groupe de sécurité ou un disconnecteur (voir les autres articles) il peut y avoir un débit de fuite.

FUITE1Ce débit peut provenir de la dilatation locale, mais aussi de la surpression du réseau lorsque l'on est en limite de déclenchement, ou qu'il y a un incident réseau, ce qui arrive parfois (Principalement dans les régions au relief accidenté).
Cette fuite au groupe de sécurité peut aussi avoir pour origine première, un réducteur de pression individuel défectueux (Souvent beaucoup trop ancien).

En général, les fuites de faible volume restent "invisibles" mais font cependant tourner les compteurs, et de ce fait les compteurs ne restent jamais au repos un nombre d'heures suffisant correspondant à l'absence d'activité des particuliers.

Ces fuites invisibles sont souvent de fines fuites aux chasses d'eau, à peine visibles dans la "lunette", mais que l'on entend toujours par un sifflement aigu !


4 Les FUITE2compteurs

Les compteurs d'aujourd'hui sont de plus en plus des compteurs volumétriques, particulièrement sensibles, et capables d'enregistrer en tant que consommation, un goutte à goutte (1 goutte environ toutes les secondes).

(Les 3 compteurs du bas de l'image sont de type volumétrique, contrairement aux deux du dessus, très anciens et de type "vitesse").

Tiens ! C'est justement un goutte à goutte qui se produit souvent au niveau d'un groupe de sécurité !

(Les vieux compteurs "vitesse", étant de plus en plus très paresseux, ne voyaient pas ce type de fuite, c'est pourquoi les fermiers de l'eau potable, très vénaux, les remplacent systématiquement par des compteurs volumétriques)

Rappelez vous que j'ai indiqué que mes montages électroniques de compteurs radio doivent être impérativement équipés d'un clapet anti-retour.

Cela simplement parce que les montages que j'ai développés ne peuvent pas comptabiliser les retours d'eau.

Les retours d'eau sont interdits dans le réseau public, et c'est aussi fortement déconseillé en interne habitation, car vous pourriez vous intoxiquer par les développements microbiens issus de l'appareil de production d'eau chaude.

La précision de la mesure électronique n'est pas meilleure que le litre et il peut y avoir de petites divergences suivant "le point" où on se trouve, relativement au "Top d'index" indiquant le litre. (Position du disque index indiquant seulement visuellement les 1/10 de litres).
(Au pire, l'exploitation du retour à zéro du signal Top index permettrait la pseudo-précision du demi-litre sans aucune garantie car cela dépend du facteur de forme du signal qui n'est pas garanti).

En général compteur mécanique et électronique sont en accord, mais la détection de fuite par un volume dans un temps imparti, pourra être plus ou moins précise, et le fait qu'il n'y ait pas "Fuite" ne veut pas dire que tout est blanc comme neige, et réciproquement !

5 Production ECS en chaudière

Ce cas s'applique aux ballons intégrés dans une chaudière, mais également aux ballons externes avec échangeur (serpentin) alimenté par la chaudière.

C'est encore un cas un peu plus particulier, car la température de la chaudière pourra varier un nombre de fois très important (10 à 20 fois) principalement en hiver lorsque la chaudière va fournir du chauffage pour les radiateurs.
Ceci signifie que les fuites peuvent varier en fonction de la saison !!!

Et ainsi qu'il a été dit, généralement ce sera aussi fonction du type de thermostat et surtout de la valeur de son hystérésis.

Je ne sais pas si vous mesurez bien la multiplicité des cas et la difficulté de trouver une règle qui puisse rassembler toutes ces particularités.

6 Références pour indiquer : "Fuite"

Certes les compteurs radio des fabricants (têtes radio) ont la notion du retour d'eau et sont capables de comptabiliser  les litres passés ainsi en décomptage (souvent jusqu'à une cinquantaine de litres maximum).

Ces compteurs, vont faire la balance des "entrées et des sorties" d'eau, mais la précision du litre ne permet pas une certitude absolue, aussi il faut voir un peu plus large.

Ces compteurs radio ayant la notion du sens de circulation de l'eau peuvent en théorie détecter des fuites en l'absence de clapet.
Ça ne sera pas le cas dans mon application !

La détection de fuite doit donc s'appuyer sur plusieurs jours pour s'affranchir de circonstances inhabituelles et exceptionnelles, parmi lesquelles on peut citer le remplissage d'une piscine, la venue d'invités avec un coucher tardif, le besoin d'aller faire un "petit pipi", soit un seul jour (trop fait la fête par exemple) ou régulièrement (vieillesse ou maladie).

ANECDOTE : un de mes lecteurs avait fait venir une "entreprise" pour vérifier si il y avait des fuites. La personne s'est plantée durant 15 minutes devant le compteur et a déclaré qu'il n'y avait pas de fuites tout en facturant une somme supérieure à 100 €  !!!  C'est la raison pour laquelle j'ai un profond mépris pour de tels acteurs de l'eau...

La décision de déclarer "FUITE" doit être cependant sensible et la plus rapide possible pour pouvoir intervenir au plus vite et corriger un réel problème et éviter d'importantes factures d'eau, mais aussi très fiable, car autrement on ne ferait plus attention à une information dont la fiabilité serait incertaine.

On admettra donc un certain volume, en général UN "pseudo" litre (puisque l'on ne peut pas mesurer plus finement) mais durant un TEMPS de référence qui devra le plus possible être représentatif d'une majorité de particuliers et d'un éventail le plus grand possible de situations techniques. (Mais un volume durant un temps, c'est un débit !!!)

Pour ce volume qui va passer parfois à cause d'un appareil de production d'eau chaude ECS ou du remplissage d'une piscine, je pense qu'il faut admettre en premier lieu 3 à 4 jours de "délai", et donc d'attente pour avoir statistiquement la chance de constater au moins une fois, un repos "suffisant" du compteur durant ce temps.

Il faut aussi comprendre que l'on ne sait pas à quel niveau le disque index va s'arrêter dans "l'espace du litre", c'est-à-dire, quel est sa position relativement au TOP d'Index, et savoir si "ce litre" est déjà consommé à 80% ou au contraire seulement à 10%.
Face à cette interrogation, ce sont les statistiques d'arrêt étalées sur un nombre de jours qui feront la réalité. (Ceci explique le terme "pseudo" cité plus haut)

Je ne sais pas ce que les constructeurs ont retenu comme stratégie précise, mais en ce qui me concerne, et pour mes seules réalisations, je considère 3 à 4 jours d'observation comme acceptable ainsi que 2 à 3 heures SANS Top index qui seront considérés comme critère de déclaration de fuite.

En résumé, si durant 3 ou 4 jours (restant à déterminer) on n'a pas pu observer un arrêt compteur durant 2 heures (absence d'index durant 2 heures) on déclarera "Fuite".
Cette durée en jours devrait permettre statistiquement de "retomber sur ses pieds" à cause de l'incertitude de positionnement relativement à l'unité de volume du litre.

Ce sont des réglages que je vais essayer de vérifier sur ma seule consommation de 2 personnes avec un chauffe eau de 100 L intégré à la chaudière (ballon ECS), et avec 1 clapet après compteur !

On pourrait remarquer également que les constructeurs paramètrent les débits maxi et MINIS et que justement les débits minis pourraient largement intervenir à ce niveau puisque cette fois on acceptera pour une unité de temps prédéterminée (Pas d'information !), un certain volume sans déclarer de fuite.

Quant à mon montage, je n'en suis pas là, car celui-ci se veut le plus simple possible, et j'ai clairement dit ne pas vouloir mesurer des débits (temps entre DEUX Index), et non absence d'index comme je fais, d'autant que dans le cas des compteurs SAPPEL, je n'avais pas prévu pour simplifier, une horloge suffisamment précise .

7 Conclusions

Pour les professionnels de la distribution AEP, si "Fuite" est affiché dans les relevés radio des différentes marques de compteurs radio que vous utilisez, ne soyez donc pas trop surpris si vous voyez parfois des détections à tort, ou au contraire aucun signalement !
(ATTENTION ça ne veut pas dire que c'est toujours faux, bien au contraire, mais il peut y avoir un cas qui est passé au travers).

C'est possible et c'est parfois de tels cas qui peuvent se produire si dans les matériels du commerce, si vous n'avez pas bien paramétré les différentes constantes de fonctionnement, ou que la condition initiale a évolué.

Mais une famille vit et vous devriez alors intervenir quand les enfants grandissent et quittent le domicile familial… Je n'ai jamais entendu parler de telles modifications systématiques, car bien évidemment chaque modification a un coût que les fermiers en premier lieu ne réaliseront jamais (Pour faire plaisir aux abonnés et recevoir moins en facturation...! Il faudrait être fou ! N'est-ce pas ?)

Cela implique aussi une liaison avec l'état civil et une connaissance du nombre d'habitants, bref c'est l'inquisition et je pense que c'est aussi une raison qui fait qu'il faut des valeurs standard acceptables et moyennes pour chaque partie.

De telles informations peuvent de façon parcellaire figurer dans la presse locale (mariage, décès) mais doit-on les utiliser ou au contraire les ignorer…? C'est à chacun de voir, et en ce qui me concerne je reste sur des valeurs qui conviennent à ma situation familiale sans généraliser à outrance, et je n'ai jamais entendu parler de modifications de ce type, mais ça viendra peut-être ?.

Pour mes propres montages radio, je vais essayer d'observer un arrêt compteur d'au moins 2 heures sans index sur une période de 3  jours. J'élargirai la fenêtre au besoin si c'est trop serré.

Pour éliminer les problèmes de chauffe eau, il est certain qu'un vase d'expansion reste une solution technique, et bien que je n'en n'eusse pas encore, je crois que je vais tout de même regarder de plus près ce sujet. Mais comme j'ai aussi un chauffe eau solaire, utilisé en préchauffage, je devrais en installer 2 ! C'est une dépense non rentable financièrement et peut-être "limite" au niveau sanitaire
(Il est toujours fortement déconseillé de boire de l'eau chaude produite ainsi pour un café ou une infusion par exemple).

Le vase d'expansion est un atout pour le respect de l'eau en évitant ces petites fuites. Cependant je voudrais vous indiquer par les calculs simples ci-dessous, que la rentabilité est loin d'être un critère pour de petits volumes.

Exemple :
Chaudière avec ballon intégré de 100L, en saison de chauffage (ce qui est la pire des situations pour les fuites): Perte réellement mesurée de 0.6 L /24H Prix global du M3 d'eau 2€
Consommation annuelle : 219 L
Perte annuelle 0.438€
Prix d'un vase d'expansion environ 40€ (sans la pose)
durée d'amortissement 91 ans !!!
Alors vous avez compris que cela concerne seulement les très grands volumes d'ECS.SAPPEL_01_11

Bon on va déjà vérifier si mon montage pour compteur SAPPEL fonctionne correctement maintenant.

Il a reçu le dernier circuit avec le AH1892 et il a été reprogrammé pour corriger le problème de divergence des volumes (Pb temps réel), (Il reste encore le problème de la détection de fuite à tort).

Comme le programme pour la partie détection de fuites était commun entre SAPPEL et ACTARIS/ITRON, je vais aussi regarder ce dernier qui ne pose pourtant pas de problèmes dans son cas d'emploi, simplement parce qu'il n'y a pas de chauffe eau sur le circuit, et qu'il n'y a donc aucune fuite.

Ssssss !     Ssssss !

lokistagnepas


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25 janvier 2015

Le relevé à date fixe des compteurs radio AEP

Le relevé à date fixe des compteurs radio AEP

releve_cpt_radio


1    Nécessités
1.1    Au fait pourquoi des compteurs ?
1.2    Application aux différents compteurs
1.3    Le contexte de relève en AEP
1.3.1    Le gel
1.3.2    Les regards
1.4    La pénibilité
1.5    Les calculs de rendement de réseaux
1.6    Application aux différents compteurs
1.7    Radio en eau potable (AEP)
1.7.1    Les relevés à date fixe
1.7.2    Le relevé radio par interrogation
1.7.3    L'émission spontanée
1.7.4    La durée de vie du dispositif
1.7.5    Les avantages partagés du relevé radio
2    Réalisation en AEP
3    Le relevé à date fixe
4    Que sera le futur
5    Conclusions
6    Addendum 1

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->
Les questions correctes en fin d'un article recevront toujours une réponse, mais pas les questions par "CONTACTER L'AUTEUR" qui n'auront pas de REPONSE (car je suis obligé de répondre par mail).
A voir aussi  en colonne de droite (lien direct) ------> les articles "BONJOUR" ainsi que "INFOS rapides"... Il est déconseillé d'indiquer dans les commentaires ses coordonnées (mail, adresse ou téléphone).
Ce blog est modéré et vous pouvez demander simplement en tête de question à ce que vos informations restent confidentielles si nécessaire. Rien ne sera publié, mais ma réponse sera faite sur l'article correspondant (et non par mail).

 



Avant propos


Les photos de têtes d'article sont seulement un clin d'oeil et représentent un fossé de plus de 60 années...

Les progrès des communications et du numérique en particulier induisent des modifications profondes dans les méthodes de gestion des consommations d'eau et d'énergies.
Ainsi la relève visuelle des différents compteurs chez les particuliers change radicalement.

Cet article a été détaché d'un de mes articles qui sortira prochainement et qui est dédié effectivement à un système de relevé radio à date fixe pour une marque très connue de compteurs d'eau, ayant déjà son propre système radio de relevé à date fixe, opérationnel.

Bien que je fasse référence à ce système, cet article se veut beaucoup plus généraliste et expose avantages, inconvénients et spécificités du procédé.
Ce futur article sur un système radio déjà très dense au niveau technique a du être assoupli pour ne pas être trop "indigeste".
Aussi il m'a paru nécessaire d'extraire ce chapitre et de le développer ici un peu mieux, car les conséquence d'un relevé à date fixe impactent considérablement l'énergie au niveau de l'autonomie d'un dispositif électronique. (En fait il faut maintenir une horloge temps en permanence)

Il intéressera tout autant les particuliers novices de ce sujet, que les petits et grands distributeurs d'eau potable, mais aussi les étudiants en GEMEAU.
En effet je ne traiterai principalement ici que la partie des compteurs d'eau, car pour l'électricité, c'est vraiment très différent et gagné d'avance !

Entrons dans le vif du sujet….


1 Nécessités
1.1 Au fait pourquoi des compteurs ?

Si l'eau était gratuite !? Combien se sont déjà insurgés sur ce point de devoir payer l'eau qui tombe du ciel !...
L'eau du ciel est pourtant vraiment gratuite, mais le fait de construire des réseaux, de pomper (presque toujours) de la rendre potable, a un coût et c'est là où le bas blesse…

De plus, rien n'est éternel et les réseaux, les pompes, les réservoirs, etc… s'usent au fil des années. On a l'habitude de construire (d'investir) pour 50 à 100 années dans ces types de structures.

Si l'eau était gratuite (J'y reviens…) Personne ne ferait plus attention à un produit qui non seulement coûte cher en exploitation, et tout un chacun dilapiderait de précieuses réserves d'eau potable et ce serait un gaspillage géant.

Alors pour la planète et l'équité on doit payer ce que l'on use ! Payer signifie aussi payer en proportion, et pour cela ce sont les compteurs qui seront les seuls arbitres.

Ce contrôle des consommations ne peut pas être laissé à l'utilisateur, car il serait juge et partie et aurait fâcheuse tendance soit à minimiser soit à oublier de relever son propre compteur pour une date donnée.
"Désolé j'ai oublié…!"

Alors cela nécessite que des agents du distributeur relèvent les compteurs. Un agent releveur par compteur ?!
Non quand même ! Mais 1 ou 2 agents pour 10 000 compteurs sont des chiffres plausibles, car une moyenne de 10 minutes pour accéder (Avec trajet), lire et enregistrer l'index d'un compteur manuellement ou sur un terminal est acceptable, (en campagne).
En fait un releveur de compteur, travaille à cette tâche souvent une année entière (dans des structures déjà importantes).

Et si les abonnés relevaient leur propre compteur ? Cela se fait, mais la fiabilité n'est pas toujours au rendez-vous, pas plus que la faisabilité réelle lorsque les compteurs sont noyés sous 1 mètre d'eau sale.

1.2 Application aux différents compteurs

Le cas de l'eau potable est celui que je développerai ici, car c'était ma spécialité, mais il y a d'autres cas notamment pour l'électricité ou le gaz.
Pour "l'élec", il y a de l'énergie toujours disponible, et les nouvelles technologies sont très facilement applicables à la relève automatique. (Nouveau compteurs LINKY par exemple)

Il y a aussi les compteurs de gaz, (Pas les "compteurs à gaz !!!") où l'énergie n'est pas directement disponible.
Sur ce point, les compteurs gaz ont encore une mesure complémentaire de sécurité avec les risques de feu ou d'explosions associés, mais ils sont toujours accessibles et dans des coffrets aériens sans problèmes de gel.
Je n'en parlerai pas non plus, car je connais mal ce sujet.

1.3 Le contexte de relève en AEP

1.3.1 Le gel

Les compteurs d'eau en AEP seulement (Et non les sous compteurs d'immeuble) font partie des compteurs les plus difficiles à relever et les plus sales, car ils sont (presque) toujours enterrés à cause du gel (du moins en campagne dans nos régions d'Europe).

Ce gel potentiel et la présence d'eau et d'humidité sont des problèmes qui ont des conséquences très contraignantes sur une électronique éventuelle de relevé automatique.
Conséquence directe d'un compteur enterré :
Des éventuelles immersions complètes des équipements, car de très nombreux regards sont remplis d'eaux de ruissellement ou autres polluants, ou se trouvent dans une nappe phréatique ou dans un point bas.
Or électronique et eau ne font pas bon ménage !

1.3.2 Les regards

Il y a des regards préfabriqués qui sont en plastique et où le compteur assez en hauteur est protégé du gel par un large couvercle isolant.
Les nouveaux regards préfabriqués ont le seul avantage d'être un peu moins sales et difficiles à relever, mais restent mécaniquement très fragiles sur les chantiers (principalement dans les lotissements où les différents corps de métiers "ne travaillent pas dans la dentelle…."

Il y a encore mieux, avec des regards où l'on va chercher la chaleur profonde du sol jusqu'à 1.5 mètre, à l'aide d'un caloduc (échangeur de chaleur) ce qui peut autoriser des regards spéciaux en muret de clôture, mais… (Attention à la bonne remise en place de l'isolant, à son intégrité et aux malversations ou négligences possibles)
Il y a aussi les regards en béton ou en matériaux divers et de nombreux regards bétons avec des tampons en acier, fonte voire en béton, parfois très lourds à manoeuvrer et avec des risques d'accidents pour les mains, et de chute dans le regard.

Nota : Les tampons circulaires (ronds) sont conçus pour ne pas pouvoir tomber au fond du regard (et casser du matériel par exemple). Ce n'est pas le cas de toutes les autres formes de tampons

Quelques soient les types de regards, c'est presque toujours sale, inondé, difficile d'accès, difficile à lire dans la pénombre de certains regards.

(Rappelez vous les agents GDF des années 50 qui relevaient les compteurs à gaz dans les villes avec leur traditionnelle lampe de poche à pile plate de 4.5V et le petit bidon en zinc pour le niveau d'eau du compteur gaz…!!!)
C'est souvent ainsi aussi en AEP, les lampes de poches sont des outils incontournables.

1.4 La pénibilité

Je viens d'évoquer les accidents dus aux tampons concernant les mains des agents releveurs. Si il fallait soulever à chaque fois de lourds tampons, ce serait vraiment très pénible. Avant que tous les compteurs soient mis en conformité avec toutes les règles en vigueur, il reste tout de même à passer localement même si il n'y a plus à soulever de lourds tampons.
Mais il n'y a pas que les mains….soulever des charges implique aussi des pathologies du dos et des arrêts maladie correspondants… Bref le travail de releveur de compteur d'eau est un travail ingrat, sale et dangereux.

Dangereux aussi face à aux animaux domestiques (Ou plus ou moins domestiqués…!) En effet il y a eu des accidents avec des bovins, des chevaux (pour les regards situés dans les pâtures, et les plus sales), mais aussi et surtout avec les chiens quelque soit les lieux.

1.5 Les calculs de rendement de réseaux

Si les compteurs sont principalement utilisés pour facturer, ils ont aussi une autre utilité qui permet à l'organisme de distribution de juger de l'état de son réseau et donc des fuites.

Les fuites ne sont pas exceptionnelles, elles sont presque incontournables, et elles représentent le fait que rien ne peut durer indéfiniment dans le temps, et c'est là une toute simple leçon de philosophie.

Alors comment fait-on pour cela, sachant que la relève des compteurs des usagers s'échelonne sur 3 à 12 mois suivant les structures.
Le distributeur possède à chaque départ ou branche particulière de réseau, de compteurs de production de gros calibre qui seront alors comparés sur une période identique à la somme des compteurs de particuliers.
Cela est cependant loin d'être parfait car il faudrait au moins que les relevés soient effectués le même jour à la même heure, avec précision.

De plus on compare la somme des consommations des particuliers à des périodes qui sont extérieures à cette période qui dérive.
C'est donc un problème majeur du glissement des périodes de consommation et de production. Cela fausse largement et surtout dérive dans le temps les conclusions  qui peuvent en être faites.
L'idée serait que l'on puisse relever tous les compteurs à la même date (ainsi que les compteurs de production). Cela serait alors le reflet précis du rendement d'un réseau.

Pour cela il y a le relevé à date fixe à l'aide des compteurs radio. Dès que la date correspond , l'index de l'instant est mis en mémoire et sera conservé durant une année avant d'être de nouveau "écrasé". La radio n'est pas absolument nécessaire à cette procédure mais elle va logiquement de pair avec le principe, car seule la mémorisation est nécessaire.

Le rendement d'un réseau (appelé aussi ratio) témoigne de la volonté du distributeur (et de son donneur d'ordres) de résoudre ses problèmes endémiques de fuites.

1.6 Application aux différents compteurs

Relever un compteur d'électricité à date fixe va devenir possible, (C'est déjà une réalité en tests) car dans ce cas la structure du fluide permet le retour d'information vers le poste de transformation le plus proche. Cela se réalise par courants porteurs (CPL). Le réseau de relève est le réseau électrique lui-même ! C'est donc gagné d'avance.

Essayez donc avec l'eau potable ou le gaz… !

Pour les autres fluides, le principal outil pour assurer la relève des compteurs est la radio. Plusieurs principes différents peuvent exister mais tout se concentre aujourd'hui sur les principes les plus économes en énergie, car au niveau eau potable, pas d'électricité disponible à chaque compteur, et de plus cela poserait des problèmes de sécurité avec le secteur.
Il ne faut donc pas s'attendre à voir fleurir dans l'immédiat des raccordements au réseau électrique (230V~) pour les compteurs d'eau.
Peut-être au réseau téléphonique ? Mais là aussi c'est moins sûr, car même cette tension n'est pas dite de sécurité.

1.7 Radio en eau potable (AEP)

1.7.1 Les relevés à date fixe

On vient de voir que relever à une date unique tous les compteurs est pratiquement impossible sans l'aide de l'électronique.
Mais pour relever à date fixe, il est nécessaire de gérer localement "un calendrier" et que gérer un calendrier nécessite une base de temps stable et donc une consommation d'énergie non négligeable.

On verra dans mon article sur le dispositif électronique spécifique, qu'il est nécessaire de jongler en permanence sur la consommation de tel ou tel dispositif associé (alimenter l'émetteur, attendre un signal etc…)

Sur le fond il y aura une date paramétrée à l'installation d'un compteur, et quand il y aura correspondance entre cette date et la date du jour, alors l'index en cours sera stocké jusqu'à la période suivante (1 ou 2 relevés annuels suivant les cas)
Cette comparaison prend également du temps de fonctionnement  (et de consommation  d'énergie) du dispositif électronique

1.7.2 Le relevé radio par interrogation

C'est un principe de relevé qui a commencé dès l'origine.
Je pense qu'il est abandonné à ce jour, car il nécessitait que l'on se positionne vers le compteur à relever et il fallait envoyer l'identificatif du compteur.

Ce dernier comportait un Émetteur ET un récepteur radio intégré dans son électronique de tête de compteur. Ces éléments radio sont des modules très particuliers et assez pointus, qui sont relativement cher.
Le compteur répondrait seulement à une interrogation symbolique de relevé radio.  Voici un scénario ....

"Terminal à compteur N° CB07AA17367 quel est ton index  ?".......réponse compteur "0478"
(Ce dialogue pour imager le processus).

Que le dispositif électronique du releveur comporte ces deux éléments Émission/réception ne serait pas trop grave car ces éléments ne seront répétés que sur les terminaux de relève et donc en nombre limité.

Mais ce sont avant tout les électroniques de compteurs qui seraient trop chères et qui limitent leur implantation pour raison financière.

Relever un compteur suivant ce principe nécessite d'être à proximité du lieu, d'envoyer un identificatif du compteur désiré et de recevoir par retour, la valeur d'un index.

L'avantage de cette méthode est une limite du nombre d'émissions radio, car d'une façon générale, la partie émission radio est toujours une partie consommatrice non négligeable d'énergie.
(Je modulerai ce propos par la notion de puissance d'émission. En effet pour les puissances en cause, le niveau minimum d'énergie pour un récepteur et un émetteur est sensiblement le même)

L'inconvénient est qu'une tête doit toujours être en réception radio dans le cas d'une demande de relevé. C'est donc une consommation (qui, si elle n'est pas dramatique, reste tout de même présente et du même ordre de grandeur qu'une émission  faible puissance avec : 1 ou 2 mA)

Pour fixer les valeurs de courants, et pour tenir 15 années avec des piles de 3200 mAH de capacité, il ne faut pas dépasser un courant moyen de 25 µ Ampères !!! 1 mA c'est déjà 40 fois Plus !!!
On navigue véritablement dans les très très petits courants et consommations.

1.7.3 L'émission spontanée

L'autre grand procédé de relève radio consiste à ce que tous les compteurs émettent à intervalles assez réguliers leurs données.
Le terminal du releveur saisit alors ce qui est "à sa portée".
C'est le procédé qui est utilisé à ce jour et qui le restera encore un bon moment, avant que tout ne soit "connecté".
Dans ce scénario bien réel, il suffit simplement de passer à proximité et dans l'intervalle de 8 à 15 secondes en général, on recevra l'index d'un compteur proche qui sera identifié par le numéro du compteur (Entré au moment de l'installation de la tête radio)
Il suffira de faire ensuite le bilan de ce qui manque et de s'approcher un peu plus de ceux qui n'auraient pas été "vus". La tournée est donc réduite à une "simple promenade de santé"… pour 80 à 90% des compteurs

J'exagère juste un peu ! Mais il n'y a plus d'opérations très physiques et sales à réaliser.
L'avantage de la méthode est la rapidité et le coût réduit au minimum puisqu'il n'y a plus de récepteur radio.
La consommation en réception radio (permanente) est donc éliminée au profit d'une émission à intervalles réguliers. (Consommations émission et réception équivalentes en fonctionnement permanent)

1.7.4 La durée de vie du dispositif

Un dispositif électronique consomme de l'énergie, et si pour la "fée électricité", cette énergie est disponible sans compter, pour l'eau potable c'est la galère…!
Il est hors de question de traîner à côté de chaque compteur une "centrale nucléaire" pour alimenter le dispositif… (Je plaisante bien entendu !)
On comprend maintenant que le challenge sera serré car il ne faut plus être obligé de retourner vers un compteur récemment équipé d'un dispositif radio, avant la durée légale de véracité d'un dispositif de comptage, soit de 7 à 15 années environ.
Les piles doivent donc durer tout ce temps au minimum !

Il faut aussi distinguer l'autonomie en énergie et la durée de vie de l'électronique.

En effet au niveau énergie on peut faire du zèle en atteignant 10 à 15 années d'autonomie, mais au niveau durée de vie d'une électronique très basse tension, c'est quasiment illimité ! (Ce qui n'est pas le cas d'une électronique "secteur" qui n'a pas toutes ses lettres de noblesse... Voir les LBC par exemple)

Il faut intégrer ici le problème de l'eau et de la corrosion des équipements électriques. En effet les premiers équipements avaient des piles extractibles (Et donc remplaçables) mais il y avait des problèmes de corrosion des connexions sur petits connecteurs, pourtant dorés, car cela n'était pas conçu de façon satisfaisante (corrosion des contacts et surtout de l'âme des fils sertis )
La solution aurait été pourtant plus simple avec la connectique style téléphonique (Je ne citerai pas la marque)

Les nouveaux équipements ont résolu ce problème en intégrant ensemble électronique et piles dans un même boîtier étanche, mais ce n'est pas complètement satisfaisant.

Le boîtier est séparable mécaniquement (massicot) en deux parties : Pour l'une, la partie piles et l'autre, la partie électronique.
Les piles partent en déchetterie et l'électronique n'est plus réutilisable car elle est noyée dans la résine à cause du milieu humide, voire même aquatique et ne peut donc plus être simplement raccordée en énergie !

C'est vraiment dommage de procéder ainsi, mais cela arrange bien les fabricants, car c'est une production assurée. (C'est comme le blocage des imprimantes après un nombre de lignes d'écritures…) Oui le progrès va vite et tout est rapidement obsolète …? Pas si sûr !
(L'obsolescence programmée est à bannir, car c'est jeter l'argent par les fenêtres. Mais vous vous appelez peut-être Serge ?....! Moi pas !)

Je considère donc cette approche comme radicalement mauvaise pour plusieurs raisons :

Cela est une consommation électronique inutile puisqu'au bout des 10 ou 15 années les piles seront mortes mais l'électronique sera toujours opérationnelle et fiable.

Nous savons faire des connexions de fils étanches et il suffirait de procéder comme en télécoms pour les réseaux souterrains. Les piles devront être séparées de l'électronique mais cependant être groupées dans un boîtier spécifique étanche (comme l'électronique)
En procédant ainsi il est possible de réutiliser l'électronique existante, ce qui constitue une économie non négligeable mais prive les constructeurs d'équipements électroniques de leur fond de commerce.
Quel beau gaspillage !
(J'ajouterai, que bien, que  ne l'ayant pas réalisé, il serait même possible de mettre à jour le logiciel de la tête radio in situ et donc ainsi de le faire évoluer avec les derniers développements techniques).

1.7.5 Les avantages partagés du relevé radio

Pour le distributeur c'est un gain de temps très appréciable, et j'ai pu constater la capture des index d'une cinquantaine de compteurs en passant simplement en voiture à vitesse réglementaire dans un village de quelques centaines d'âmes équipé d'un dispositif du commerce.

Certes il y a quelques problèmes de propagation des ondes dans certains cas et notamment lorsque les compteurs sont noyés dans les regards inondés, mais globalement c'est très rapide.
Il y a aussi une récurrence statistique qui fait qu'un même passage ne donnera pas nécessairement les mêmes compteurs à cause de l'instant statistique différent d'émission pour chaque compteur et relativement au passage de l'agent.

Il était habituel également que le releveur signale à un abonné qu'il a un problème de fuite APRES compteur, et ainsi de permettre à l'abonné de régler au plus vite le problème.
Cela sera identique avec les compteurs radio, bien que l'on n'accède plus physiquement au regard, puisque les incidents sont détectés puis reportés et figureront aussi sur le terminal de relevé. L'abonné sera donc informé de la même manière.
On pourrait même informer l'abonné d'une consommation élevée SANS pour autant qu'il y ait des fuites
(Ce n'est pas implémenté dans mon projet. Cela reste très variable suivant les familles)

Le principe d'une fuite abonné est issu du fait qu'un compteur radio doit "voir" un arrêt des consommations au moins de quelques heures pour 3 ou 4 jours consécutifs.

On pourra suivant les dispositifs disposer d'un indice qui indiquera qu'il "y a eu fuite" ce qui permet cette fois au distributeur de se disculper car l'abonné a certainement eu une fuite dont il s'est aperçu tardivement et l'a corrigée.
Avec cet indicateur, un faux prétexte de compteur défectueux serait alors peu plausible.
Des historiques sont parfois stockés également. (Cela est implémenté dans mon projet, seulement pour les incidents)

Pour l'abonné c'est un avantage, principalement dans les anciennes installations où le compteur est encore en intérieur, pour ne pas avoir l'obligation d'être présent le jour du relevé.
(Maison secondaire par exemple)

Mais c'est aussi la possibilité THÉORIQUE (Mais non gratuite) de recevoir sur PC son index sans avoir à aller physiquement sur place.
Dans mon cas la gratuité sera assurée par un protocole réduit à sa plus simple expression de transmission de données en RS232.
Dans certains cas les compteurs sont très éloignés du lieu de distribution, voire parfois même chez le voisin ! Alors fini ces "altercations de bon voisinage" …!

Chaque incident peut être horodaté à la minute et peut faire l'objet d'une écriture en mémoire fixe (En EEPROM, dans mon cas)

On peut également s'interroger sur le bon fonctionnement d'un compteur (hors périodes de vacances) car il doit y avoir au moins une consommation au bout de 50 jours, car on considère que les vacances d'été sont normalement terminées. (C'est une simple vigilance technique pour la suspicion d'un compteur bloqué)

Le revers à cette radio miraculeuse n'est tout de même pas négligeable, car de nombreuses fuites se produisent au niveau des joints plats des compteurs, tant à l'arrivée qu'au départ. Alors les fuites AVANT compteur ne seront plus vues et donc non signalées… C'est une perte pour le distributeur et Il y a toujours un talon d'Achille ! Le Distributeur a cependant d'autres moyens plus sophistiqués pour détecter celles-ci.

Un dernier élément très utile est la tension de la pile qui sera toujours surveillée par tous les fabricants. Cela est incontournable dans ces équipements (C'est comme le niveau d'énergie dans votre téléphone portable ou votre smartphone !)

Malheureusement ce progrès technique va supprimer des postes de releveurs, mais la pénibilité sera résolue et ces postes devraient évoluer vers le haut, un peu à l'image des métiers à tisser (Reviendrions nous à un tissage manuel ?)

2 Réalisation en AEP

En AEP, c'est le principe de l'émission spontanée à intervalles réguliers qui semble le plus répandu. C'est aussi celui que j'ai retenu car il est techniquement plus simple et techniquement meilleur marché.

Cela signifie que toute tête radio émet selon la synchronisation initiale de sa propre horloge et que des émissions peuvent parfois "se chevaucher". C'est la position physique du terminal de relevé qui fera la différence par la distance (Toutes les têtes émettent à la même puissance), tout autant que la répartition temporelle de l'ensemble des émissions des compteurs dans l'intervalle de repos.
(Il n'y aura PAS, fort heureusement, à une seconde donnée tous les compteurs qui émettent en même temps).
Une émission radio durera au maximum 150 millisecondes

Naturellement chaque constructeur a voulu "montrer sa spécificité" en tenant ses "clients prisonniers", et tant les fréquences que les protocoles de transmission sont différents entre les principaux constructeurs d'équipements de relevé radio en AEP.
Nos tentatives d'harmonisation de 2 constructeurs de l'époque sont restées sans suite. C'est la face obscure du commerce !

Alors si vous choisissez un constructeur spécifique d'équipements radio, il sera obligatoirement fabricant de compteurs et vous constaterez que ces équipements existent en natifs seulement pour la marque retenue.

Certes vous pourrez acheter seulement la partie électronique radio séparée du comptage proprement dit, mais les coûts sont insupportables avec deux appareils distincts. (Il faut tout de même une tête pour capter les Tops d'index)
Donc vous êtes pieds et poings liés à un fabricant de compteurs…et pour longtemps ! De plus les terminaux de relevé (matériel et surtout logiciel) sont également dédiés à la marque, alors tout est fait pour que vous soyez captifs et consommateurs…

Quelle alternative à cette situation ?

Qu'une société tierce développe des têtes radio pour les principaux fabricants (Les différentes marques de compteurs !) et développe peu ou prou (Et de préférence peu) le dispositif de relevé qui peut à ce jour être un simple PC portable standard et presque sans aucun logiciel spécifique autre que le dialogue RS232.

C'est donc ce que j'ai amorcé en développant une tête radio pour une seule marque de compteur.
L'ensemble de relevé radio qui fera l'objet de mon article suivant consiste à relever les compteurs de la marque Schlumberger/Actaris/Itron équipés d'un capteur "Cyble" avec les fonctionnalités de relevé à date fixe etc...

Ce principe à courants de Foucault a été délicat à mettre en œuvre, et j'y ai passé un temps considérable. C'est certainement un des plus délicat à mettre au point, et il n'est pas encore complet puisqu'il ne traite pas les retours arrière (retours d'eau). Il y a donc nécessité absolue d'un clapet antiretour "NF antipollution", mais de toutes façons c'est obligatoire, alors… !

C'est certainement une idée générale à concrétiser avec un fabricant d'équipements du domaine de l'eau potable, mais ne faisant PAS partie des "grands noms du comptage".

Le terminal de relevé sera simplement basé sur un PC portable et une minuscule adaptation électronique radio connectée en standard sur PC par RS232 (Avec adaptation USB/RSR232 puisque les PC n'ont plus en standard cette sortie pourtant si pratique)
Le logiciel RS232 sur PC existe déjà, (y compris en émulation USB), alors…

3 Le relevé à date fixe

C'est le principe évoqué qui permet "d'aligner les consommations usagers avec la production" et donc de pouvoir véritablement comparer et de juger réellement des efforts réalisés pour supprimer les fuites.

Le principe autorise aussi des relevés très souples puisque les informations restent présentes jusqu'au prochain relevé de la même date soit durant une année (Avec 1 ou 2 périodes de relevé à date fixe). Il suffit de commencer après le jour et mois paramétrés, et durant une année, tant que vous passerez, vous aurez ce relevé qui sera le même pour la date (l'index du jour continuant d'évoluer normalement)
Le bouclage dans les temps, d'une tournée de relevé n'est plus alors une obligation et seul l'envoi de la facture serait décalé, mais pas les chiffres en M3 qui seraient inchangés.

La "facturation" restera tout de même vigilante et ne devrait normalement pas tolérer de grands écarts. Les rentrées d'argent sont le nerf de la guerre...

C'est donc une réalité au niveau des contenances facturées (Relativement à des dates de relevé un peu éparses dues à des passages à dates souvent différentes et un peu "élastiques"...

Pour mon dispositif dans sa forme actuelle, l'électronique dispose d'un calendrier et une comparaison de date est faite pour mémoriser l'index dans le cas d'égalité.
Cette gestion des dates implique une bonne stabilité pour que les dates ne dérivent pas dans le temps, car on va rester ainsi sans correction du temps durant 10 à 15 années, ce qui est beaucoup, surtout avec des restrictions importantes d'énergie.

La stabilité du temps implique un oscillateur précis et fonctionnant en permanence. C'est ce dernier point qui est le plus délicat, car il est effectivement possible de mettre en sommeil le calculateur mais contrairement à celui-ci, l'oscillateur temps devra donc fonctionner en permanence.

Ne soyez pas trop surpris car votre belle montre à quartz n'a qu'une année environ d'autonomie. Dans ce schéma de 10 à 15 années d'autonomie, il faudra plus d'énergie (10 à 15 fois plus) rien que pour maintenir le temps, (Sans parler des calculs spécifiques et auxiliaires).

Ce principe de relevé à date fixe est donc un peu plus consommateur d'énergie, mais ses avantages sont indéniables, tant pour les abonnés que pour les distributeurs (releveurs).

Relativement à cela, l'énergie dépensée pour la radio représente un facteur 5 à 10 fois plus important (y compris la périodicité de 10s) que le maintien de l'heure et la puissance CPU nécessaire aux calculs. Il faut donc relativiser ce consommateur d'énergie qu'est l'horloge.
Dans les consommateurs d'énergie, on trouve ensuite le microcontrôleur, pour ses calculs et comparaisons, mais aussi l'incontournable régulateur de tension qui fournira un tension stable à l'ensemble de la tête radio.
Je ne parle pas non plus de la facilité du rapatriement des données relevées automatiquement, car une fois sur PC, le transfert vers toute application de facturation devient alors très simple, ce qui est le propre de tous les relevés radio.

Une anecdote pour sourire….
Nous avions détecté une fuite chez un abonné, or cet abonné un peu tatillon n'a pas voulu admettre qu'il avait une fuite et n'a pas même voulu qu'on l'aide dans sa recherche (Avec lui bien entendu). Nous avons alors relevé par radio (sans pénétrer chez lui) sa consommation un soir, puis un matin (Une nuit de consommation) et il a dû se rendre à l'évidence… !Le groupe de sécurité du cumulus fuyait tout ce qu'il pouvait !
Le remerciement n'a même pas été au rendez-vous… Soyez bons !

4 Que sera le futur

Sans préjuger du lendemain ni de jugements qui sont peut-être corrects ce jour, mais moins demain ? Le futur en AEP consistera certainement en une concentration de plusieurs dizaines ou centaines de compteurs radio vers des équipements FIXES desservis correctement en énergie et reliés cette fois par Internet ou des liaisons à grand débit vers les centres de relevé des distributeurs.
(On peut même penser à de petits concentrateurs locaux ayant seulement batterie et chargeur solaire, qui émettront les petits regroupements vers de plus grands concentrateurs cette fois.)

Le compteur radio tel qu'il est n'évoluerait pas beaucoup et serait le maillon de départ doté d'une très faible énergie et ne pourra donc pas faire de miracles à cause de cela. La tendance serait à supprimer cette horloge et les fonctions associées de relevé à date fixe, pour les reporter vers les concentrateurs
Le relevé à date fixe pourra être pris en charge par le concentrateur, ce qui éviterait le paramètre lors du paramétrage des têtes, mais simplifierait aussi l'électronique de tête.

J'espère me tromper, mais je ne crois guère aux réseaux de terrain (MODBUS, CAN, …etc) pas plus à la WIFI ni au BLUETOOTH sur le même principe des émissions spontanées rapprochées, pour assurer les dialogues. Cela pour la simple raison que la consommation serait prohibitive suivant une périodicité de la dizaine de secondes.

Cependant je module mon propos dans le cas d'un compteur radio qui serait en liaison radio systématique vers un concentrateur. En effet dans ce cas, la surveillance de réception étant permanente par le concentrateur, un compteur de ce type pourrait n'émettre qu'une fois par jour, ce qui serait une énorme économie d'énergie au niveau de l'électronique du compteur.
La concentration aura aussi ses limites, car il ne sera alors plus très simple d'intervenir individuellement... C'est la machine qui décidera (Le concentrateur !)
Plus on s'élève ainsi de la base réelle, moins il sera facile de faire des exceptions suite à problèmes. Tout a beau être développé sur le concentrateur, encore faudra-t-il que la tête radio émette ses données ! Tous les jours à minuit ?!

Enfin, dans la mesure où il y a un concentrateur qui regroupe des compteurs radio, c'est la concentration qui est en mesure d'assurer l'horodatage de l'index. L'horloge consommatrice permanente d'énergie n'a alors plus lieu d'être aussi précise, mais elle devra peut-être subsister seulement pour émettre une fois par jour et résoudre les timings internes au processus spécifique du compteur. (Il est alors possible d'utiliser des fonctions analogiques en très basse consommation comme ULPWU sur PIC).

Le choix de PIC plus évolués n'apporterait rien de plus, et bien au contraire, avec très certainement un surcroît de consommation.

La seule différence sera que l'horodatage sera peut-être différé par rapport à l'instant précis à la minute au niveau du compteur.
Cette fonction d'horodatage est également un frein très important à l'économie d'énergie et donc une forte limitation à l'autonomie énergétique.
En effet maintenir l'heure avec précision coûte en énergie, et comme c'est le concentrateur qui s'en chargera principalement, le réveil du calculateur de la tête radio pourra être moins fréquent et seulement toutes les secondes ou plus (indépendamment du processus de contrôle des tops d'index) et donc la consommation du processeur s'effondrera de même.

On notera aussi que suivant les dispositifs retenus pour capter les tops d'index, (Courants de Foucault, Capteurs à Effet Hall, ILS), les consommations en temps CPU peuvent être extrêmement différentes. La gestion du sens est aussi (le plus souvent, mais pas toujours) un facteur consommateur d'énergie. La détermination du sens permet de comptabiliser les retours d'eau.

Je regrette largement les dispositifs simples qui avaient fait leurs preuves comme les ILS, certes il peut y avoir quelques problèmes de fiabilité dus à cette mécanique des lames souples, qui n'a pas une durée de vie infinie, mais la rotation toute "bête" d'un aimant sur le compteur était vraiment simple et très peu consommatrice d'énergie.
(A ce sujet il est tout à fait possible de réduire le nombre de tops compteur au décalitre voire à l'hectolitre, ainsi le nombre de manœuvres des ILS chuterait de façon drastique. Cela sans toucher au nombre de chiffres significatifs qui peuvent continuer jusqu'aux litres). Seuls les tops index seraient divisés.

(On peut aussi remarquer dans cette suite d'idées, que cette division des TOPs index par 10 ou 100 aurait de très fortes conséquences sur l'autonomie des équipements. Après tout ce serait très normal puisque seuls les M3 sont facturés…) Qu'en pensez vous ?.
Peux-t-on espérer des piles opérationnelles durant 15 ou 30 années ?

Ainsi que je le rappellerai dans mon article suivant, toute collecte d'une donnée quelle qu'elle soit, a un coût pour sa création, sa maintenance et son exploitation. Alors à quoi bon "traîner des casseroles" derrière la voiture...

Faut-il revenir à la simplicité et à la pérennité des solutions ? C'est une question à se poser, car nous n'avons plus les moyens de gâcher stupidement nos ressources pour de faibles améliorations. Nous sommes centrés sur un consumérisme exacerbé et qui participe à l'appauvrissement des ressources de la planète.
Pour ceux qui ont connu : .... "Chassons le GASPI" ...

Alors c'est la raison pour laquelle vous trouverez la description pour cette marque d'un prototype déjà bien abouti et qui propose une vision plus économe des ressources (maintient de l'électronique après 10 à 15 années) et qui œuvre pour un retour à une forme plus conventionnelle de la simplicité.

5 Conclusions

Les compteurs radio AEP sont certainement des équipements très utiles particulièrement pour le métier de releveur de compteur, qui est comme je l'ai déjà évoqué un métier difficile, pénible, et ingrat. Ce type d'équipements représente un investissement non négligeable, du même ordre de grandeur que le coût d'un compteur, sans compter le terminal de relevé.
Le relevé à date fixe est à mon sens ce qui est le plus utile au distributeur. Pour distributeur et abonné, la détection immédiate des fuites est également d'une grande importance.

La concentration amènerait aussi à une surveillance permanente des indicateurs de défauts  et pourrait engendrer des messages d'alerte vers les abonnés. Conséquences de cette surveillance...c'est la liberté...surveillée...! C'est certainement cet aspect qui est à la fois un progrès et une restriction qui risque de poser problème.

Il y a aussi d'autres éléments qui militent en la faveur, tels que les preuves de fraudes ou de fuites qui évitent de nombreux litiges abonnés/distributeur. Cela évite aussi bon nombre de retours pour étalonnage qui ne donnent en général aucun dysfonctionnement, car ils sont réalisés en laboratoire de métrologie et donc en dehors de tout contexte d'installation.

De nombreux paramètres peuvent être issus des têtes radio tels que les débits maxi mini, les historiques de consommation etc. Tous les paramètres ne sont pas d'une nécessité absolue (il faut gérer ces données), ainsi les notions de débit n'ont pas à mon sens de réelle utilité, car une fois un compteur installé, la modification est souvent impossible pour des questions d'encombrement, alors à quoi bon cumuler des données peu utiles ?

A cette fin je rappelle également que tout calcul numérique dans quelque appareil que ce soit est énergivore, et que la suppression des données inutiles est un gage d'économies tous azimuts (énergie, temps, travail…)

Hélas il faut avouer que les compteurs radio vont diminuer le nombre de releveurs de compteurs, mais il faut que le progrès fasse évoluer les métiers vers le haut et supprimer ainsi des métiers sales et dangereux est un bien, mais il faudra former ces personnes à des métiers associés moins pénibles et plus valorisants.

Les compteurs radio : OUI, les électroniques à recycler NON.

Cela pourrait être ma conclusion de ce principe du tout jetable et de ce détestable principe. Certes les piles ne sont pas éternelles mais c'est le seul élément qui devrait être remplacé puis recyclé.
C'est pourquoi vous trouverez prochainement la description d'une tête électronique pour compteur de la marque citée.

Bien évidemment tous les compteurs ne sont pas équipables en radio, et principalement ceux qui ont encore des petites aiguilles pour les sous multiples du M3. (Voir photo de tête d'article !)
Tous les compteurs ont maintenant des totalisateurs à 5 ou 6 galettes avec en plus 3 galettes pour les litres.

Il faut aussi que les compteurs soient relativement récents pour permettre l'adaptation d'une tête radio.

Cependant certains "petits compteurs volumétriques" techniquement et historiquement en avance possédaient en natif un emplacement pour un ILS de comptage.
Dans ce cas ce sont des têtes déportées qui reçoivent les tops grâce à la liaison filaire au compteur et qui réalisent alors l'émission.
Naturellement, les retours d'eau n'étaient pas comptabilisés, et un clapet était impératif pour rétablir la véracité du comptage ILS. C'était une solution simple.


Ce principe des têtes déportées permet aussi de s'affranchir de quelques problèmes locaux de transmission radio, en élevant hors d'eau, la tête déportée pour une meilleure émission. (Voir article sur les compteurs radio en zone pâtures).

Bref le progrès continue sa marche et il serait vain de l'ignorer. A lire prochainement l'article sur la tête radio à relevé à date fixe pour compteur Schlumberger/Actaris/Itron, qui sera directement l'application type du relevé à date fixe et qui détaillera ces descriptions faites ici.

Pour la bonne règle, je n'ai fait appel à aucune photo de compteur récent, puisque ce principe est généraliste et est applicable pour toutes les marques.

6    Addendum 1


Quelques éléments complémentaires issus de quelques essais sur le modèle simplifié et après publication initiale de cet article.

Programmation PIC

- J'ai très souvent eu des problèmes pour programmer ces petits PIC soit en direct sur socket, soit en ICSP. Les problèmes se mélangent tous entre eux pour devenir quelque chose d'assez "indigeste"…

En premier lieu le schéma simplifié comporte quelques imprécisions ou erreurs :
- Sur GPIO3 il est nécessaire d'insérer une résistance au point milieu du strap de choix, pour éviter d'éventuels courts-circuits lors de la programmation.
En deuxième lieu, le programmateur Velleman K8076 pose quelques problèmes, et le 78L05 s'est transformé en 78L06 …! Il n'y a pas eu d'autre casse à priori !

En ce qui concerne ce programmateur cité, le VPP est porté volontairement au maximum autorisé, soit 13.5V, car le 7812 possède 2 diodes en série =13.5V ! C'est tout de même "un peu beaucoup" de se caler au maxi !

- D'autre part la résistance de limitation pour l'alimentation en +5V du PIC est de 47 ohms. Cela induit un bruit important sur la ligne 5V qui arrive au PIC. J'ai mis 22 ohms en // mais cela ne change pas vraiment le fond du problème.

Le courant au VDD lors de la connexion au programmateur passe à 15 mA ce que je trouve assez énorme relativement au 5 ou 600 µA en fonctionnement !!!
Enfin pour clore ce sujet, j'ai abandonné l'ICSP et je suis revenu au socket 40 broches Textool pour tenter de mieux identifier les problèmes, mais…

Les problèmes sont toujours présents, en ce sens que le PIC12F629 est reconnu une fois sur 3 ! Et qu'il refuse la programmation une fois sur 3 aussi environ. (Quelque soit la vitesse de programmation)
- Le "RETLW OSCAL" en fin de mémoire est le plus souvent écrasé par le programmateur et repasse à 3FFF au lieu de 34xx…
Bref toute cette étape n'est pas très claire et depuis longtemps, mais j'arrive tout de même à programmer, mais c'est laborieux et c'est souvent beaucoup de temps de perdu.
Il faut aussi ajouter à cela que l'ICSP doit permettre de prendre le contrôle du PIC en direct, et que les circuits déjà connectés doivent "se faire oublier". En ce sens l'oubli sur GP3 est peut-être la cause de la mort du 78L05.

- Je remarque aussi que la programmation d'un 16F690 avait posé aussi quelques problèmes et je ne peux pas faire "all" en write mais seulement séparément à chacun des sous-menus. Peut-être aussi à vérifier quelques mauvaises isolations lors de la programmation ?

- Je suis également en train de regarder pour le PIC16F688 et je vois que la programmation ICSP est problématique, car il faut effectivement prévoir des coupures de lignes avant programmation, et cela est incompatible avec la mise au point d'un montage.

C'est souvent le cas pour GPIO3 ou RA3 avec MCLR* (Une diode Schottky est recommandée si on utilise MCLR* (DS33023)) et maintenant sur l'ULPWU avec le condensateur qui perturbera, c'est certain !!!

Alors je ne sais pas trop comment me sortir de ces problèmes d'intendance, aussi je vais préparer le montage 16F688 avec un adaptateur DIP14/SOIC14 pour pouvoir programmer sur le socket du programmateur.
Pour le montage final de chaque particulier, ce sera possible de procéder normalement en soudant les fils nécessaires, de programmer, puis rétablir les liaisons coupées avec un point de soudure à mettre. (Le montage est supposé fonctionner !)

J'abandonne un connecteur spécifique de programmation sur ce genre de petit CI car il n'y a pas trop de place et sans faire de double face c'est trop laborieux en routage…!

PIC12F629 et RS232

- Là aussi j'ai eu un "mal de chien" pour faire fonctionner cette radio associée à la RS232 "maison". Au simulateur : "impeccable", j'avais d'ailleurs l'exemple du compteur horaire, (http://bricolsec.canalblog.com/archives/2012/03/21/23820790.html) mais cette fois je ne comprenais plus ce qui se passait…
Tout a été vérifié au "logic analyzer" de MPLAB ainsi qu'au Stopwatch et c'était "tip-top"

Après avoir tout remis en cause, j'ai pu enfin comprendre que le simulateur fonctionne bien à 4 MHz, mais que le PIC fonctionne à sa vitesse soit disant de 4 MHz, mais qu'en réalité, il fonctionne entre 840ns et 980 ns (=f(OSCAL) de temps d'instruction soit 4 fois moins en période de base soit un peu plus de 4 MHz.

Alors lorsqu'au bout de 10 fois 208 µs on reste sans changement (pour 2400 bps) c'est qu'il y a un problème car on doit trouver un STOP puis un START. (En réalité je fonctionne en inversé ce qui ne change rien sur le fond)

Eh bien tout le problème venait de cette fréquence de base totalement à côté des spécifications et sans possibilités de retouche par OSCAL. Grâce au logiciel BRAY++ en baud rate custom, j'ai pu vérifier que finalement tout marchait à peu près bien (de ce point de vue).
J'ai essayé 2 PIC12F629 et les deux ont à priori le même problème !

L'oscillateur 32.768 KHz

Là aussi c'est toujours la panique avec ces quartz qui sont tous si différents. La règle est la suivante : quand il faut que ça oscille, ça se bloque et inversement …
Il faut dans cet essai diminuer les condensateurs jusqu'à 30 Pf, ou ajouter une résistance Rs, (Il m'a fallu 47K, mais j'ai déjà vu jusqu'à 100K) et cet emplacement devra être prévu sur le CI car on a une chance sur 2 !
Là aussi je remarque que j'ai principalement des problèmes avec ce petit PIC … Mais je n'ai peut-être pas tout bien vérifié ?

La self

Une fois tous ces problèmes évacués, j'ai enfin pu faire mesurer le nombre d'impulsions en GPIO2 par le PIC 12F629 lui-même. Mais là c'est une nouvelle surprise car au lieu de 25 impulsions, je n'en trouvais que 10 voire 12 au grand maximum…!
(Le signal paraissait déjà bien amorti au départ)

Je replonge donc dans les selfs accumulées pour m'apercevoir que le choix réalisé avec le modèle 16F690 était véritablement une excellente sélection sur quelques modèles, car les mesures faites de nouveau confirment un coefficient de qualité (Q=Lw/R) de 170, alors que toutes les autres self montent péniblement à 115. Certaines sont même à 35 !
Les oscillations amorties se comptent sur les doigts d'une seule main (ou de 2 !)…
Il faut réellement des oscillations en nombre important (peu de pertes) pour que l'écart soit suffisant à apprécier entre sans pertes et avec pertes.
Une manipulation intéressante de croisement des selfs entre montage 16F690 et 12F629 donne les résultats suivants :

Sur 12F629 avec self avec Q de 170, le nombre maxi d'oscillations est de 13 au lieu de 10 mais pas à 25 !
Sur 16F690 avec self avec Q de 115, le nombre passe de 25/27 à 17.  A la lumière de ces valeurs, on comprend toute l'importance du choix de la self, et surtout de son coefficient de qualité Q !
J'ai donc entrepris de répertorier toutes mes selfs pour m'apercevoir qu'aucune autre n'avait un coefficient de qualité de 170 !
Le maximum sans regarder les valeurs en mH était de 155.
(Cet ensemble de vérifications représente pratiquement une journée de mesures !)

Que conclure de ces selfs ? L'essai de "la bonne self" sur PIC12F629 n'a pas donné les mêmes résultats, ce qui est étrange, car la commande des circuits est identique ainsi que les éléments de l'ensemble self/résistances et condensateurs.
Les PIC ont-ils des entrées différentes entre modèles ??? Je me pose plus de questions que je ne trouve de réponses !

Je cherche donc tous azimuts des selfs et j'en ai repéré une ayant un Q garanti >150 chez MURATA 22R475C mais c'est à vérifier, car je n'ai pas de possibilités de commander actuellement.

J'ai également vérifié chez ce fabricant, chose troublante, que la série indiquée trouve sont meilleur coefficient de qualité Q justement vers 5 mH, et que les Q diminuent de chaque côté de cette valeur centrale de 5 mH.

Je constate également que lorsque le Q n'est pas indiqué, les prix sont les plus bas. Lorsqu'un Q mini est indiqué, c'est donc un composant de qualité dûment contrôlé.

Aussi je pense que les contraintes techniques de bobinages (diamètre de fil) et de noyau sont telles que cette valeur voisine de 5 mH est la mieux adaptée pour donner des Q élevés dans des faibles dimensions. (Diamètre noyau ferrite=2.52mm)
A la lumière de ces informations, je pense que le sujet des selfs est loin d'être épuisé, et que l'on devrait peut-être s'orienter vers de nouvelles formes de self, type demi pot ferrite allongé dont le côté ouvert serait la seule source de rayonnement dirigée sur la Cyble. Ces formes seraient susceptibles de procurer de meilleures différences d'amortissement mais pas nécessairement de meilleurs Q.

(J'ai également vérifié le type d'entrées sur les 2 PIC, et ce sont des triggers de SCHMITT toutes les 2, et elles attaquent directement le TIMER0 en compteur.
Pour une alim de 2.5V, les niveaux théoriques sont IOL 0.5V et I1L 2V en Schmitt trigger
En entrée logique TTL c'est IOL 0.375V et I1L 1.425V)

Le hardware

C'est vrai que je suis séduit par les CMS, mais que c'est petit ...!
Il faut des yeux perçants et surtout bien éviter les courts-circuits lors du positionnement. La loupe est incontournable et j'ai fait quelques petites erreurs à ce niveau, mais sans grandes conséquences.

Radio

-    A priori l'émetteur RT4 n'a pas besoin d'être commuté en alimentation (pour éviter les consommations inutiles), car si les niveaux de repos sont inversés, la consommation est alors véritablement nulle pour une entrée à 0.

Cyble17
Je viens de faire le relevé des courbes de consommation en fonction de la tension d'entrée…
(RT4_Consommations Fichier ODS à télécharger pour 2.5V et 5V)
Le sujet est peut-être un peu éloigné mais permet de confirmer la suppression du FET de mise sous tension  de l'émetteur.
En effet le niveau zéro d'une sortie PIC très peu chargée est au maximum de 20mV mesurés.
On est donc certains que le niveau de repos à 0 logique pour la partie émission n'engendrera aucune consommation. C'est au moins un point acquis. (Ceci est également vrai pour le montage avec 16F690).

-    Sur le 12F629, puisque j'ai été obligé de reprendre les timings, j'en ai profité pour vérifier qu'émetteur et récepteur fonctionnent à 4800 bps.
Du fait du décalage de l'oscillateur interne, je suis monté jusqu'à 5540 bps (Valeur non conventionnelle), et on peut espérer que l'on passera donc sans trop de problèmes à 4800 bps.
Au niveau propagation, je ne peux rien dire car je n'ai pas fait d'essais en ce sens, et ceux-ci sont toujours très "subjectifs" de toutes façons.
(Je rappelle que ce point conditionne des durées de consommation élevée, et que plus c'est rapide, mieux c'est !)

Je peux cependant apporter un point complémentaire qui m'était interdit du fait du FETMOS de commande de tension…Mais grâce à cette suppression, l'émetteur pourra être alimenté directement avec la tension des piles, ce qui "soulagera" un peu le régulateur, mais profite surtout à la puissance émise qui sera plus importante sans que la consommation soit fortement impactée.
(Surconsommation émetteur de 2.5 à 5V à comparer à la puissance perdue dans le régulateur…)

Conclusions de l'addendum

En accord avec ce qui avait déjà été dit, ces essais sont tous très nombreux et longs et je ne pourrai pas tout réaliser.
Je peux néanmoins confirmer que je ne m'orienterai plus vers les PIC12F629, car c'est réellement trop serré pour ce genre d'application et je dois dire que les problèmes accumulés sont trop nombreux.

Aussi j'envisage d'aller vers un remplaçant du 16F628 déjà vieillissant, et je pense au 16F688 qui n'est ni trop grand ni trop petit. (On regrettera tout de même l'absence d'un TIMER2 !

C'est un circuit qui possède l'ULPWU et a seulement 14 pattes ce qui permet de le loger assez facilement. On espèrera que les entrées seront à un niveau technique élevé ?

Dans l'immédiat je vais refaire d'ici plusieurs mois un dernier circuit avec 16F688 dédié aux particuliers (Mais potentiellement utilisable par les professionnels) et reprendre la programmation avec ULPWU et mieux structurer le programme. Parallèlement, il sera tout aussi important de rechercher des selfs avec Q élevé qui conviennent pour un nombre d'impulsions élevé.

NOTA : Les avancées techniques sur ces sujets seront ajoutées en addendum, sans refaire un nouvel article.

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24 janvier 2015

Capteurs SCLUMBERGER/ACTARIS/ITRON (Cyble) à courants de Foucault

Capteurs SCLUMBERGER/ACTARIS/ITRON (Cyble) à courants de Foucault

cyble01    But et Utilisations
2    Spécifications
3    Le Schéma logique
4    Cyble et Partie courants de Foucault
4.1    Généralités Cyble et principe
4.2    La self et la fréquence
5    La gestion du Temps
6    Alimentation
7    Le micro contrôleur PIC 16F690
8    Les transmissions
8.1    Partie émission radio mode binaire
8.2    Partie réception (paramétrage)
9    Structure programme
9.1    Paramétrage
9.2    Commandes
10    Adaptation radio / PC
10.1    Le schéma actuel RS232
11    BRAY++ b et logiciels
11.1    Commande "B" (Binaire)
11.2    Commande "A" (ASCII)
12    Prochaines versions
12.1    Future version
12.2    Version simplifiée
13    Conclusions

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->
Les questions correctes en fin d'un article recevront toujours une réponse, mais pas les questions par "CONTACTER L'AUTEUR" qui n'auront pas de REPONSE (car je suis obligé de répondre par mail).
A voir aussi  en colonne de droite (lien direct) ------> les articles "BONJOUR" ainsi que "INFOS rapides"... Il est déconseillé d'indiquer dans les commentaires ses coordonnées (mail, adresse ou téléphone).
Ce blog est modéré et vous pouvez demander simplement en tête de question à ce que vos informations restent confidentielles si nécessaire. Rien ne sera publié, mais ma réponse sera faite sur l'article correspondant (et non par mail).

 



Avant propos


Ce projet avait commencé par un premier montage basé suivant le principe des battements de fréquence (Série de Fourrier), et qui n'avait pas donné satisfaction à cause de sa dérive en température. J'ai donc du l'abandonner. (Il était prévu à l'origine pour mesurer le débit du circuit primaire de mon panneau solaire). 
http://bricolsec.canalblog.com/archives/2010/09/15/19069451.html

cyble2J'ai repris récemment le sujet et j'ai ensuite essayé un principe opto par réflexion sur ce secteur argenté qui n'a pas donné de bons résultats à cause de la lumière du jour qui peut perturber (Délicat aux vitesses de scan nécessaires de travailler en modulation de lumière, et de toutes façons le procédé reste assez gourmand en énergie, même avec des LED haut rendement). (Montage avec PIC12F675).
(De plus tout aurait pu être anéanti si le constructeur mettait une couche de peinture noire sur la Cyble, ce qui est tout à fait envisageable, d'autant que certaines Cybles sont déjà tachées de façon native)

J'ai eu connaissance, depuis ces premiers essais, du principe utilisé par le fabricant, qui publie sur son site le principe des 3 bobines et qui expose clairement la mesure de la durée d'oscillations amorties
Je sais faire cela, et je me suis donc lancé le défi d'arriver à quelque chose d'opérationnel. Il m'aura fallu près d'une année pour arriver à ce résultat qui est sur la bonne voie, mais j'ai dû faire l'impasse des 3 bobines et de ne traiter que les index (et non le sens).
cyble3

Bien entendu ça n'a pas été tout seul sans autres précisions techniques (sans modèle à découvrir) et les écueils ont été nombreux et il y en a encore. Je les citerai, car c'est aussi important de les connaître que de retenir la bonne solution. (Un écueil est parfaitement visible dans cette photo, je l'expliquerai un peu plus loin...)

J'ai donc voulu refaire depuis zéro, ce qu'a fait ce  constructeur, avec cependant mes petits moyens techniques et un nombre d'heures de travail restreint, en regard de la puissance technique des bureaux d'études des grands groupes.
Je ne bénéficie bien entendu d'aucune aide, autre que de la seule description succincte du principe de la détection Cyble avec ses 3 bobines.

J'ai dû cependant déclarer forfait immédiatement sur le fait d'utiliser 3 bobines pour des questions de réalisation de selfs aussi petites dans un espace si petit. C'est la première concession de fait, car techniquement trop difficile à réaliser et à mettre en oeuvre.
Cette renonciation implique que la tête développée ne saura pas reconnaître le sens de rotation et qu'il sera impératif de placer un CLAPET pour éviter les problèmes de retour d'eau.
C'est une renonciation mais je la minimise, tout en sachant qu'au niveau AEP, l'installation d'un clapet NF anti-retour est obligatoire et que sauf dysfonctionnement de ce clapet, il n'y aura pas de conséquences sur le comptage lui-même.
Pour le reste, je crois que commencer par la description de ce que je voulais faire est essentiel pour bien comprendre les solutions techniques. Ce sera l'objet du premier paragraphe.

NOTA 1: "Cyble" est un nom générique déposé et appartenant à la Société SCHLUMBERGER/ ACTARIS/ITRON qui caractérise le principe du dispositif de capture des impulsions de comptage par courants de Foucault sur un petit secteur métallique de 120°(Cyble), sur les compteurs des marques citées ainsi que pour les marques associées.

NOTA 2: J'emploierai indifféremment le terme self ou bobine pour l'inductance qui sera le capteur situé au dessus de la Cyble

NOTA 3: "Cyble" désignera dans cet article le petit secteur métallique de 120° des compteurs de la marque et parfois même par abus de langage l'ensemble avec la self elle-même.

PS : La photo de tête d'article est un montage, car toutes les données de numérotation ont été "perturbées" ou effacées pour discrétion.

1 But et Utilisations

Définir l'index et les Tops Index est important...
L'index représente la valeur d'un compteur en termes de M3 et de litres. Les Tops Index sont des impulsions qui indiquent le passage d'un volume élémentaire de référence.
Le lien entre les deux est trivial, puisque l'index est simplement constitué de la somme de tous les tops Index !
Utiliser l'index ou les tops index ? Les Tops index permettent facilement de mesurer des débits avec le temps entre tops.
L'index est une valeur qui sert principalement à la facturation. Un débit à partir des index nécessite de faire la différence des index correspondant au temps.

Initialement ce montage était toujours fait pour mesurer le débit du circuit primaire de mon panneau solaire, mais je rejoins le métier AEP également et les relevés pour ce même type de compteur...
Trouver un système simple et peu onéreux pour relever automatiquement cette marque et type de compteur largement installé dans le parc AEP Français est utile pour les particuliers qui souhaiteraient utiliser leur PC pour lire l'index de leur propre compteur d'eau à distance, mais j'avais pensé initialement aux petites structures AEP qui veulent prendre le progrès en marche avec peu de moyens et qui ne veulent pas être prisonnières d'une marque.

J'ai pensé aussi que ce développement devait participer à bannir des "contrats captifs" avec une main mise de fait sur un système de relevé automatique par radio de seulement quelques grands groupes.
En effet choisir une marque de relevé radio implique de fait le choix d'un compteur, d'une tête radio pour ce compteur particulier ainsi que du dispositif de relevé informatisé (Terminal portable).
Bien qu'il existe des têtes radio "déportées", qui permettent de mettre la radio sur un compteur d'une autre marque, le coût engendré est si élevé qu'il est financièrement impossible de choisir cette solution. (En effet Il faut toujours le capteur spécifique de tops du compteur)

Mon but est donc double : Aider les particuliers pour qu'ils puissent réaliser sur PC leur suivi individuel de consommation ou toute autre application (Contrôle de débit de panneau solaire par exemple), mais aussi pour les petites unités AEP (Syndicats ou Communes), de briser cette chaîne qui oblige à ne garder qu'un seul constructeur pour son parc de compteurs, et permettre ainsi à ces petites structures AEP d'avoir accès au relevé radio à moindre coût, sans être pieds et poings liés à une marque de compteur.

Pour ce faire, d'autres têtes pour les autres grandes marques de compteurs sont à développer (J'ai donc réalisé celle-ci, pas très facile mais il faut aussi finaliser et industrialiser cette réalisation et continuer sa mise au point, et même la perfectionner pour accepter les retours d'eau et donc gérer le sens, ce qui serait tout de même "plus logique". Le projet est en cours mais il demande encore beaucoup de travail, peut être au niveau du temps de 10ms un peu juste au niveau interrupts.
(C'est la raison pour laquelle je suis passé en version 1-16 logiciel et Rev 10 du schéma avec une réaffectation de 2 I/O pour pouvoir essayer ultérieurement l'ULPWU (Ultra Low Power Wake Up))

D'autres têtes sont plus simples sur la base du magnétisme et seront aussi à développer.
J'ai créé aussi un petit émetteur récepteur radio qui sera connectée à un PC portable, et à partir de simples fichiers TXT, tout un chacun pourra exploiter les données sur son informatique de gestion.
Cet ensemble se veut le plus standard possible, ce qui est un gage de liberté de choix.

Alors, ce n'est pas moi qui vais continuer ces développements complémentaires, mais bien une société directement liée à l'eau potable, et qui veut aussi prendre sa part du marché des relevés radio toutes marques de compteurs confondues, mais aussi des futurs concentrateurs collecteurs de données.
(Société ou distributeur de matériels AEP mais jamais un grand fabricant de compteurs évidemment !)

Vous aider à poursuivre et vous expliquer plus en détails ce que j'ai réalisé est dans mes possibilités.
Si cela vous intéresse, vous pouvez simplement prendre contact avec moi par le blog (Ce blog est modéré) en précisant simplement si vous désirez la discrétion (Je ne publie pas dans ce cas).

(Je ne souhaite jamais être joint par le lien "Contacter l'auteur" qui m'oblige à dévoiler mes coordonnées pour répondre et je tiens plus que tout à garder mon anonymat).

2 Spécifications

Les spécifications découlent d'une partie de ce qui vient d'être dit précédemment, et on retrouvera cette dualité entre particuliers et professionnels.
Ces spécifications sont déjà bien étoffées peut-être trop déjà ? Elles sont implémentées.

- Relève automatique des compteurs SCHLUMBERGER, ACTARIS, ITRON et des marques associées équipés d'une Cyble (Petit secteur "argenté" de 120° angulaires faisant un tour par unité de volume, le litre présentement !)
- Tête équipée d'un micro contrôleur Microchip PIC16F690
- 3 piles R6 de 1.5V pour une tension opérationnelle comprise entre 5.12 V et 2.7V (0.9V/elts)
- Régulation de tension permanente à 2.5V avec mesure et suivi tension des piles dont un bit "Low_Bat"
- Programmation RS232, RX par sonde LED et aimant vers une cellule opto associée à un ILS
- Envoi par radio de toutes les données (Pas d'afficheur) Vitesse de transmission 2400bps
- Connecteur de programmation tronçonnable après programmation ICSP du PIC
- Assure l'envoi de TOPs d'Index sur une sortie dédiée en Open drain
- LED de signalisation à usage divers et possibilité Buzzer ou autre
- De jour Envoi par radio de l'index en cours (6+3 caractères) et de divers indicateurs, toutes les 10 secondes entre 7 heures et 19 heures.
- De nuit Envoi par radio de l'index en cours et de divers indicateurs toutes les minutes entre 19 heures et 7 heures (Économies d'énergie)
- Peut assurer deux relevés à date fixe par année (Date à Zéro évite la comparaison)
- Horodatage des incidents à la minute près, avec reset automatique pour certains
- Historique des incidents en EEPROM (64 entrées possibles)
- Maintenir une autonomie énergétique de 10 à 15 années
- Surveillance d'une fraude magnétique, pour prendre le contrôle
- Contrôle d'une tentative de fraude à la feuille de cuivre (blocage des oscillations)
- Surveillance des fuites en cours
- Surveillance des fuites AYANT EU lieu (Correction par l'abonné)
- Surveillance des compteurs bloqués
- Dump RS232 de l'EEPROM
- Code de sécurité constructeur (inaccessible)
- Code de l'entité exploitante sur un octet
- Permettre le réglage du nombre d'oscillations en production
- Transfert en mode binaire pour un exploitant garantissant une certaine discrétion, la plus grande autonomie et la sécurité des informations avec une parité verticale associée.
- Transfert en ASCII pour les particuliers (Autonomie moindre)
- Reprise du contrôle d'une tête déjà installée (Suite à un changement de compteur par exemple)
- Verrouillage durant une heure de la tête avant une nouvelle écoute en cas de tentative de commande sans donner le code constructeur (3 commandes avec code)
- Gestion des dates, heures et années bissextiles (2100) avec correction mensuelle automatique
- Effacement possible en cours de saisie
- Possibilité de saisie partielle des données
- fréquence maxi de 8 Hz de la Cyble (soit 28.8 M3/h pour l'unité du litre)
- 1 scan de position toutes les 10 millisecondes
- Émission spontanée toutes les 10 secondes d'une trame RS232 de 29 caractères binaires ou 57 ASCII
- Émission d'une trame plus longue (en binaire) toutes les 8 heures comportant en plus la valeur précise de la tension des piles.
- Paramétrage direct depuis un PC avec RS232 ou émulation RS232 depuis USB avec convertisseur USB/RS232
- Numéro de compteur composé de 6 caractères ASCII alpha et de 6 caractères numériques
- Saisie index sur 6 digits pour les M3 et 3 digits pour les litres ou sous unités.
- Saisie des jours de relevé à date fixe en mois et jour avec contrôle des jours pour les années bissextiles (le transfert d'index a lieu à 0 Heure)
- Maintien des index automatiques à date fixe durant une année
- Toutes les saisies sont contrôlées en alpha ou numérique (Sauf les séparateurs)
- Parfaitement stable en température jusqu'à 55°C
- Possibilité de verrouillage du code assembleur.
- Réduction maximale de consommation avant première mise en place (2 µA)
- Consommation moyenne SANS transmission 19.6 µA en mode Binaire
- (Le code source ne sera pas distribué pour l'instant pour les raisons évoquées) mais le .HEX pourra l'être d'ici quelques temps….


3 Le Schéma logique

Il n'a rien de très particulier hormis la zone de la self qui est rappelée à un potentiel intermédiaire, ce qui évite l'emploi d'un comparateur externe au PIC. Tout le reste est très classique. Voir ce qui suit pour les détails.

cyble1



4 Cyble et Partie courants de Foucault

Voir pour plus de précisions l'article Wikipédia sur le principe des courants de Foucault. Vous aurez noté que dans ce cas c'est bien la variation du champ magnétique qui est à l'origine des pertes et que ce n'est pas le déplacement de la Cyble qui crée ces courants.
Ces courants engendrent théoriquement en retour une réaction sur la self ?
(Bien qu'il y ait aussi ce phénomène conjugué du déplacement possible de la Cyble, mais la vitesse de rotation est si faible que rien ne se produit véritablement, du moins je le pense (?), car aucun freinage substantiel ne devrait être vraiment mesurable ?)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Courants_de_Foucault

4.1 Généralités Cyble et principe

La Cyble est donc ce petit secteur argenté de 120°, dont la rotation d'un tour représente un volume de 1 litre passé. (Pour les classiques compteurs d'abonnés de DN15. Voir photo).

La nature du métal Cyble m'est inconnue, mais n'a pas une grande importance sur le principe. C'est un métal  inoxydable (Non ou très faiblement magnétique ?), et en ce sens je supposerais volontiers un acier inoxydable genre 304 comme pourrait en témoigner quelques traces de corrosion superficielle irisées.

cyble6C'est de la position de ce petit secteur par rapport à la self (qui sera située juste au dessus), que l'amortissement des oscillations va être plus ou moins important.
On remarquera d'emblée que sans la Cyble, OU la self complètement en l'air, le résultat est identique et donc qu'à l'aplomb de la Cyble, rien ne perturbe  l'amortissement

Un échelon de tension de 250 µs est appliqué toutes les 10ms à l'ensemble oscillant constitué de la self L1 et du condensateur C1 (Par le PORTC Bit7).
Suivant la position du secteur argenté sous la self, le nombre d'impulsions sera plus ou moins important.
C'est donc ce principe physique même qui permet cette réalisation

La création de tops se réalise par un pseudo trigger de Schmitt (Réalisé par programme) avec un seuil haut à 20 impulsions et un seuil bas à 16 impulsions.

Chaque franchissement de ces seuils, construit pallier par palier, le signal Top d'index et réalise +1 sur la valeur numérique de l'index à chaque front positif.
Cette marge des hystérésis peut paraître un peu étroite, mais elle semble suffisante.
Cependant un essai sur la durée m'indique une déviation et il faudra en trouver les raisons. (J'ai quelques interrogations sur la synchronisation nécessaire de 2 cycles CPU pour les Timers...)

On notera également un seuil de fraude à la feuille de cuivre de 8 impulsions. Les nombres d'impulsions maxi devront être réglés à 25 avec un potentiomètre par le programme de réglage inclus dans le programme de base de la tête (Car l'oscilloscope modifie ce nombre à cause de sa sonde de mesure : 2 impulsions environ).

Le potentiomètre est alors mesuré et remplacé par 2 résistances fixes série totalisant la même valeur. Ceci permet d'éviter un potentiomètre qui pourrait être noyé dans de la résine suivant les cas et procure une meilleure stabilité dans le temps mais aussi en température.
Tout cet ensemble de valeurs reste parfaitement stable jusqu'à 55°C. (Cette fois c'est bon !)

La sonde de l'oscilloscope modifiant sensiblement ce circuit, c'est seulement une commande de service du programme de la tête qui peut renseigner de façon exacte sur le nombre d'impulsions reçues et donc permettre des réglages corrects.

Les impulsions sont donc des portions positives de sinusoïdes qui dépassent la valeur de seuil fixée par le point bas de la self. Attention que le nombre d'impulsions durant un temps donné ne correspond pas nécessairement à la fréquence du circuit oscillant car ce sont seulement des trains d'impulsions qui peuvent se terminer avant les 250 µs "d'écoute".

Ces impulsions peuvent être très fines et très brèves et un comparateur externe avait été utilisé initialement. J'avais du mettre alors un comparateur rapide (MAX985) avec des consommations complémentaires etc…(J'étais vers 300 KHz à cette époque)
Finalement je suis revenu avec une fréquence plus basse, à la plus grande simplicité et c'est l'entrée logique de T0CKI qui reste maître de la situation avec son seuil logique standard.
cyble7

Le signal dans son ensemble est très particulier puisqu'il est rappelé à un potentiel intermédiaire, permettant de s'adapter au seuil de l'entrée logique du PIC et de contrôler le nombre d'impulsions. (Merci au copain Riri pour cette idée qui simplifie grandement le schéma)

Le compromis important à surveiller à ce principe est de ne pas chercher à mesurer TOUTES les impulsions jusqu'à un très faible niveau. Pourquoi ?

En premier lieu, il peut y en avoir beaucoup et même dépasser le comptage à 255 maxi, mais plus simplement parce que dans cet état, le micro contrôleur doit nécessairement être actif pour compter et qu'il consomme de l'énergie (TMR0 et y compris dans une moindre mesure les résistances R7 +P1--> 2.5V/5.7M=438 nA). Il y a donc lieu de réduire au plus juste le temps de mesure des impulsions à 250 µS.

Cyble8
Passé ce temps, l'échelon de tension du circuit LC est coupé et la tension diminue alors progressivement du point médian vers le zéro, durant 10 ms précisément et jusqu'au prochain cycle de 250 µs.
Cette particularité explique la forme très bizarre du signal dont seule la petite partie positive du début des alternances est utile si elle dépasse le seuil logique de l'entrée T0CKI du PIC.
(Durant le comptage, le palier est parfaitement horizontal)

(L'oscillogramme ci-contre n'est que le grossissement de la partie de début des oscillations de la courbe générale ci-dessus. Cyble en dehors du champ de la Self)
On constate une légère modification du signal à l'instant de la coupure de l'échelon qui peut s'expliquer par le fait que le potentiel de sommet, fixé préalablement par T1, est devenu à la coupure, esclave des oscillations et de l'instant de cette coupure, l'amortissement global a pu changer aussi, bref...c'est du détail !

Cyble9Le 3 ème oscillogramme (le montage photo juxtapose avec plus ou moins de précision) la différence des courbes d'amortissement avec (cyan) et sans Cyble (noir). (En Cyan, la self est à l'aplomb de la Cyble ---> amortissement).

Générer un échelon de tension plus court que 250 µs aurait conduit à une forme support décroissante exponentielle des impulsions dont la détection de seuil aurait été de ce fait très incertaine.
C'est pourquoi il faut maintenir cet échelon de tension durant tout le temps d'une mesure.
(La consommation (qq centaines de nA) reste seulement liée à R7 et P1 hormis la charge initiale des condensateurs C8 et C2 qui ne sont pas totalement déchargés à la fin des 10 ms.)

Le nombre d'impulsions est donc traité de façon autonome par le registre TMR0 utilisé en compteur (PIC actif), aussi pendant ce temps établi par le Timer 2 (250µs) cette fois, (En interrupt) le programme travaille au calcul/contrôle des valeurs précédentes de mesures, ce qui permet de ne pas perdre son temps à attendre bêtement durant 250 µs et toujours dans l'optique d'une réduction de la consommation.

Vous noterez aussi qu'il n'y a pas de surtensions réellement possibles, car ce n'est pas la coupure d'un circuit selfique. (Seule une coupure immédiate lors d'une des premières alternances pourrait générer une tension supérieure à l'alimentation, mais ce cas est contrôlé par la durée de 250 µs et reste donc impossible, et les protections intrinsèques du PIC sont largement suffisantes

Enfin pour terminer cette explication du principe, le fait de mettre un potentiel continu non nul en pied de la self implique de prévoir le libre passage pour le courant alternatif (à 100 KHz).
C'est donc la raison des condensateurs C2 et C8 qu'il faut voir suivant le même principe qu'un atténuateur compensé, -comme dans une sonde d'oscillo- (Appelons le "Pont diviseur compensé").

NOTA : Lors de la création d'un modèle simplifié, je me suis aperçu que ce pont diviseur compensé est en réalité beaucoup plus complexe que je ne le pensais.  Ceci étant il faut dans ce cas distinguer les périodes en jeu et réfléchir en termes impulsions et récurrence des impulsions. (Je pense que je ferai une explication plus complète de cette partie lors d'un prochain article dédié ou sur le futur montage simplifié).

En effet toute modification des valeurs entraînerait la déformation de la courbe "porteuse" des oscillations amorties et principalement du palier horizontal de mesure, ce qui  perturberait les seuils de détection, soit en augmentant les impulsions soit en les diminuant.

Ces deux condensateurs sont donc indirectement importants et participent à la bonne constance de la valeur du pseudo zéro des oscillations.
Je précise tout de même que le courant qui circule (alternativement) dans la self est bouclé par R7 et C2 et bien entendu C1 qui est le principal "actionnaire" de la fréquence.

Ce principe de détection est donc composé d'un MOSFET T1 qui délivre l'échelon de tension à front raide qui va charger C1 au travers de la self de mesure et de C8.
Le circuit oscille ensuite librement avec C1, L1 et C2.
Le potentiel de pied de la self est donc constant aussi bien en continu par les résistances R7 et P1 qu'en alternatif avec C2 et C8, cet ensemble constituant le "pont diviseur compensé". La décharge de C2 et C8 (Après la coupure de tension par T1) dans leurs résistances correspondantes débute la décroissance exponentielle à la fin des 250µs.
Cette décroissance ne sera d'ailleurs pas totalement terminée après 10ms puisqu'il restera encore environ 150 à 200 mV (Zéro volts que l'on n'atteindra donc jamais). On repartira donc de cette valeur pour le prochain cycle de 10 ms.

Cyble10Au vu des dimensions du secteur de la Cyble, et de celles de la self, il est certain que le diamètre de la self aura une incidence sur la répartition du nombre d'impulsions en fonction des degrés angulaires parcourus par la Cyble.

(La courbe du bas résulte très certainement d'un déplacement axial de la Cyble en cours de mesures, car je ne pensais pas la Cyble si mobile axialement -avec un jeu qui est loin d'être négligeable-)

Le facteur de forme des impulsions en fonction de l'angle, dépend à la fois du diamètre de la self, de l'hystérésis programme, mais aussi de l'angle précis de la Cyble. La Cyble n'a que le ~1/3 des 360°. (120° non vérifiés)
Les courbes me semblent donc "normales"

(Mesure faite, la Cyble ferait ~108/110° et non 120° ? )

Je dois ajouter que ce dispositif est réputé énergivore, car il nécessite de scanner à une vitesse élevée.
Ce nombre de scans important pourrait être largement diminué dans le cas de 3 ou 4 selfs qui travailleraient en séquences.
Dans ce cas le passage de la Cyble devant une self déterminerait automatiquement à la fois le sens et la position de la Cyble (Fixe,  Av ou AR).
(Pour rappel ce choix d'une seule self découle de la difficulté de trouver des selfs de très petites dimensions, et de plus, les interactions entre selfs seraient à craindre et cette étude pourtant très intéressante dépasse mes moyens immédiats. (Peut-être un jour ?))

Dans les particularités remarquées du système, je me suis aperçu que la Cyble peut bouger un peu verticalement (axialement)  (Moins de 1mm mais c'est déjà beaucoup) et que la distance étant importante dans la détection, il faudra faire très attention aux compteurs placés dans des positions autres qu'horizontales (Possible pour les compteurs volumétriques), car les valeurs de base pourraient être différentes. (Je n'ai pas prévu d'auto-apprentissage pour ce cas)

Dans ce même esprit de plusieurs selfs, j'avais essayé au tout début, la self en dehors de son contexte de compteur, avec succès ! (Et après de multiples échecs préalables voir § ci après).
Pour le premier circuit imprimé j'ai fait comme à l'habitude un plan de masse partout où c'est possible car cela m'évite quelques problèmes de parasites ou de diaphonie et me permet d'économiser un peu de perchlorure de fer.
Au montage, j'ai réussi à placer la self précisément sur le trajet du secteur de 120°, mais les résultats étaient totalement différents et j'avais un amortissement conséquent incompréhensible !
cyble3
J'ai déjà pratiquement donné en quelques lignes ci-dessus, la raison… vous avez trouvé ?
Oui j'avais commis une erreur fondamentale car le plan de masse qui entourait la self et bien cela c'était l'équivalent d'une spire en court-circuit d'un transformateur et donc de pertes de Foucault dans une pseudo Cyble !!!!
Un transformateur n'apprécie pas du tout cette liberté d'usage d'un plan de masse...

Alors abstenez vous de remplir cet espace de dispositifs conducteurs (Même de simples "runs"). Les connexions se feront par le dessus et assez loin de préférence de même que tout autre composant sera à écarter de la zone d'influence de la self.

C'est également pour cette raison que je crains des interférences entre selfs dans le cas de 3 selfs comme dans le montage du constructeur. Ceci confirme que dans ce cas, celles-ci devront être très petites et cela est peut-être incompatible avec la fréquence que j'ai retenue.
J'entrevois également la nécessité de blinder chacune des selfs dans cette éventualité… Alors forcément ça complique tout !
Même si les circuits des autres selfs restent "ouverts", les pertes par proximité, dans le cuivre des bobinages seront bien réelles sans blindages appropriés...
Ne faudrait-il pas penser à des selfs de type "pot ferrite" avec un flasque manquant et noyau et bobine affleurants, car cela réduirait sensiblement les interactions, au moins en partie verticale, mais pas au niveau de la "vitre" de la Cyble.
Une structure un peu identique à un "moteur" de haut-parleur dans lequel le champ de fuite serait concentré au niveau de la vitre de la Cyble. Finalement un entrefer réduit, ce qui n'est pas le cas à ce jour.
(Je ne sais pas réaliser ce type de pot ferrite pour essayer, car c'est trop fin et je n'ai ni  la ferrite correspondante ni l e mandrin ad'hoc.)

4.2 La self et la fréquence

Je vois déjà votre mine déconfite car ces composants restent la misère des électroniciens, car c'est toujours la panique pour bobiner, mesurer et avoir un Q de bonne valeur. (Pas de fil émaillé ou de Litz, pas de noyau ou mandrin….!)
Bien évidemment, les dimensions de la self doivent être réduites pour être en regard de la Cyble, et toute liberté n'est pas donnée, c'est pourquoi il faut de la ferrite !

cyble11Sur la photo ci-contre quelques uns des nombreux tâtonnements toujours trop hauts en fréquence, justifiant la ferrite et de "fouiner" tous azimuts..

Non rassurez vous, cette (une) self  existe toute faite et elle est présente dans des éléments que vous utilisez tous les jours, je veux parler des lampes à basse consommation (LBC)

cyble12La self la plus appropriée pour travailler à 100 KHz est de 4.7 ou 5 mH et c'est déjà une valeur assez importante qui nécessite un noyau ferrite pour garder des dimensions acceptables.
Mais sans avoir véritablement essayé avec assiduité, je pense que les modèles subminiatures de 2.75mH devraient aussi convenir avec une capa C1 de l'ordre de 1nF ( à confirmer ! 3 modèles en haut à droite sur la photo ci-contre).
De ce que j'ai pu lire sur un tel sujet, il y a lieu de privilégier une valeur de self assez élevée avec un condensateur plus faible (Sans pourtant entrer dans des valeurs extrêmes)
Vous trouverez assez facilement dans ces lampes et plus difficilement ailleurs car elle fait partie des composants utilisés en très grande quantité et n'est donc pas d'usage courant ailleurs. Il y a des milliers de marques de LBC et il faut chercher un peu…

La forme est importante (sorties radiales impératives et noyau ferrite en "I" majuscule)

Attention en ouvrant les LBC avec un canif de ne pas se le planter dans la main, ni que la lame ne se replie, ni, ni, ni,  !!!, ni de casser le tube fluo ! (C'est la même chose qu'avec les huîtres et un tendon est si vite sectionné!!!)

Ces selfs sont parfois marquées en clair, mais le plus souvent sans aucune inscription et il faut donc les mesurer ! Pour ma part j'ai un Q mètre et c'est donc assez facile, mais il existe des ponts "RLC mètres"…
Seules les selfs à sorties radiales (comme la photo ci-dessus) conviennent.

On peut trouver 472K ou 472 (c'est identique) comme pour les condensateurs et exprimés en µH soit ici 4700µH
On peut aussi avoir 4.7mH cette fois avec l'unité milli Henry ou 5 mH
On peut aussi....ne rien avoir ou un N° de produit !!! (Une indication qui vaut ce qu'elle vaut et hors de toute publicité, Philips utilise souvent ce type de self de 4.7mH et plus particulièrement dans les petits culots à vis. Sur la centaine de lampes dépouillées je n'ai trouvé qu'une seule self coupée (Fil cassé à raz du picot)) C'est un composant intrinsèquement robuste sauf au niveau des connexions avec les picots et vous devrez faire attention  lors du dessoudage du composant pour ne pas casser à raz, le fil parfois très fin (6/100)!

Comment sont elles faites ? Elles sont bobinées directement sur le noyau ferrite incluant 2 flasques dont l'un porteur des picots de raccordement (Un peu fragile car la colle céramique ne fait pas tout !).
Mais ceci étant tout fait, voilà une sacrée épine du pied d'enlevée. Un petit merci à Androclès s'impose !

Cyble16Ce n'est pas fini pour autant, car vous devrez également égaliser la face en regard de la Cyble avec un cutter pour enlever le trop de gaine thermo ou de plastique qui tient lieu "d'emballage de protection" au bobinage, de façon à ce que la face ferrite soit bien plane et puisse être en regard sur la "vitre" de la Cyble, et au plus près.
Une distance minimum est extrêmement importante, car cela conditionnera l'amortissement.
Plus la distance sera élevée, moins l'action de la Cyble sera importante, or il faut pouvoir discriminer avec et sans la Cyble. C'est là toute la délicatesse du procédé !

Vous avez aussi compris que la forme des lignes de force va se modifier au fur et à mesure de l'intersection d'un cylindre (Self) et d'une ligne droite (Rayon de la Cyble).
Cette "facétie" engendrera un rapport cyclique qui sera compliqué à déterminer avec précision. (Cela n'est pas très important mais permettrait de mieux comprendre avec les lignes de force : Avis aux férus de magnétisme HF)
J'ai essayé de modifier la face de la self en regard de la Cyble en laissant seulement le noyau et en meulant au diamant un flasque pour réduire cette surface au minimum, mais ce fut un échec car on casse la ferrite plus qu'autre chose et les impulsions sans aucun amortissement, ont été réduites significativement à cause d'un plus mauvais coefficient de qualité (Q).

J'ai cherché en vain sur Internet les lignes de force de tels composants ferrite avec 2 flasques…! Je n'ai rien trouvé chez aucun constructeur, mais je suis très intéressé pour voir, car je n'ai pas pu mettre vraiment en évidence ce point pourtant important (Et encore plus avec plusieurs selfs !)
Bien que cela fonctionne bien, je vous invite à faire attention à certaines selfs qui sont pratiquement des pots ferrite fermés, et donc avec très peu de fuites magnétiques. Or ce sont ces fuites qui sont la clef de ces courants, alors toutes les réalisations de selfs ne sont pas bonnes pour cet usage.

Pourquoi ce choix de la fréquence de 100KHz ? Regardez le datasheet du PIC, la fréquence maxi de l'entrée T0CKI ne doit pas dépasser 1 MHz environ (Pour 4MHZ).  Autrement Il pourrait y avoir des erreurs dans le comptage.
Mais monter très haut engendre des problèmes collatéraux que j'ai pu rencontrer à 300 et 500 KHz. Ainsi la largeur des impulsions est déterminante, et certaines impulsions trop étroites peuvent être oubliées.
Cela a aussi été une limite lors d'essais précédents avec un comparateur "standard" (Il avait déjà fallu utiliser un comparateur rapide)
Cette fréquence est donc un compromis global qui satisfait aussi bien l'entrée PIC T0CKI, que la self elle-même, et qui permet aussi un amortissement significatif en présence de la Cyble.

En effet un circuit à cette fréquence peut avoir un coefficient de qualité Q (Q=Lw/R) assez élevé en l'absence de courants de Foucault. Des fréquences plus élevées donnent souvent des Q plus faibles et limitent donc la variation lors de la présence de la Cyble.

Attention également à cette distance entre la self et la Cyble (partie "argentée"), car vous ne pouvez pas la maîtriser puisque le compteur est ainsi fait et que vous n'avez  pas le droit de le modifier sous peine de graves ennuis (Du moins pour les compteurs AEP). Le flasque de la self (Opposé aux connexions  bien entendu) doit donc être placé directement contre la "vitre"  de la Cyble et surtout pas au dessus du circuit imprimé, car cela diminuerait considérablement l'amortissement lors de la présence de la Cyble sous la self.

Cette fréquence n'est pas spécialement critique, mais il faut s'y ranger pour toutes ces raisons.

Des selfs plus petites existent dans certains modèles de LBC mais elles font 2 ou 2.75 mH et il faudra ajuster le condensateur C1 en conséquence pour avoir cette fréquence. Le Q est souvent plus faible.
(J'envisagerais plus ces modèles pour des têtes radio à 3 selfs…)

5 La gestion du Temps

Le relevé à date fixe implique qu'une horloge précise soit présente au niveau de la tête radio. Ce point est extrêmement lourd de conséquences.
En effet il faut donc gérer le temps en termes d'années, mois, jours, heures et minutes. (Les secondes bien que présentes ne participent pas à l'horodatage pour des questions de consommation d'énergie, car chaque caractère transmis a un coût énergétique.)

Le temps implique donc le fonctionnement permanent d'un oscillateur précis.
Initialement et pour l'anecdote, je me suis fait d'ailleurs piéger par un ancien montage alimenté par le secteur et j'avais mis un CD4060, pour compter le temps avec la précision de la demi seconde.
Je n'ai pas vérifié les consommations du circuit et je ne pensais pas qu'il utilisait autant d'énergie en tant que CMOS (Quelques centaines de µA à priori !).
(J'ai "droit" pour 15 années de fonctionnement de la tête radio à un courant équivalent de 25 µA permanent, or ce 4060 dépassait très largement cette valeur et j'ai du impérativement abandonner cette solution !)

Pour la partie des mesures, le temps est organisé ainsi :

Les impulsions issues des oscillations sont donc comptées par le Timer0 utilisé en compteur à 256 maxi. Le temps consacré à ce comptage est déterminé par le Timer 2 par 250 µs fixes.
Le temps entre mesures est calibré par le Timer1 pour 10 ms précises. C'est la fin du Timer1 (Interrupt) qui réinitialise celui-ci pour une période identique, mais relance également le Timer2 et alimente le circuit oscillant par T1. (identique mais ajusté à la seconde)
Le timer 1 piloté par un oscillateur externe à 32.768 KHz est donc le "gardien" du temps et assure le réveil du PIC si il ne l'est pas déjà. Mais le problème est qu'il faut répondre à cette interrupt en moins de 30 µs faute de quoi on risque de perdre une unité de comptage du temps de 30.518 µs.

Autre problème important, il faut aussi accorder le système binaire du temps avec le système décimal de comptage du temps. Il faut donc obtenir 10ms précises pour une horloge temps précise. Or ces divisions ne tombent pas juste et pour régler cette correspondance des bases de calculs, le Timer1 sera tantôt ajusté à -327 puis -328 pour obtenir une précision globale la plus proche au niveau de la seconde.
En effet, 327*30.518=    9 97938ms et 328*30.518=10.009904 ms

La "charnière" la plus proche est calculée par OpenOffice et détermine 66 fois 327 puis 34 fois 328, ceci pour une seconde de temps ! Le rattrapage à la seconde bien qu'un peu moins souple que sur une durée plus grande devrait suffire. Il évite de devoir "traîner des corrections" en permanence.

Ces éléments s'approchent seulement d'une valeur exacte de la seconde, aussi il est nécessaire de réaliser une correction théorique de temps de 26 secondes tous les mois.

Il est également prévu de pouvoir faire une correction statistique (Complémentaire mensuelle ou à l'année) à cause que dans des cas très limites "d'encombrement des interruptions", les 30µs de temps maxi de réponse à une interrupt TMR1 pourraient être éventuellement dépassés.

Ceci représente toute la difficulté d'un manque de possibilités pour arriver à concilier tous les impératifs de temps.

Vous aurez également saisi qu'il n'est pas possible d'avoir un deuxième oscillateur dédié (OSC1 et OSC2 seulement), et que l'on ne peut pas non plus travailler au delà de 4MHz à cette tension de 2.5V

Suite aux essais longs qui ont donné une forte divergence du temps, je suis persuadé que ce système est trop délicat à gérer et il me semble nécessaire de reprendre cette fois le problème à l'envers en
trouvant une fréquence divisible par 2 et 10 et éviter ainsi toute cette salade bien délicate à "surveiller".

Cette toujours délicate gestion du temps est imposée par le relevé à date fixe (Voir l'article dédié à ce sujet)
On voit donc que cette très simple comparaison de dates prend une allure démoniaque à cause de la consommation d'énergie pour maintenir la date et de la précision requise pour rester acceptable durant 10 à 15 années.

Je n'ai pas dit non plus que l'abandon du CD4060 pour l'oscillateur interne au PIC s'est soldé par une consommation "raisonnable" cette fois mais tout de même bien réelle puisqu'il faut 6 µA permanents pour cette fonction d'oscillation temps. (Valeur à confronter au 25µA moyens maximum autorisés pour 15 années)

Je m'aperçois également à la relecture de ce paragraphe qu'il aurait peut-être été judicieux d'utiliser RA0 en ULPWU (Ultra Low Power Wake Up) pour assurer le délai de 10ms qui n'a pas besoin d'une précision absolue contrairement au temps… Mais c'est fait !
Et c'est la preuve qu'il est très difficile de faire bien du premier coup. J'ai donc préparé cette modif à la fois sur le schéma et sur le plan d'implantation.
Cette possibilité ULPWU est réalisable très simplement, car il reste des I/O disponibles…On verra la suite des évènements…! J'ai tout de même préparé cette possibilité en faisant cette ultime modif du CI.
Je ne la mettrai pas en oeuvre maintenant, mais elle est prête et j'ai essayé (La courbe de RA0 passe à Zéro et est presque une décroissance linéaire mais beaucoup plus courte que la courbe exponentielle décroissante.

Notez que 10 ms de temps de scan n'ont pas besoin d'une extrême précision, ce qui n'est pas le cas du calendrier et qu'aujourd'hui ce sont les 10 ms qui assurent à la fois la récurrence des scans et l'horloge temps
J'ai tout de même essayé l'ULPWU (sans interrupt) et avec 1 nF on arrive à peu près à 10ms.

6 Alimentation

Pour économiser, économiser, économiser la consommation, j'avais démarré le projet sans régulateur avec seulement 2 piles  et à force de compenser tel élément à cause de la variation de tension au fil de l'usure des piles, j'étais arrivé à une compensation permanente de telle ou telle valeur et cela devenait une usine à gaz (ou une bouteille à encre) et souvent impossible à mixer avec d'autres restrictions.

J'étais toujours "serré" par les tensions trop faibles ou incompatibles et j'ai dû me rendre à l'évidence de la nécessité absolue d'une régulation de tension, principalement au niveau des seuils, soit avec le PIC soit au tout début avec le comparateur dédié à la sélection des impulsions des oscillations amorties..

J'ai donc du me résoudre à trouver un régulateur, et manque de chance, bien qu'il soit particulièrement sobre Qs=2µA, il n'existe pas de modèle à 2 Volts exactement. Pas de chance, mais c'est un produit particulièrement bien. Cela a une conséquence sur le nombre de piles…
Le montage est donc maintenant alimenté par 3 piles R6 de 1.5V. Ces piles devraient assurer une autonomie de 10 à 15 années sans que je puisse préciser vraiment à cet instant.

Le régulateur MCP1702-25 de 2.5 V fixes est actif en permanence et consomme 2µA typique pour 5 mA maxi de débit.
Il faut aussi que ce régulateur qui a un dropout inférieur à 50mV pour un courant de quelques mA puisse être alimenté à 2.05V…! Ce n'est pas le cas puisqu'il lui faudra au moins 2.7V.
Ceci explique que le montage fonctionnera avec certitude jusqu'à cette valeur théorique entraînant une tension par élément de 0.9V, ce qui représente une excellente optimisation de l'énergie des piles en fin de décharge !

Un contrôle de la tension des piles est nécessaire pour la certitude des valeurs transmises, aussi une entrée analogique RC0 est utilisée à cette fin. Les valeurs d'impédance d'entrée données par Microchip sont de 10 Kohms, aussi le pont avec 2 x 4.7M + 220K représente une valeur complètement anormale au vu des temps d'acquisition. Les premières valeurs mesurées lors de la mise sous tension (MST) seront donc fausses, ce qui est parfaitement normal. C'est la charge de C11 qui mémorise la valeur atteinte (et certainement pas les ponts de résistances !)
Une faible portion de son énergie est "partagée" instantanément dans le tout petit condensateur CHOLD de 10 pf du convertisseur lors du lancement toutes les 8 heures d'une mesure de la tension piles. Autant dire que le rapport 1000 ne sera pas perturbé par cet "emprunt" ! (Vu la sélection permanente, il est fort probable que ce fait soit d'ailleurs unique à la MST, puis constant puisque le condensateur CHOLD restera chargé sur cette unique sélection d'entrée.

Cette tension est donc "mémorisée" en permanence par le condensateur C11, car non seulement la valeur doit être présente sans attendre le temps d'acquisition, mais il y a toujours un bruit de fond plus ou moins important dans ces sources d'énergie et d'autant plus que le pont de résistances est de forte valeur.

Il faut environ une dizaine de secondes pour atteindre une valeur exacte. La diode D2 permet une limitation dans le cas de piles un peu trop neuves ou "nerveuses" qui pourraient dépasser 5.12V+0.65V de tension directe de la diode.
Cette mesure de tension n'est faite que toutes les 8 heures quelque soit le mode. Elle est donnée de même toutes les 8 heures en mode binaire, mais toutes les 10 secondes en mode ASCII.
Le contrôle de tension est mémorisé dans un bit de l'octet d'incidents (Low_Bat) Cette valeur limite est de 2.7V (Justement la valeur mini nécessaire au régulateur !).
La référence ANA utilisée est la tension régulée à 2.5V. Le bit Low_Bat fait partie des indicateurs et est bien entendu transmis avec toutes les trames.
Il est tout à fait possible de n'utiliser que 2 piles au lieu de 3, mais dans ce cas l'arrêt se fera à 1.35V par élément, ce qui ne permet pas de profiter pleinement de l'énergie encore disponible dans les piles, car il reste encore de nombreux jours d'utilisation théoriquement disponibles entre 1.35V et 0.9V.

cyble13
L'allure générale du courant d'alimentation est totalement impulsionnel
puisque le micro contrôleur est en sommeil une grande partie du temps, avec une consommation stable de l'ordre de 18µA et qui passe à 1.5 mA lors d'une transmission radio soit une dynamique de courant de l'ordre de 100, dans un temps très court et de plus parfaitement "haché" au gré des bits à 1 ou 0 transmis par l'émetteur.

Il s'agit ici du courant (Sur 1K) lors de transmissions ASCII.

Il est donc nécessaire d'avoir 10µF de condensateur en sortie de régulation  et un peu plus avant régulation, pour que les piles aient le temps de "se réveiller" sur de tels écarts (Écarts importants dans les faibles consommations cependant).

L'intégration du courant sur une résistance de mesure de 1K et un condensateur d'intégration de 1000µF semblerait donner une consommation moyenne de 31 µA (Valeur calculée par le scope) ce qui fait que l'autonomie ne serait pas de 15 années mais comprise entre 10 et 15.

Des mesures complémentaires pourraient être réalisées pour plus de précisions.

7 Le micro contrôleur PIC 16F690

C'est le coeur du montage et il ne peut fonctionner que sur son oscillateur interne RC à 4 MHz, à cause de son alimentation à seulement 2.5V et de l'utilisation nécessaire des I/O OSC1 et OSC2.
J'aurais souhaité réduire cette tension à 2V qui est la limite, cela m'aurait permis de n'utiliser que 2 piles au lieu de 3, mais je n'ai pas trouvé de régulateur 2V ayant une aussi faible consommation que le MCP1702-25 qui n'existe justement pas à cette valeur de 2V  ! Pas de chance.
Toutes consommations auraient pu être ainsi largement plus faibles.

A titre d'information voici ce que consomme ce PIC suivant les fréquences de son oscillateur interne… (Ce tableau a été relevé et ne provient pas du constructeur (qui ne le donne pas !))

On notera que ce processeur est amené à être en sommeil (SLEEP) une grande partie du temps et que lors de ses réveils, il doit être opérationnel rapidement pour le problème du maintien du temps.
Pour un réveil rapide pas besoin d'un "verre d'eau dans la figure", mais simplement de l'oscillateur interne de type RC qui en quelques alternances est opérationnel. Cela exclu de fait tout oscillateur à quartz qui demande "un certain temps" avant d'être opérationnel (1024 cycles de base)

Consommation en µA sur VDD pour PIC 16F690 en INTOSC (SANS autres oscillateurs )

cyble4

Les courbes ont aussi un intérêt pour évaluer les "pour et contre" d'une fréquence plus élevée sur un plan  énergétique, aussi je les ajoute ci-dessous. (Ainsi on visualise parfaitement qu'entre 125KHz et 500 KHz l'augmentation de consommation reste faible quelle que soit la tension)
cyble5

Ainsi que vu au paragraphe précédent, le fait de travailler à 2V aurait permis d'économiser 70µA lors du fonctionnement du PIC.

En réalité, le processeur utilise moins de 1 ms pour la majorité de ses calculs (sauf durant la préparation des données et la transmission). Voir-ci après pour la transmission…

Vous noterez que le PIC est encore capable de fonctionner à 1.5V et même à 8 MHz, mais cela n'est plus garanti par le constructeur, aussi je m'en tiens à ce qui est du datasheet !

8 Les transmissions

D'une façon générale, la transmission radio est un poste de consommation "très élevée" (1.5 mA !!! Oui relativement aux qq. µA !!!). C'est le poste qui va largement conditionner l'autonomie du dispositif.
La vitesse de transmission est prévue à 2400 bps principalement pour une facilité de modules radio bon marché, aussi bien en émission que réception (LED de paramétrage).

A force de "penser économies d'énergie", je me suis fait aussi piéger, car comme je traite les transferts TX en Interrupt, j'ai considéré que si le PIC est en sommeil, c'est l'interrupt TX qui va le réveiller et ainsi de suite…

Le raisonnement est partiellement exact car j'ai oublié un point essentiel interne au PIC, qui est que la sérialisation des données pour TX est faite par le CPU (TSR register) que celui-ci DOIT être ACTIF pour pouvoir compter les BRG et faire un shift de plus…!?!
Cette erreur "si grossière" est difficile à rechercher car comme le mode SLEEP n'est pas simulé, le simulateur donne un résultat parfait et la réalité est incompréhensible…
Alors évitez donc ce piège !

Pour accélérer les transmissions, il serait peut-être possible de passer à 4800 bps car l'émetteur est donné à 4 KHz, mais 4 KHz ce n'est pas 4.8 KHz !!! Ce point est à véritablement regarder de très près, car il peut être source d'importante économie énergétique.

Comme on a pu le voir, la fonction transmission nécessite que le PIC soit actif et doubler la vitesse est particulièrement intéressant sur ce poste, premier consommateur d'énergie.

8.1 Partie émission radio mode binaire

C'est la fonction la plus importante car c'est celle dont le courant et la répétitivité est la plus élevée.
Aussi, comme dans les téléphones portables, tout est bon pour faire feu de tout bois..;
Ainsi la nuit les émissions radio sont réduites à une émission toutes les minutes au lieu de toutes les 10 secondes.
Je considère qu'à priori on ne relève pas les compteurs d'abonné la nuit.... (?)
Pourtant dans quelques cas de lever de doutes cela a pu arriver et il faut aussi se rappeler que ces têtes radio peuvent accompagner aussi des compteurs de production ou de branches de réseau et que dans la recherche de nuit d'une casse de canalisation de grosse section, il est important de pouvoir disposer au moins de l'information d'une branche non raccordée à une télégestion pour des questions financières (Si il y en a une ?!)
Dans ce cas, le relevé de nuit est utile, certes un peu plus lent, mais entre une minute au maximum à attendre et le fait de descendre du véhicule, lever un tampon etc… c'est 10 minutes de perdues !

Une particularité de l'émetteur est de ne rien consommer si l'entrée data est à zéro. Bien qu'il soit commandé par un FETMOS-P, un courant de base du transistor émetteur subsisterait et impacterait le bilan énergétique, aussi il est nécessaire qu'au repos la tension de repos TX soit à zéro et non à 1, aussi il existe un bit (SCKP du registre BAUDCTL) qui permet d'inverser la polarité de transmission TX du PIC (Attention ce bit n'existe qu'en émission (et pas en réception))
On peut même imaginer que le FETMOS d'alimentation de l'émetteur de la tête radio pourrait même être supprimé ? A vérifier !

Voici la description d'une trame binaire "standard"

IDENT    1 octet    définit le concessionnaire ou distributeur AEP ou l'exploitant. Cela permettra sur un terminal portable éventuel ou à un logiciel spécifique de ne prendre que les compteurs ayant ce code. Il peut donc y avoir des mélanges entre opérateurs, car certains relèvent aussi pour l'assainissement. Ce code permet une sélection plus rapide que le numéro de compteur.

No_COMPT_A     : Partie ALPHA du numéro de compteur : 6 octets alpha numériques ex: xC07AB
No_COMPT_B     : Partie NUMérique sur 3 octets 24 bits permettant une numérotation jusqu'à 999 999.
INDEX_M            : Index partie des M3 sur 3 octets permettant le comptage jusqu'à 999 999
INDEX_L             : Index partie des LITRES sur 2 octets permettant un comptage jusqu'à 999
INDEX_AUTO1   : Premier index mémorisé sur la date Jour/mois indiquée en paramètre AUTO1, (la valeur est uniquement en M3 sans les litres) valeur en rétention durant une année
INDEX_AUTO2    : Deuxième index mémorisé sur la date Jour/mois indiquée en paramètre AUTO2, (la valeur        est  uniquement en M3) valeur en rétention durant une année
JOURS        définit sur un octet le jour de l'installation initiale, puis après le jour actuel.
MOIS          définit sur un octet le mois de l'installation initiale, puis le mois actuel
ANNEES      définit l'année de l'installation initiale puis l'année actuelle
HEURES      définit l'heure de l'installation puis l'heure en cours
MINUTES     définit la minute de l'installation puis la minute en cours.
DIVERS        octet de service des incidents composé de 8 bits indicateurs
 Bit7    Low_Bat        Piles faibles
 Bit6    Erreur
 Bit5    Tentative de fraude à l'aimant
 Bit4    Fraude cuivre
 Bit3    Fuite
 Bit2    Il y a eu Fuite
 Bit1    Cpt bloqué ?
 Bit0     free
 
PARITE            parité verticale calculée sur un octet depuis IDENT Inclus
Return            caractère return

Soit un total de 29 octets pour un temps de transmission de 120.8 ms

Une trame spéciale de 2 caractères de plus est envoyée toutes les 8 heures. Elle est insérée juste après la parité, 2 octets contenant la valeur précise de la tension des piles. (Trame terminée aussi par return)

Il existe un code Fabricant qui n'apparaîtra plus maintenant dans aucune sortie, qui est interne au programme et qui sera demandé pour certaines commandes.

8.2 Partie réception (paramétrage)

Un point important également consiste au paramétrage par la LED et la fonction de réception RX du PIC. En effet durant l'attente des données de paramétrage, la consommation pourrait être maximale, car le PIC doit surveiller la réception.
Un artifice prévu par Microchip vient me sauver de cette attente de frappe au clavier du PC… En effet si le paramétrage mange déjà une grande partie de l'autonomie, rien ne va plus !
Le bit WUE du registre BAUDCTL vient à mon secours, car il permet au micro contrôleur de se réveiller au premier bit start qui annoncera la venue d'un caractère qui sera à sérialiser et qui nécessitera donc au moins 4.1 ms (1/2400) de temps de fonctionnement CPU !

A ce niveau vous avez vu sur le schéma que la réception est de type "opto" sur une cellule. Pourquoi cela ? Simplement parce que cela évite un récepteur radio toujours cher qui n'est utilisé qu'une seule fois lors du paramétrage. (2 à l'extrême rigueur !)

Cette solution est donc seulement une question de prix de revient et finalement une bonne solution qui allie également une plus faible consommation qu'un récepteur radio (0.36mA maxi contre 3 mA environ, soit un rapport 10 tout de même !). C'est aussi un coût très faible par rapport à un récepteur.

Dans cet aspect de programmation, une sécurité est ajoutée avec l'ILS qui devra "voir" un aimant pour que la cellule soit alimentée, et donc qu'une programmation puisse avoir lieu. C'est une sécurité mais également un gage d'économie d'énergie, car si la cellule était éclairée, son courant n'est pas du tout négligeable et mettrait vite la durée des piles à mal.

9 Structure programme

Le programme qui fait un peu plus que 2 KO est en assembleur.
Les interruptions gèrent quasiment complètement le scan périodique de la Cyble, et la principale difficulté réside dans la gestion des interrupts et la mise en sommeil du PIC pour que tout se déroule normalement.

Il y a 5 interruptions dont l'ordre de priorité est défini par l'analyse des Enable de priorités sauf pour le Timer 1 qui est le premier et qui ne doit absolument pas perdre "une seconde" si j'ose dire ! Cette séquence de réponse doit être traitée en moins de 30 µs et après des essais un peu plus longs, des loupés se produisent  dans la gestion du temps.
(Ceci confirme la nécessité de séparer le "temps horaire" du temps entre scans, et la version avec ULPWU devrait palier ce problème).

La correction de temps pour une division au plus juste est traitée dans cette réponse aux interruptions du Timer1 à l'échelle de la seconde.
Cette réponse du Timer 1 assure aussi le lancement du Timer2 et l'envoi de l'échelon de tension sur le circuit LC.
Enfin il assure l'incrémentation du compteur des secondes et donc la justesse des secondes, et c'est pour cela que cette réponse doit être particulièrement rigoureuse dans le temps de traitement, mais à la lumière des résultats, c'est trop juste !

Vient ensuite le Timer2 qui coupe l'échelon de tension au circuit LC car le comptage des alternances est maintenant terminé. Il assure également à ce stade le transfert du nombre d'impulsions "actuel" dans "précédent" et celui qui est encore en Timer0 dans "actuel".
Cette bascule actuel/précédent permet au programme de travailler sur les impulsions précédentes sans attendre "l'actuel" et de ne pas consommer d'énergie pour rien durant ces 250µs.

La troisième interrupt concerne les transmissions TX et donc la partie radio, c'est standard et sans particularités, mis à part que l'on doit maintenir le PIC "réveillé" pour qu'il assure les décalages à la sérialisation.

La quatrième INT concerne cette fois la réception de la LED pour le paramétrage, mais aussi pour la reprise de contrôle en cours de fonctionnement, dans le cas que je ne souhaite pas, c'est-à-dire, le cas du "tout à la poubelle" (électronique et  piles, à recycler (séparément)).

Une particularité est traitée ici avec l'analyse du return éventuel en premier caractère pour laisser la zone en l'état (Évite de tout retaper un champ)
Lors d'un return hors de la première position, un ou plusieurs caractères (Espace ou zéro) suivant le type de zone, seront ajoutés en tête du champ.

Enfin la Cinquième INT concerne le retrait ou la mise en place de la sonde de programmation aimant de programmation (solidaire de la LED d'émission de données)

Le programme tourne en boucle après avoir fait ses différentes initialisations. Les principales étapes de cette boucle (Interruptible) sont les suivantes :

Début de boucle
- Surveillance et détermination tops et index par l'analyse des nombres d'impulsions reçues (Précédent)
- Traitement interruptible de l'heure (Mise à jour effective des secondes, minutes, heures, jours, mois, années.
- La mise à jour du temps permet de comparer si 8 heures sont écoulées et de lancer une lecture de la tension des piles
- De même c'est ici que sera verrouillé durant une heure une tentative de fraude magnétique.
- La détection de fuite est également attachée au temps en minutes cette fois (255 minutes)
- La détection de compteur bloqué est également attachée au temps.
- Les dates anniversaires de relevés à date fixe sont également comparées à cet instant sans préséance d'ordre en vérifiant seulement qu'elles ne sont pas à 0. (Zéro= pas de contrôle)
- C'est également ici que les 10 secondes d'intervalle d'émission radio sont établis (ou la minute la nuit)
- Dans le cas d'émission venue à échéance de temps, le buffer est constitué directement de la zone des variables dans le cas d'une émission binaire. Dans le cas contraire, un buffer auxiliaire est préparé en BANK1 pour assurer les conversions binaires/ASCII.
- Avant de tester si on est en émission radio on vérifie si l'aimant a été de nouveau activé (le retrait n'occasionne rien car c'est normal de le retirer en fin de programmation). Dans le cas d'une nouvelle présence, il faut donner une commande spécifique associée au code du fabricant en moins de 3 secondes pour reprogrammer le compteur, faute de quoi la tête continue et aucune programmation ne peut plus être faite durant une heure.
- En l'absence d'émission radio en cours, on attend la fin effective des 250µs car le PIC doit être actif pour compter les impulsions et on se met en SLEEP jusqu'à l'interrupt du TIMER1.
- En cours d'émission radio on reste éveillé en attendant l'INT du timer 1 et on repart ensuite en début de boucle.

9.1 Paramétrage

Le paramétrage consiste à renseigner ce qui va permettre d'associer des valeurs d'index à un compteur (Un numéro) et donc à un abonné, (qui sera facturé sur cette base).
Pour ce faire, dans les zones où plusieurs entités sont présentes, (ce qui peut arriver), le distributeur possède un code spécifique qui est le premier élément d'une émission radio. Il est appelé code d'identité
Toute différence sur ce code sera d'emblée rejetée.

Le premier paramètre à renseigner est donc ce code d'identité de 0 à 255.

Dans la suite des opérations, l'affectation d'index sera toujours faite sur l'égalité des numéros de compteurs.
Rappelons que ces numéros sont uniques et qu'ils répondent à une norme ou directive conseillée (J'ai oublié depuis …), mais dans ce numéro constitué à l'époque de 5 caractères Alpha (et de 5 caractères numériques) on trouve notamment l'année de fabrication et une identification du fabricant.
La partie numérique étant bien entendu unique pour la partie Alpha correspondante.

Pour être plus simple, il n'y a pas de compteurs portant des numéros identiques !

C'est donc le numéro de compteur qui est l'élément suivant du paramétrage
(Après recherches : Il s'agirait d'une directive européenne MID qui définit des éléments techniques propres aux appareils de mesures et elle serait définitivement applicable en 2016)

A paramétrer ensuite, il y a l'index actuel, car une tête radio n'est pas toujours installée sur un compteur neuf, c'est même peu souvent le cas, encore que les fabricants tendent à offrir ce service de programmation en plus avec l'achat groupé de compteur + tête.
(A préciser aussi qu'un compteur neuf n'indique pas toujours un index à 0, car il y a un certain nombre d'essais en usine)

C'est maintenant les dates et heures du jour d'installation, exprimés dans le format suivant :
JJ/MM/AA HH:mm  (Aucun séparateur contrôlé) Les secondes seront assumées à 0, c'est à dire qu'il faut préparer pour une (ou plus) minute plus tard et valider lors de la commande suivante.
De cette mise à l'heure dépendra la véracité des relevés à date fixe et c'est donc important si cette particularité est utilisée

Viennent ensuite les mois et jours du premier relevé à date fixe sous la forme JJ/MM (avec le séparateur non contrôlé). Suivi du deuxième paramètre de relevé à date fixe bien entendu et suivant les mêmes règles.

Puis c'est ensuite le caractère d'affectation du mode de fonctionnement de la tête radio qui est une véritable commande d'un seul caractère et qui débute l'heure précédemment enregistrée.

9.2 Commandes

Une commande est nécessaire, car la tête radio a la possibilité normale d'envoyer par radio son (ses) index mais a aussi d'autres possibilités liées à l'exploitation cette fois.
On trouve donc la définition de ces commandes, toutes constituées d'un seul caractère (majuscule ou minuscules) dont la signification est la suivante :

B.    Envoi de trames radio en Binaire pur
A.    Envoi de trames radio en clair (ASCII)
R.    Réglage du nombre d'impulsions (à effectuer en usine seulement)
D.    Dump de l'EEPROM pour l'historique des incidents (Exploitant)
K.    Kill Annulation complète de la Saisie en cours (Exploitant)

La dernière commande validera la seconde 0 pour la minute paramétrée précédemment.

Voir les deux principales commandes au paragraphe 11 BRAY++ et Logiciels

10 Adaptation radio / PC

Les têtes radio utilisées émettent à la fréquence de 433.92 MHz, mais encore faut-il "écouter"…
Les outils d'écoute se veulent standard puisqu'il s'agit en premier lieu d'un PC et d'une petite adaptation d'émission/réception radio 433.92.
En réalité l'émission radio sur cette adaptation n'est pas impérative, mais elle permet l'écho lors de la frappe des données.
"L'écho" évite à la tête radio de devoir retourner la frappe par radio en émission depuis la tête. De plus ainsi équipée l'adaptation devient un outil standard d'émission/réception pour toute application avec micro contrôleur.

J'avais déjà développé un outil similaire (voir l'article), je viens de le mettre au goût du jour en permettant cette fois l'inversion ou non des signaux, tant en émission que réception, et en ajoutant la sortie pour LED en vue d'assurer la programmation de la tête.
J'ai également supprimé le verrouillage RTS/CTS qui finalement ne sert pas à grand' chose, sauf à se faire piéger une fois de plus en oubliant (vu l'écho toujours actif).

J'avais prévu dans cette deuxième version l'alimentation possible par USB (Pour pouvoir être autonome en énergie avec un PC portable), mais j'ai eu un revers (voir l'article sur le 5 Volts USB) et je dois de nouveau le modifier pour m'adapter à cette nouvelle alimentation qui n'a pas de façon native toutes les qualités que l'on pourrait supposer.
J'en profiterai de plus pour changer le connecteur USB –B par un connecteur plus petit Mini USB-B plus adapté.
Je donne tout de même ce nouveau schéma qui ne sera pas modifié sur les possibilités d'inversion des signaux, et qui comporte maintenant une nouvelle tension 5V issue de la tension de +9V issue du MAX232. Cette nouvelle tension est maintenant tout à fait "propre".

Ce ne sera pas encore la version définitive, car la consommation me semble un peu élevée à 22mA et je changerais encore volontiers le 74LS86 par un modèle HC.
Je profiterai de cette ultime version pour mettre un connecteur Mini USB-B, ce qui n'est pas encore fait.

Enfin transmission et réception s'effectuaient à 2400 bps, mais au vu des performances de l'émetteur et du récepteur, rien n'interdit d'essayer à 4800 bps.
(Et en cas d'échec, puisque l'on maîtrise le BRG, rien n'empêcherait de fonctionner exactement à 4000 bps. Le logiciel BRAY++ et tout à fait capable de travailler à cette vitesse non standard (Custom)).

Je crois d'ailleurs avoir déjà fait des essais sans problème à 4800 et le cartouche du schéma ci dessous semble le confirmer


10.1 Le schéma actuel RS232

 

Cyble14

 

Ce schéma est surtout prévu pour une alim USB. Le LP2950 est alimenté dans ce cas à l'envers, ce qui n'est pas très bon, et la diode Schottky D4 devrait rétablir une tension en entrée dans ce cas et éviter au LP2950 de se trouver "mal".
Les essais réalisés sans diode indiquent qu'une tension à peine plus faible  se retrouve en entrée également, et que c'est peut-être une précaution inutile ?

J'ai aussi essayé avec 10K et une diode, la sortie +9V du MAX232 en entrée U1. Là aussi ça fonctionne correctement.
Dans les 3 cas possibles, je n'ai pas trouvé de surconsommation.

Pour ceux qui ne veulent que l'USB, je vous invite à supprimer U1, B1,C8 ainsi le combat cessera faute de combattants !!!

La reprise du +9V en entrée du récepteur après régulation est nécessitée pour obtenir un 5V propre (U3) exempt de parasites pour le récepteur à super-réaction.  Cette solution très simple donne satisfaction.
Concernant ce petit dispositif, il ne restera plus qu'à remplacer le 74LS86 par un 74HC86 qui devrait consommer un peu moins, ce qui est toujours intéressant.


11 BRAY++ b et logiciels

C'est le logiciel BRAY++ qui reçoit et émet les trames RS232 en liaison avec l'adaptation Radio/PC, sur une entrée série d'un PC. C'est un logiciel "free", et il est véritablement très pratique et bien réalisé.
Il permet le paramétrage des têtes à partir d'un PC et récupère les données à l'écran ou dans un fichier avec des modes hexa ou ASCII

11.1 Commande "B" (Binaire)

Chaque trame en mode binaire reçue d'un compteur est d'abord réceptionnée en hexadécimal ASCII par le logiciel BRAY++.
Elle devra ensuite être convertie en ASCII alpha ou ASCII Numérique (Extérieurement à la tête compteur pour des questions d'autonomie des piles.

Pour ce faire, la réception se réalisera impérativement en mode HEXA et le fichier devra être soit traité manuellement dans WORD, ou tout traitement de texte, ou par un logiciel dédié qui assurera la mise en forme complète avec les conversions hexa vers l'ASCII *.txt exploitable par tout logiciel d'application ou même simplement dans EXCEL ou OpenOffice.

Un travail assez "pénible" est à faire pour la mise en forme définitive, car il faut créer les zones comme en émission et les affecter à des valeurs ASCII ou numériques suivant les cas.
De plus les données numériques ont les poids inversés ce qui complique encore un peu ce sujet.

Les fonctions d'OpenOffice telles que hexbin() et car() ainsi que d'autres permettent d'en venir à bout.
Des macros permettraient également d'automatiser toute cette "salade informatique".
Sur le fond, autant cela se réalise assez simplement dans la tête compteur pour la sortie ASCII des résultats, autant cela prend une certaine complication lors de la sortie binaire.
Aussi je préconise tout de même un petit logiciel de traitement des données pour tout remettre en ordre, car ce serait tout de même plus simple.
Une réflexion sur d'autres méthodes de transfert de l'ensemble des données est ouverte, et des possibilités en deux temps, ou abandon des éléments peu utiles est à évaluer

11.2 Commande "A" (ASCII)

Cette commande typique des particuliers, permet de recevoir en clair les différents éléments émis par la tête… Alors pourquoi ne pas faire de même pour les relevés d'un exploitant ?

Simplement parce que dans ce cas, on double pratiquement les temps d'émission, et qu'il faudrait alors diviser par 2 la fréquence d'émission, soit toutes les 20 secondes…
Cette fréquence parait trop faible pour tirer tout l'avantage d'une telle opération, mais peut-être que 15 secondes seraient un compromis acceptable ? (Pourquoi pas lors de l'utilisation de concentrateurs ?)

Tout cela résulte d'études complémentaires que je ne saurais faire, faute de moyens, et cela confirme ma volonté de trouver une entité intéressée par ce challenge d'un concurrent hors ligne, ne fabriquant pas de compteurs (C'est essentiel !).

Dans cette application et pour donner toutes facilités, ce mode est surtout utile aux particuliers qui n'en sont pas à regarder pour l'échange d'une seule pile même tous les 5 ou 10 ans. De plus, dans ce contexte, la fréquence d'émission peut très facilement être ramenée de 10 secondes à 1 minutes, ce qui compenserait largement la perte

12 Prochaines versions

12.1 Future version

Cette future version s'appuiera sur cette expérience et devra parfaitement séparer le temps horaire du temps de scan. En effet je devrais peut être modifier le calcul des 10 ms en utilisant le système d'Ultra Low Power Wake Up (ULPWU).

La consommation pourrait être améliorée en utilisant 3 bobines, mais c'est une grosse étude !!! . En "grappillant" les derniers µA que j'aurais pu oublier. On gagnerait du coup le sens et les retours d'eau. La sélection des bobines sera possible par RC1 et RC2 sans toucher au fond du schéma. L'alimentation du CI sélecteur de bobine pourrait se faire en même temps que l'échelon de tension.

Pour utiliser l'ULPWU, j'ai du reprendre l'entrée RA0 qui est seule en mesure d'utiliser cette possibilité. De ce fait le condensateur de l'ULPWU qui devra être placé sur cette entrée en série avec une résistance, devra être connecté APRÈS programmation ICSP. (C'est incontournable mais gênant en mise au point...strap à prévoir en MAP)

Enfin RA1 qui mesure la  tension des piles est récupérée à la place de RA0 pour contrôler la fermeture de L'ILS. (L'I/O RA1 est nécessaire pour pouvoir générer une interrupt (IOCA))
La tension des piles sera quant à elle mesurée sur RC0 qui sera donc maintenant utilisée !.

C'est donc sur la base de l'ULPWU que serait généré le délai de 10 ms qui sera à ajuster pour cette valeur minimum.

L'oscillateur LP à 32.768 KHz n'aura plus besoin d'interrompre toutes les 10 ms, mais seulement toutes les 2 secondes, en faisant le set initial de TMR1H et L à 0x0000 avec le prescaler toujours à 1.
(On retrouve cette valeur de 2 secondes de "sommeil" chez le fabricant, mais est-ce bien du "vrai sommeil" ou seulement la périodicité de mise à l'heure ? ? ?)

Ainsi il y aura une interrupt pour la gestion du temps, toutes les 2 secondes, ce qui est largement suffisant.
De ce fait la réponse à cette interrupt n'est plus limitée dans le temps (On a 2 secondes pour répondre) et la précision du temps sera rigoureusement celle du quartz utilisé sans aucune correction cette fois.

La réponse à l'interrupt ULPWU fera exactement ce que fait actuellement le Timer 1 avec des lignes en moins d'ajustement à -327 et -328 et donc une consommation un peu moindre mais à vérifier...... c'est plus prudent !
Mais ça c'est la partie énergie…

Aurais-je également le courage de m'engager dans un système à 3 selfs et de gérer les retours d'eau ? C'est une importante question aussi dans l'immédiat, je vais plus m'orienter vers la version simplifiée qui intéressera plus  les particuliers que les entités AEP ou les fabricants.


12.2 Version simplifiée

En même temps que la version actuelle j'ai aussi préparé une version simplifiée pour les bricoleurs un peu moins pointus et qui coûtera aussi moins cher puisqu'il n'y aura pas de gestion de l'heure et seulement une seule possibilité rudimentaire d'envoi de l'index par radio, ou seulement de Tops par Open Drain.

Je tiens à apporter une précision technique concernant l'oscillateur interne Low freq et le comparateur.
L'oscillateur 31KHz consommerait 4.6µA à 3V et un comparateur (capable de travailler en SLEEP) 6.1µA à 3 V.
Pourtant à 2V les avantages sont inversés. Disons pour simplifier que les deux systèmes sont à peu près équivalents en consommation.
Le comparateur pourrait être utilisé comme un pseudo ULPWU "local"
Mais ULP (en ANA) permet de libérer une OUT, ce qui pourra peut être être utile, vu qu'il y en a déjà assez peu...?

Aussi la version simplifiée pourra être déclinée en 2 versions simplifiées distinctes, mais dans l'immédiat je traiterai avec oscillateur, car l'autre version nécessite de reprendre complètement les I/O pour s'adapter à l'unique comparateur.

(Dans la deuxième version, j'essayerai donc de charger un condensateur par une sortie, puis après ce temps de charge, de repasser en input et en ANA, puis de basculer sur un comparateur interne qui peut fonctionner en SLEEP cela fera une INT et on arrêtera pour une nouvelle recharge.
Le point d'interrogation reste ouvert et à vérifier!)

La tenue en température sur ce principe sera à surveiller de près.
Bien que le PIC utilisé n'ait pas la fonction TX, je pense pouvoir l'émuler comme pour le compteur horaire radio déjà décrit, et envoyer une trame très courte constituée d'un petit indicatif de sélection et de la seule valeur de l'index.
Il me sera ainsi facile d'assurer directement l'inversion des poids nécessaire pour ne pas alimenter en permanence l'émetteur.

Je compté également réduire les vitesses de scan à des valeurs plus plausibles pour les particuliers soit de l'ordre de 2 Hz ce qui pour des petits compteurs donne 7.2 M3/h ce qui est largement suffisant.

Il n'y aura pas de paramétrage direct possible et j'envisage seulement, dans le cas d'une radio seulement, que l'index de départ soit programmé en EEPROM. Ce n'est pas très pratique je suis bien d'accord mais peut-être mieux par la suite en fonction des possibilités....
Ce point est délicat car aucune commande ne peut donc être passée et un artifice devra être trouvé...!

Un simple strap sur GP3 permettra de déterminer si la radio sera présente ou non. Ce sera donc des TOPs sur la sortie ou l'émission de l'index suivant la position de J1.

Les petits cercles concernent le connecteur ICSP pour la programmation
Tout cela est encore à réfléchir…

Voici le schéma actuel mais il n'est pas figé.
Cyble15

 

 

13 Conclusions

Cet article traite principalement du montage standard avec PIC16F690 qui ne fonctionne pas encore complètement, qui est stable en température, mais qui a besoin d'un peu plus d'études et de corrections pour être commercialisable et pleinement opérationnel.

Il peut être la voie ignorée par les différents grands fabricants qui disent tous que leur protocole est disponible à qui le souhaite, mais que personne n'a pu véritablement trouver en intégralité.

Il me semble important que, quelque soit la marque d'un compteur, on puisse trouver une tête radio correspondante utilisant un protocole unique, et que la chaîne de relevé devienne commune à tous.

D'autre part, ainsi que je l'ai déjà dit, je pense qu'il faut aussi limiter un peu ce qui ne sert à rien, et je pense principalement au contrôle des débits qui apportent pourtant une indication "intéressante" sur les débits instantanés, maxi, mini etc… Mais au final il n'est en général pas possible de changer un compteur faute de place ! Alors à quoi bon renseigner cette variable. (Je parle des seuls compteurs d'abonnés !!!)

Ne jamais oublier que toute valeur issue d'un système représente un coût pour sa création, son exploitation et sa maintenance. (Cela me conforte dans mon principe de vouloir faire simple).

Je pense que la version décrite donne l'essentiel des fonctionnalités vraiment utiles, sans aller trop loin dans la complexité.
Je pense qu'il est parfois nécessaire de revenir à des choses plus simples, et en ce sens, j'espère ne pas avoir déjà dépassé un peu cela.

Alors bonne continuation à toutes et tous pour arriver à comprendre cet article très technique à la fois en électronique, en programmation mais aussi dans le domaine des compteurs AEP, et d'en tirer de nombreux éléments d'information.

Je veux encore ajouter un oubli, et en ce sens rédiger un article est résolument formateur, car on repense à un certains nombres de points dont un qui me vient à l'esprit parce que j'ai dit que la transmission est ce qui coûte le plus en énergie… Alors pourquoi transmettre les index anniversaires si ils ne sont pas utilisés ou seulement 1 seul. C'est une modif que je laisserai de côté pour l'instant mais qui est à traiter le moment venu, car à ce jour ces index même non utilisés sont transmis ...
La relecture et la rédaction sont riches d'enseignements et d'obligation à la rigueur de ce que l'on écrit…

Si cet article vous a donné des idées, alors à vous de créer suivant ce principe des courants de Foucault, un encodeur en quadrature avec un secteur de 180° et deux bobines seulement, et de créer votre ligne de compteurs, sans oublier de créer les autres têtes....


FAQ

Au fait,… encore un bémol ! Et si par hasard votre compteur était déjà équipé d'une tête radio de la marque ? Alors là j'avoue ne pas trop savoir… Si par opposition vous aviez déjà installé votre équipement (sans rien casser bien entendu, sauf le petit cache obturateur de la vis de 4), et que le gestionnaire installe ces têtes, alors le problème est un peu différent et j'arguerais que j'étais le premier à l'utiliser  et qu'il devrait au moins me donner les moyens de reporter "mes" informations (même par fils).
Au niveau programme c'est très simple, car toute la boucle 250µs "saute" et vous pourriez rentrer directement la valeur des tops. (Si vous aviez ce cas, alors faites moi signe, je regarderai ce que l'on peut faire pour entrer les tops directement en fonction des tensions présentes).
Le distributeur devrait pouvoir vous installer une sortie de la tête compteur (Capteur de tops seuls En commun  avec lui, mais attention aux niveaux de tensions qu'il utilise…) Mais j'ai plus l'impression qu'il vous expédiera vers sa solution (moyennant finances).

NOTA 1 : La tête compteur peut revêtir deux fonctions très distinctes, ce sont d'ailleurs des produits très différents :
- Le capteur de TOPs : Il récupère chaque impulsion de l'unité de volume et la transmet par fil vers un dispositif de calcul  (tête radio déportée ou électronique particulière) C'est à ce niveau que le partage de l'information d'un compteur peut seulement être fait entre un particulier et le distributeur.

- La tête radio (complète) comprend un capteur de tops intégré et l'électronique de gestion des index et l'émission radio. Ce dispositif est exclusif et il est impossible de s'y insérer, même en exploitant seulement l'émission radio, car c'est un protocole complexe qui gère cette fonction. Une tête radio complète interdit tout partage des informations

- La tête déportée n'est pas en réalité pas une tête proprement dite mais un boîtier électronique située non loin du compteur et recevant par fils les données du capteur de tops. Le résultat radio est alors parfaitement identique à une tête radio standard

NOTA 2 : Il ne peut y avoir qu'une seule tête par compteur et il est impossible de les empiler...

Au fait et si on dévisse ou déclipse  simplement la tête du compteur…c'est gagné en fraude de différé de facturation ! Mais il faut verrouiller seulement la vis de fixation par un petit trou et un "plomb" avec le circuit imprimé....ou un petit ILS avec un autre petit aimant serait le bienvenu pour contrôler simplement et éviter des scellés…C'était pourtant simple !

Le mode ASCII est véritablement très pratique, et à l'origine je l'avais créé pour vérifier rapidement ce qui se passait, car c'est tout de même plus simple à lire que l'hexadécimal 24 bits…Mais comme tout ce qui est utile, j'ai regret à m'en séparer, alors je l'ai laissé pour le bonheur des particuliers principalement.
Mais au lieu d'ajouter un paramètre de plus, vous pouvez gagner en autonomie en supprimant la relève à date fixe qui ne vous sert à rien dans ce cas… Vous gagnerez donc !

Encore.... J'ai prévu 6 caractères alpha pour le N° de compteur  et 6 caractères numériques, en réalité, tous les compteurs de ce jour ont seulement 5 et 5, ce qui fait déjà 1 car alpha gagné +7 bits, car 99999 donne   0x1869F.
Enfin tous les index sont sur 24 bits soit des valeurs encore trop grandes au vu des 5 galettes des totalisateurs. L'index du jour peut donc tenir de la même manière sur 17 bits, tout comme les index anniversaires. soit encore 21 bits de grappillés.
Ces différents bits restants peuvent faire partie de l'information "litres", car il y a alors 6 bits de disponibles pour compter jusqu'à 999. Bref c'est du futur !

Si vous êtes un peu perdus avec une avalanche de mots inconnus, ou de jargon indigeste lisez tous les articles mentionnés, vous aurez une meilleure approche de chaque partie. Lors du modèle simplifié j'essayerai d'être un peu moins "technique" et plus pratique, mais il est vrai que l'on n'efface pas une année de recherche sur ce sujet, sans en faire profiter largement ceux qui peuvent utiliser ces informations.

Comme on disait il y a déjà de nombreuses années : "Allez la relève"…


lokistagnepas/bricolsec

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13 décembre 2013

Enregistreur 3 entrées ANA et 2 LOG (Datalogger)

Enregistreur 3 entrées ANA  et 2 LOG (Datalogger)

1  Principales caractéristiques
2  Éenregis0laboration du Schéma de principe
3  Thermométrie
3.1    Choix du principe des Thermomètres
3.2    Entrées analogiques différentes
4 Le capteur capacitif et l'oscillateur
5 L'horodatage et l'oscillateur temps
5.1    oscillateur externe à CD4060
5.2    Oscillateur interne du PIC
6  L'alimentation
7  L'alimentation mixte
8  Le contrôle de charge
9  La détection d'alimentation 5V Externe
10  Transmissions RS232
11  Programme et Mémoire Flash
12  Opérabilité
13  La sonde capacitive inédite
13.1    Le principe
13.2    L'électronique sonde
14  L'autocritique et les conclusions

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->
Les questions correctes en fin d'un article recevront toujours une réponse, mais pas les questions par "CONTACTER L'AUTEUR" qui n'auront pas de REPONSE (car je suis obligé de répondre par mail).
A voir aussi  en colonne de droite (lien direct) ------> les articles "BONJOUR" ainsi que "INFOS rapides"... Il est déconseillé d'indiquer dans les commentaires ses coordonnées (mail, adresse ou téléphone).
Ce blog est modéré et vous pouvez demander simplement en tête de question à ce que vos informations restent confidentielles si nécessaire. Rien ne sera publié, mais ma réponse sera faite sur l'article correspondant (et non par mail).

 



Avant propos


Cet appareil est issu du premier datalogger réalisé, qui fonctionne correctement, mais dont l'emploi est un peu contraignant, car il nécessite un PC connecté en permanence et demande donc de l'énergie.
D'autre part les sondes sont séparées et nécessitent des petits boîtiers adaptateurs proches de la sonde.
L'autonomie de l'alimentation était également d'une durée insuffisamment longue pour une analyse sur plusieurs mois ou années et de plus sans mémoire propre.
Il fallait en effet un PC portable connecté pour pouvoir enregistrer les données, et l'autonomie du datalogger seul ne pourrait pas dépasser quelques jours.

C'est la raison de ce nouvel appareil résolument orienté vers des consommations ultra faibles.
Aussi, outre de pouvoir enregistrer sur de très longues périodes, il faut ajouter une autre raison tout aussi importante qui est d'orienter l'application vers l'eau potable et principalement au suivi des piezomètres, des puits, des réservoirs, bâches et des nappes phréatiques, phénomènes particulièrement lents mais à suivre sur de très longues périodes.

(On notera que pour des phénomènes plus rapides, c'est un oscilloscope ou des appareils beaucoup plus sophistiqués qui sont utilisés).

Dans cette optique, cet appareil peut mesurer une hauteur d'eau avec un capteur de type capacitif , trois températures et avoir deux entrées logiques comme par exemple des entrées de fonctionnement de pompes, ou des capteurs de pluie etc…(capteurs de hauteur d'eau décrits dans cet article)
Deux des entrées températures (analogiques) peuvent aussi être affectées à d'autres grandeurs physiques.

C'est avant tout un "mouchard", et un outil d'analyse à long terme, mais il permet cependant, moyennant une alimentation 5V par USB ou transformateur, d'avoir les valeurs instantanées de ce qui se passe sans impacter, ni la campagne de mesures en cours, ni l'autonomie (au contraire).
Son principe repose sur une alimentation interne en 2.56V, régulée à partir de 3 accus NiMh type R6, avec petit chargeur intégré.
L'ensemble est piloté par un PIC 16F690 pour l'ensemble des opérations.
Les sondes de température sont basées sur le même principe que les montages déjà décrits et ont été modifiées pour accepter 2.56V d'alimentation. Le capteur de température est (Comme dans l'autre appareil), une banale diode 1N4148.

L'oscillateur de la sonde capacitive est également issu du montage à peine modifié, décrit dans l'article sur la mesure de hauteur d'eau d'une citerne.

La sonde capacitive décrite ici est un modèle dont j'ai eu l'idée et qui est certainement destiné à être copiée par sa simplicité et son coût modique, mais attention, cette idée a été déposée…!

L'absence de PC à proximité conduit à utiliser une mémoire flash de 8 Mbits et à l'utiliser en fichier circulaire. Ainsi, une seule campagne de mesure pourra au maximum enregistrer un groupe de 62500 mesures et pour 256 campagnes, une moyenne de 3906 mesures ce qui est encore très confortable.

Ce nouveau montage, plus restreint en nombre d'entrées aura pourtant comme amélioration très importante de pouvoir fonctionner durant plusieurs années de façon autonome. Il comportera en plus une entrée de conversion fréquence pour des sondes capacitives de mesure de niveau.
L'autonomie dépend du nombre d'entrées utilisées, mais surtout de l'aspect mesure de fréquence qui peut suivant le calibre choisi augmenter de façon significative la consommation.
Bien entendu, l'élément majeur de l'autonomie reste l'écart de temps entre mesures (résolution)

Il a été pensé pour faire les relevés piezométriques en nappe phréatique ou l'analyse de fonctionnement des grands réservoirs, mais il peut tout aussi bien servir en génie climatique pour enregistrer les températures ou d'autres grandeurs physiques analogiques sur la base de conversions A/D en 10 bits.

NOTA :
On appellera "campagne" un ensemble de données séquentielles collectées durant un certain temps. C'est une campagne de mesure ! Toute campagne portera un numéro automatique qui servira de repérage dans "l'immensité" de la mémoire.

1 Principales caractéristiques

- 3 thermomètres incorporés dont 2 sont commutables en simple entrée analogique.  -20° à +82.4° ou 0.1° par Pas, en conversion 10 Bits. Tension de 25mV/°C (1 pas de conversion=1/10 de °C)
- Commutation T° ou Autre par switch à l'arrière du boîtier avec pour l'un (AN4) l'accès direct à l'entrée ANA4.
- 1 convertisseur CFT (fréquence) sur CCP1 de qq 100 Hz à 90 Khz environ (position latérale du boîtier)
- 2 entrées logiques dont l'une, LOG0 est interruptible (avec réinitialisation du delta de scan)
- Alimentation par 3 accus NiMH type R6 extractibles individuellement
- Chargeur simple incorporé (alimentation par 8-15V = ou ~ )
- Alimentation générale en 2.56V stabilisée avec mesure de la tension et affichage lors d'une campagne
- Alimentation par transformateur 8 à 15V courant continu ou alternatif
- Possibilité de tout raccorder sous tension (RS232, alim transfo ou USB)
- Pilotage de l'ensemble par PIC 16F690
- Fréquence de scan paramétrable de plusieurs jours à 1 seconde
- Liaison RS232 en entrée des paramètres et en sortie des résultats à 115200bps
- Mémoire Flash 1MO de 62500 mesures à répartir librement sur chaque campagne de mesures
- 255 campagnes de mesures possibles
- Effacement total mémoire prévu
- Recherche sur N° de campagne en mémoire et vidage complet mémoire
- Recopie RS232 (Si 5V présent –USB ou alim-) des valeurs en cours de mesures avec N° de campagne, adresses mémoire et tension accus
- Autonomie "très importante" dépendant principalement de la fréquence de scan, du nombre de thermomètres utilisés, mais aussi du CFT et de sa fréquence. Plus la fréquence sera élevée moins la consommation sera importante.
Le pire étant d'attendre un time_out sur un oubli de raccordement et sa déclaration.
- La fréquence de scan impacte directement à la fois l'autonomie et l'occupation mémoire..
- Un switch sur 2 voyants permet de travailler sans aucune LED et de gagner ainsi en autonomie tout en gardant la possibilité de surveiller "on-line" avec le même switch.
- Chaque module T° ou CCP1 ne consommera que si il est raccordé (un strap la fiche DIN valide l'alim dans chaque connecteur). L'alimentation est commune à tous les périphériques de mesures et commutable
- Sortie horloge paramétrable par jumper (permet le test CCP1)
- Horodatage précis à quartz 32.768 Khz
- Gestion mémoire élaborée pour une répartition sur la totalité des adresses des différentes campagnes sans remise à zéro nécessaire (Fichier circulaire indexé par le numéro de campagne), Avec sauvegarde des pointeurs mémoire en EEPROM du PIC (Flash de plus grande longévité)
- Possibilité d'effacement complet de la mémoire par commande BKE (Bulk Erase)
- Extraction des différentes campagnes de mesures ou de la totalité depuis l'adresse 0
- Mémoire 8 Mbits série sur bus SPI, mémoire M25P80 (1 MO pour 62500 valeurs de mesures)
- Enregistrement de tête pour chaque campagne pour reprendre les paramètres de la campagne
- Chaque enregistrement occupe 16 octets en mémoire quelques soient les entrées utilisées.
- Utilisation du logiciel PC "TERMINAL de Bray++" RS232, pour paramétrage et extraction des résultats.
- Lors de l'arrêt d'une campagne sortie automatique des résultats dès le raccordement du 5V après temporisation.
- Un seul switch permettant le départ et l'arrêt du scan.
- 3 LED , vert  présence 5V,  Rouge alimentation des modules T° et CFT, bleu pour écriture mémoire et clignotement pour indiquer une demande d'intervention manuelle et divers.

2 Élaboration du Schéma de principe

Après avoir tout "mouliné" en large et en travers, je suis arrivé à une solution qui semble tenir la route.
Alors autant la dévoiler tout de suite, car ce sera plus simple de suivre les explications attachées au sujet.

ENREGIS1


Le plus gros problème est dans la consommation d'énergie et le basculement à des valeurs de tension précises pour notamment faire les mesures analogiques de température ou de contrôle de la tension de batterie.
En effet les thermomètres doivent être parfaitement régulés en tension et ont été prévus en 2.56V. Tenregis6oute modification de la tension d'alimentation affecterait la tension de sortie analogique. Ils sont représentés sur le schéma comme des modules. Leurs schéma est développé au chapitre suivant ci-après.
La seule manière de garder la véracité des mesures est de faire fonctionner à ce moment le PIC ET les capteurs à la même tension d'alimentation FIXE (2.56V).

Tout régulateur standard consomme au moins 100µA de "quiescent" courant. Aussi je pensais activer le régulateur seulement lors des mesures pour économiser l'énergie...

En réalité le copain "Riri" est venu à mon secours avec ce circuit un peu spécial, le MAX883 qui est un régulateur conçu expressément pour ce type d'application, qui nécessite seulement 220mV de tension en plus de la consigne et dont le quescient current n'est que de 11µA.

On m'a posé récemment une question sur une diode dans un ancien montage et j'avais oublié totalement son utilité, alors pendant que j'y pense, voici l'utilité de la diode D3. Elle permet de ne pas dépasser la tension VDD_Perm, car vous verrez que le 4060 démarre avec une impulsion à la valeur totale des accus, et se cale ensuite à la valeur VDD par la résistance R13 qui l'alimente de façon "normale".
La résistance R20 de 100K servira à limiter le courant de sortie d'horloge, dans la diode lors de la période de démarrage. (Le but est de ne pas utiliser les diodes de protection des entrées du PIC).

J'ai mis également le schéma du CI, Mais celui-ci n'est qu'indicatif, car comme d'habitude, il n'est pas à jour, contrairement au schéma, qui lui, est correct et à jour avec les dernières modifs.
 
3 enregis2Thermométrie
3.1 Choix du principe des Thermomètres

Un choix important a été fait au cours de la réflexion sur la méthode la plus pertinente pour mesurer des températures dont la rapidité de variation peut être qualifiée de "normale". (# 5 à 20 secondes)
Ce sujet n'est pas exactement la réplique de mes précédents montages, mais y converge de façon très naturelle.

Le but premier est donc de relever des températures extérieures de l'air ou au contraire de l'eau, ou par contact , sur tout élément.

Cela implique une étanchéité potentielle du capteur lui-même.
Il serait très apprécié de pouvoir éviter de réaliser un étalonnage pour chaque capteur.
Le capteur pourra en principe être assez éloigné de son électronique de contrôle/amplification.
Les dimensions du capteur doivent être très petites, (ne pas dépasser le centimètre de largeur) ce qui implique l'impossibilité d'adjoindre une électronique associée, mais est aussi une condition essentielle pour accéder rapidement à une température sans une inertie trop importante.

J'ai donc regardé l'incontournable LM35 qui a l'incommensurable avantage d'être déjà étalonné, mais pour transmettre des niveaux de tension si faibles (10mV/°C), l'électronique d'amplification en tension doit être proche du capteur lui-même, car le risque d'oscillations est clairement indiqué par le constructeur, et les risques de bruit ou de perturbations EM très réelles.
Ce montage ne convient donc pas d'autant qu'il ne peut pas fonctionner à 2.5V mais seulement à partir de 3.6 V et plus raisonnablement à partir de 4V.

TEMP126C_TotalLe 3.3V et à plus forte raison le 2.5V ne sont donc pas possibles avec ce circuit. (La mémoire M25P80 est uniquement de 2.3V à 3.6V)

J'ai ensuite regardé le KTY-81-xxx. Ce composant a le désavantage de n'être pas linéaire et d'avoir seulement une plage de résistances très faibles, toujours gênant dans l'optique d'un système autonome en énergie.
Tant qu'à faire autant prendre une banale thermistance avec sa résistance //, le coût sera moindre et de toutes façons l'étalonnage incontournable.

Il y a ensuite la série des DS18B20xx qui ont l'avantage d'être étalonnés, cependant la mise en œuvre est un peu laborieuse avec un seul fil qui peut même être l'alimentation du circuit. Le temps de conversion en 12 bits est assez prohibitif à 750 mS. Même à des résolutions plus modestes, le temps de conversion est élevé avec une consommation de 4 mA au minimum (considérée comme trop importante dans une application annuelle).
Ce circuit me parait intéressant tout de même mais nécessiterait une étude plus complète dans le cadre de cette application, car la transmission est de type "Tension" et pour des utilisations très éloignées, le problème d'un parasitage éventuel pourrait être un obstacle.
L'obstacle est aussi le temps de calcul pendant lequel le processeur PIC est en attente et consomme de l'énergie.
Je ne retiens pas dans l'immédiat ce circuit pour toutes ces raisons et pour son emploi un peu hétéroclite. Mais aussi pour son prix qui est prohibitif.
Ce circuit accepte le 3.3V mais pas en dessous de 3V, ce qui pose aussi un problème d'alimentation spécifique à ajouter….

A la lumière de ces éléments négatifs, je me suis donc orienté vers une solution basée sur mes premieres réalisations à partir d'un capteur qui est une banale diode silicium. Cette solution véhicule un COURANT moins sujet à parasites, il faudra cependant réduire les tensions au maximum à 5V et de préférence aller jusqu'à à 2.56V, ce qui semble la meilleure solution pour cet ensemble enregistreur combinant des mesures de plusieurs grandeurs physiques.
Cette solution a aussi l'immense avantage de permettre de ne déporter que la diode et de maintenir toute la partie électronique près du processeur (Dans une certaine plage tout de même !).
Le capteur lui-même ne coûte pratiquement rien et est très petit. Il pourra être éventuellement glissé dans un tube rempli de résine pour éviter tout contact avec l'eau ou d'autres liquides. Son inertie est faible.
La diode de mesure a maintenant sa cathode directement reliée à la masse, ce qui est un avantage important au vu des isolements toujours minimum demandés pour réduire les inerties thermiques.

Je rappelle aussi que l'essentiel des calories est capté par les fils de raccordement de la diode, aussi le fil de masse fait office de micro-échangeur et est laissé à nu et replié le long de la diode, sur une petite longueur pour permettre un échange rapide de calories.
Dans ce même sujet, chaque sonde se termine par une longueur de fil très fin pouvant être passé à peu près n'importe où. (Fenêtre, porte, trou ou gaine) Ce fait permet aussi de faire une petite rupture thermique avec le fil blindé de raccordement au datalogger.

Un premier essai a été réalisé en économisant largement l'énergie et avec un premier AOP, le très connu LM358, en sachant que ce circuit n'est pas "rail to rail", mais il a l'avantage de démarrer à zéro. Ça a été suffisant pour les premiers essais qui ont été concluants.
Les valeurs ont été sensiblement modifiées pour supprimer la référence de tension et fonctionner cette fois avec un OPA2336 rail to rail.
Ainsi que déjà souligné, cette suppression de tension de référence a aussi l'avantage d'avoir un côté de la diode (cathode) directement à la masse, et en cas de court-circuit accidentel, il n'y aura aucune conséquence fâcheuse !
La consommation est pour l'ensemble complet, inférieure à 100 µA.

Il a été possible de descendre l'alimentation de l'OPA2336 jusqu'à 2.3V la limite officielle de l'OPA2336 et même en dessous, mais cette fois la garantie n'existerait plus…!

Alors pour allier une tension >2.3V, présentant une marge de sécurité suffisante et tout en restant en dessous de 3V, j'ai choisi en premier lieu 2.5V qui satisfait le PIC, le capteur de température et le convertisseur capacité/Fréquence, mais aussi et surtout la mémoire flash.
A la lumière des essais il a fallu admettre que 2.5 et 1024 pas de conversion ne font pas des divisions très "agréables"…

Alors à peine plus haut, soit 2.56V feront parfaitement l'affaire, représentant alors 25mV/°C et 0.1°C par pas du convertisseur.

Ces valeurs évitent des calculs où l'on perd en précision et permettent de faire toutes les opérations d'écriture et d'affichage en 1 seconde, sauf à la limite de secteur mémoire où l'écriture est bufferisée jusqu'à 5 fois. (3 secondes de temps d'effacement d'un secteur)

(A l'avenir on parlera toujours de 2.5V par dérision, mais en réalité ce sera très précisément 2.56V!)

La plage de température retenue va de -20° à +84°C soit 102.4 degrés et avec une précision théorique du 1/10 de degré. Cette plage de température n'est pas due au hasard mais au fait que celle-ci correspond aux valeurs les plus courantes que l'on peut rencontrer.

Avec toutes ces tensions très faibles, certains circuits ont des plages de fonctionnement très éclectiques et il fallait trouver un juste milieu entre consommations et tensions des différents équipements. Aussi tenter de descendre le plus bas possible permet d'augmenter cette fourchette de possibilités.

Petit inconvénient mais qui est aussi un avantage, à cette faible tension d'alimentation, le PIC ne pourra fonctionner qu'à 4 MHz car il sera en dessous de 3V, mais l'avantage sera une consommation d'autant plus faible !

Le circuit imprimé de ce seul montage est à jour et est prévu pour mettre plusieurs modules l'un à côté de l'autre, avec la juxtaposition des masses et de simples straps pour le VDD. Le point le plus intéressant est que la largeur des circuits correspond exactement à la largeur d'une embase DIN 5broches.

3.2 Entrées analogiques différentes

Une provision a été faite pour by-passer par switch, 2 thermomètres sur les 3 pour enregistrer d'autres grandeurs analogiques avec d'autres capteurs (hygrométrie, conductivité etc…)
Ces deux entrées sont alors presque directes et ne doivent pas avoir une impédance plus élevée que 10 K ohms et délivrer une fourchette de tensions de 0V à 2.56V pour la sensibilité maximale des 1024 pas de conversion A/D.
Ces 2 entrées généralistes pourront pourtant voir des niveaux différents de 2.56V car un potentiomètre d'entrée de 10K autorise des tensions largement plus élevées…
Attention cependant à faire les réglages préalablement, pour éviter de faire conduire les diodes de protection internes du PIC et ne pas abîmer l'appareil.

(On fera tout de même attention à la puissance dissipée sur les 10K du potentiomètre)
On remarque des résistances de 10M destinées à fixer les potentiels lors des inversions des switchs de sélection T° ou autres grandeurs (R33, R34).
L'entrée AN4 est aussi délivrée sur un connecteur 2x5 Berg et le switch pour AN4 qui a une position centrale de repos (Sans contact) permet d'attaquer directement l'entrée ANA sans passer par l'impédance du potentiomètre de 10K. Cela peut être utile dans certaines mesures.

4 Le capteur capacitif et l'oscillateur
NIV01
Là aussi, le moins de 3V était fortement attendu. Je souhaitais maintenir le système à boucle de courant de 1 à 4 mA proposé initialement par le copain "Riri", mais en réduisant le courant.
Je l'avais mis en application dans l'article sur la mesure de niveau de citerne à eau, mais vu les faibles tensions, cela n'a pas été possible pour standardiser pleinement l'ensemble complet.
De plus la consommation était trop élevée !.

Alors ce ne sera pas directement une boucle, mais un courant ou son absence, dont on maîtrisera la valeur puisque ce sera sous forme d'un open collector directement initié par la sortie "Dis" d'un 555 version CMOS faible consommation.
J'ai fait les essais avec des TS555CN et cela s'est révélé être tout aussi bon qu'avec des TLC555C.
Avec les valeurs de résistance 470K et une capacité de 50 à 500 pf environ, on couvre les fréquences de 6 Khz à 90 Khz avec les consommations respectives de 92µA et 102 µA SANS la charge, mais avec charge de 6.8K, 334 µA et 352 µA respectivement également. Il est possible de monter jusqu'à 47nF environ, et si l'on considère très approximativement 700pf pour 1.5 m d'eau, cela donnerait tout de même 100 mètres de hauteur d'eau !

NIV01_2La charge open collector est de 27K et l'ensemble AVEC charge consomme 145 µA à 2.5V, ce qui me semble tout à fait honorable et un bon compromis. (Libre à vous d'augmenter cette valeur si il n'y a pas trop de perturbations)

La résistance de charge de l'open collector sera donc côté PIC et non sur le circuit 555, pour véhiculer un courant et non une tension.
Je rappelle que ce circuit devra être au plus près du condensateur "virtuel" de toutes façons et donc certainement un peu éloigné du PIC et du montage principal.

De plus pour éviter toute imprégnation d'humidité, il n'y aura pas de circuit imprimé et un câblage en l'air est réalisé.
Une fois la mise au point terminée,Enregis4 le circuit sera noyé dans de la résine (à voir de quel type !) C'est la raison pour laquelle le circuit est présenté ainsi, et avec la vue en miroir pour la facilité de réalisation.

Ce circuit dérivé du très connu NE555 en versions CMOS permet de fonctionner encore correctement jusqu'à 1.7V à la fréquence prévue, mais décroche en dessous pour une fréquence qui dérive fortement, mais il oscille encore à 0.8V !!!

ATTENTION : La résolution du scan paramétrable (1 sec mini) ne peut pratiquement jamais être en synchronisme avec l'entrée fréquence car cette mesure se réalise sur les fronts montants externes d'un signal de fréquence pour les valeurs de prescaler 1, 4 et 16.
La possibilité de front descendant donnée par le PIC a été conservée pour la valeur 1 du prescaler (paramétrage 00 pour cette option)

Cette mesure de fréquence (Si elle est sélectionnée) sera lancée la première, avant les mesures de températures et "tournera" de façon autonome en interrupt (TMR1/CCP1) en // de la préparation des données pour la sortie des valeurs en cas de connexion et de la préparation des données à enregistrer en mémoire flash.

C'est à l'issue de cette préparation et du transfert principal des autres valeurs, que l'on vérifiera si l'opération de mesure de fréquence a abouti ou non.
Un time out de 340ms est également lancé dès l'initialisation pour ne pas bloquer le point de mesure. Dans cette éventualité de time_out dépassé une erreur sera déclarée et la valeur zéro sera transmise.
La valeur de CCP1 (Correcte ou zéro) sera alors écrite dans les deux buffers  :  Sortie RS232 éventuelle lancée ainsi que l'écriture en mémoire flash.
Enfin juste après avoir validé "START" il sera utile de vérifier sur PC si le bit CFT (Frequence) a été validé et si il y a des valeurs en CCPR1. Une absence de signal pourra abréger quelque peu la longévité de la campagne de mesure, car le time out coûte  de l'énergie par la prolongation du temps de mise sous tension, car tous les modules périphériques sont actifs (thermomètres), et également le PIC qui attend.

NOTA : Une fréquence élevée économisera toujours l'énergie, car on pourra arrêter plus vite l'alimentation des modules de mesure. C'est un compromis du prescaler entre précision et hauteur d'eau à choisir au moment du paramétrage.
Dans le cas présent le timer1 et donc les valeurs de CCP1 seront exprimées en nombre de fois 1 µs (Tosc/4 avec osc=4 Mhz) multiplié par le facteur du prescaler, soit 1, 4 ou 16.

Une petite précision sur la méthode…Le Timer 1 fonctionne donc en permanence et l'entrée dans le cycle de mesure peut se produire à n'importe quelle valeur de TMR1, ainsi, il peut ou non y avoir un report sur TMR1 et donc une interrupt.
Cela doit être géré, mais on n'acceptera pas 2 interrupts, pour des questions de durée de mesure trop importante. On devra jouer sur le prescaler du CCP pour ajuster la fenêtre de mesures.

5 L'horodatage et l'oscillateur temps

De prime abord, j'aurais voulu garder la possibilité d'utilisation du Timer1 au niveau programme pour la gestion du temps et l'horodatage, à cause de son oscillateur toujours actif (même en mode sleep). Mais de pouvoir servir aussi au comptage de tops (ou mesure de fréquence), cela devient très difficile pour garder une bonne précision du temps avec des valeurs faibles de l'oscillateur à 32768 Hz sur TMR1. Il faudrait compter les interrupts TMR1, les temps statistiques de démarrage de l'oscillateur RC interne pour avoir une bonne précision, et cela rallongerait de façon très importante les temps de calculs …(De plus le TMR1 ne peut pas fonctionner à 4 MHz)

Tous ces éléments négatifs font que le PIC qui devra pourtant pouvoir comptabiliser le temps en mode SLEEP et compter également les impulsions du capteur capacitif en mode actif (mode capture CCP1 avec TMR1). Le timer1 semble mal adapté à cette gymnastique, pour avoir une bonne précision et des possibilités de calcul à fréquence plus élevée.

Aussi un oscillateur externe à base de 4060 avec quartz à 32.768 KHz fera le travail d'horodatage à la fréquence de 2 Hz. Le PIC sera donc réveillé à ce rythme, et travaillera alors à 4 MHz sur son oscillateur interne dont la précision peut être moindre, puisqu'il ne sera pas à l'origine du temps.
Le 4060 fournira les tops à 0.5 secondes dont seulement 1 sur 2 seront véritablement "actifs" .
Une sortie auxiliaire de différentes fréquences est également prévue pour alimenter un dispositif de mesure de la résistivité de l'eau. (Cette mesure doit être réalisée en alternatif). Un transistor MOSFET est prévu à cette fin, mais il n'est pas monté pour l'instant.
Cette sortie fréquence a permis et permettra aussi de faire les essais avec CCP1.

5.1 oscillateur externe à CD4060

Dans un premier temps j'ai cru devoir utiliser ce circuit CD4060 en 3V ou 3.3V, car ces circuits CMOS sont à priori de 5 à 15 V seulement (C'était ma vision erronée !).
Datasheet à l'appui, je m'étais trompé puisque ce circuit CD4060 va de 3 à 18V ! (Mais 3V ce n'est pas 2.5V ! voir ci-après)
Alors plus besoin de faire appel à une version HC!
Un quartz "horloger" fera l'affaire, soit un quartz de montre, soit un spécial µ informatique à peine plus gros. La précision horaire nécessite cet élément !
Cette précision a d'autant plus d'importance que la durée d'une campagne de mesure peut s'étaler sur de nombreux jours, voire mois ou années.

Le seul regret est que ce circuit CD4060 ne comporte que 14 diviseurs pour un quartz à 32.768 KHz, mais surtout que 3V, ce n'est pas 2.56V. Il faudra donc vérifier que cela fonctionne à cette tension hors spécifications.

Ainsi je vais devoir réveiller le processeur à une fréquence de 2 Hz, alors que je pensais le réveiller seulement toutes les secondes ! (Question d'économie d'énergie, et pas question d'ajouter une bascule pour cela !)
Tant pis ! Ça ira tout de même après analyse des consommations en µAH, mais il ne faudrait pas découvrir d'autres surprises de consommation !.
L'interrupt 0.5s sera simplement utilisée en bascule et la main sera rendue immédiatement après la boucle de surveillance très raccourcie dans ce cas, ce qui fera tout de même faire plusieurs dizaines d'instructions, mais au diable l'avarice sur les nano-Ampères Heures….

Ce choix d'oscillateur externe est intéressant à plusieurs titres, et nécessaire, car il va permettre de libérer totalement le TIMER1 qui doit être utilisé par nécessité en mode de capture (CCP1) pour l'entrée fréquence.
En deuxième lieu, il faut donc maintenir l'heure avec PRECISION et le seul moyen pour ne pas avoir d'approximations est d'avoir un seul et unique oscillateur fonctionnant en permanence, sans passer de l'un à l'autre, ni changer de fréquence en cours de route....

Enfin en faisant appel à un circuit CMOS, on peut espérer avoir une consommation très faible. A titre d'exemple un oscillateur sur PIC consomme 4 à 6 µA et cela semble des valeurs en de ça desquelles, il semble difficile de descendre en oscillateurs standard.

Alors il ne reste plus qu'à faire des essais, et c'est la seule méthode pour savoir si cela est possible.

J'ai donc utilisé le schéma du constructeur (Fairchild CD 4060B) en modifiant seulement 2 éléments, la résistance // de 15 Mohms est passée à 10 Mohms (je n'avais pas cette valeur), mais face aux difficultés de démarrage aux plus faibles tensions, la résistance série avec le quartz initialement de 330K ou 470K a été abaissée à 270 K sur les conseils de "Riri".

Le problème réel est de faire fonctionner ce circuit non pas à 3V mais à 2.56V avec sécurité, et c'est l'objet des mesures qui suivent :

Une fois l'oscillateur démarré (La nuance est importante), voici les relevés de mesures tension/courant effectués

2.04V arrêt de l'oscillateur I=3.1 µA (C'est la limite réelle de fonctionnement à 20/25°C)
2.5V        I=4µA fonctionnement correct si démarré
2.7V        I=4.2µA début du démarrage spontané et fonctionnement normal
3.0V        I=5.1µA fonctionnement normal
3.3V        I=6.2µA fonctionnement normal
5.0V        I=34µA fonctionnement normal

Comme tous les oscillateurs, celui-ci est "paresseux" au démarrage, mais une fois lancé, il tient jusqu'à 2.04V (indépendamment des circuits de différents constructeurs de composants).

En fait j'avais pensé et essayé de l'alimenter avec 2 ou 3 diodes en série depuis l'accu, et pour certifier son démarrage à tension élevée, un condensateur de 100 µF shunte les diodes et permet un démarrage certain quelque soit la tension réelle de fonctionnement.
Je pense que cette solution est intéressante pour les montages à très faible tension et notamment pour tous les oscillateurs, mais c'est en réalité un succédané de cette solution que j'ai retenu, voir ci-après.

(Je pense en ce sens aux essais déjà réalisés sur les compteurs d'eau, où ce principe avait été écarté justement pour cette difficulté de démarrage…Peut-être une voie à investiguer plus finement dans cette application ?)

En réalité la stratégie finale a été de tout alimenter en 2.56V et un condensateur issu du sommet de la batterie de 3 éléments Ni-Mh, permet de donner l'impulsion de démarrage INITIAL à cet oscillateur et de délivrer des tensions compatibles et identiques pour tous les composants, car ça simplifie véritablement tout.

5 ou 6 circuits de ce type CD4060BCP, BP,BCN ou BE ont été essayés dans ces conditions limites et les différences n'ont pas été très sensibles car l'arrêt se situe toujours aux alentours de 2.V, et le démarrage spontané est toujours aux alentours de 2.7V.
L'incidence des résistances et des condensateurs n'est pas discernable. La symétrie ou non des condensateurs a peut-être une incidence mais je n'ai pas pu la mettre en évidence.

Il faut donc utiliser un petit artifice de "boost" au démarrage, puis simplement de le maintenir "en vie" à la tension régulée de 2.56V, ce qui se passe parfaitement bien, car je n'ai jamais constaté le moindre problème d'arrêt de l'horloge.

5.2 Oscillateur interne du PIC

Il fonctionne uniquement lorsque le PIC est "réveillé" et n'est utilisé que pour le TMR1/CCP1 et donner quelques délais dont la durée précise n'est absolument pas critique (oscillateur RC INTOSCIO). Il fonctionne à 4Mhz, car à la tension de 2.56V, le PIC ne peut pas dépasser cette vitesse suivant les spécifications.

Cet oscillateur démarre très rapidement le réveil du PIC sur interrupt et est mis en sommeil dès que l'on n'a plus rien à faire, lorsqu'une instruction SLEEP est rencontrée.
Dans la boucle de surveillance en mode "REC", si il n'y a pas de 5V raccordé, on enclenche le mode SLEEP en fin de travail (boucle), contrairement à la présence du 5V où l'on reste actif en permanence.

Il faut comprendre que la présence du 5V conduit toujours soit à RX ou TX en RS232 (paramètres ou sortie de résultats), et dans ce cas le processeur doit continuer d'être actif (RS232 fonctionnant en interrupts).

Le choix du point de retour après SLEEP ne se pose pas car c'est toujours (Dans ce mode) en fin de boucle principale.

En mode de recherche ou de sortie de résultats, après avoir stocké les pointeurs, dans ce cas on attendra en SLEEP que le 5V arrive pour pouvoir vider le contenu mémoire.

6 L'alimentation

Elle est malheureusement spécifique, car on se situe dans de très faibles valeurs de tensions et avec nécessité de limiter les consommations au maximum pour rester le plus longtemps possible opérationnel.

Une solution sans régulateur avait été initialement prévue avec des tensions issues directement des accus, mais cela posait divers problèmes dont le plus important était la compatibilité des différents niveaux et surtout avec les entrées de conversion A/D, et la solution m'a été "soufflée" par Riri, avec l'utilisation d'un circuit spécialisé (MAX883) adapté à ce genre de situation.
(Outre cette difficulté il y avait aussi le problème de l'étalonnage des sondes de température dont le courant "constant" supposait de faire une alimentation à tension "constante" et régulée !)

Ce circuit MAX883 a une consommation extrêmement faible et un dropout très faible de 220mV. En outre il est capable de gérer les caprices d'une batterie ! Alors bien que rechignant toujours à utiliser des circuits spécifiques, surtout par manque de disponibilité, je suis tout de même obligé d'y passer !
Ce circuit d'alimentation peut même passer dans un mode standby pour de très faibles consommations, (Comme un PIC en SLEEP), mais je n'ai pas utilisé ce mode

Le MAX883 délivre une sortie LOW_BAT, mais finalement, après l'avoir utilisée pour raison de facilité, je me suis ravisé.
En effet, il m'a semblé important pour un appareil destiné à être utilisé loin de tout, d'avoir lors de sa connexion une information sur le niveau des accus.
Un voltmètre n'est pas le "stylo" de tout un chacun !
J'avais déjà eu un doute et pensé à cela, aussi j'avais croisé dès les premiers essais RA1 et RA5, ce qui permetait, moyennant quelques lignes complémentaires de programme, de mesurer avec le convertisseur A/D AN1, la tension des accus. C'est ce que j'ai fait au final.
Le seuil est fixé environ à la même valeur, mais on dispose au niveau du PIC de cette grandeur importante que l'on affichera uniquement dans le menu "REC" soit lors des enregistrements.
J'ai donc repris le pont diviseur sur l'entrée LBI, en le modifiant pour un rapport ½ et cette tension est directement convertie, puis comparée au seuil préfixé.
(La tension de 3 éléments de batterie NiMh ne dépasse pas en principe 5.12V !)
La mesure de la tension batterie dans les autres menus (Connexion +5V toujours présente) est assez inutile SAUF dans le menu "BAT" qui permet de suivre l'évolution de la charge de la batterie.
En cas d'absence de connexion RS232 opérationnelle, la charge terminée allumera aussi tous les voyants pour signaler la fin (et diminuer  un peu le courant de charge qui n'est pas contrôlé).

Les condensateurs de filtrages n'ont pas été surdimensionnés pour éviter tout gaspillage d'énergie, cependant un condensateur a été ajouté après le transistor MOSFET T1, car après coupure de T1 l'alimentation des modules périphériques de mesures est pratiquement "en l'air".

Une information due à …

Protégez au mieux le circuit "set" pin 2 du max883, car un simple doigt posé à ce point augmente la tension (tension alternative 50Hz) et pourrait même détruire la mémoire flash…
.

(Je m'en suis rendu compte accidentellement et sans dommages, par une surbrillance de la LED Bleue lors d'un "toucher" en fonctionnement).
Cela est normal vu des courants hyper faibles en cause, et les tensions parasites induites deviennent alors de véritables circuits parallèles plus importants que les circuits normaux en place.
C'est la rançon des micros consommations !

L'alimentation de l'enregistreur est en réalité triple puisque le montage est normalement alimenté par ses accus, mais peut être alimenté en permanence par une sortie USB (partie tension 5V seulement) ou par un transformateur avec ou sans redressement incorporé, puisque de l'alternatif est également possible par un redressement simple alternance par D6.
Les tensions faibles utilisées requièrent des diodes schottky qui ont une tension directe plus faible.

Ces tensions d'alimentations externes sont en même temps utilisées pour recharger les accus NiMh. La charge reste modeste, car le delta de tension à 5V est très faible et le courant de charge représente une charge à C/20 environ et quelques dizaines d'heures seront nécessaires pour une recharge complète. (Le courant mesuré pour une tension accu de 4.3V, est de 90mA)
En cas de décharge complète, l'alternative pour une nouvelle campagne immédiate sera seulement l'échange des accus vides par des nouveaux chargés. Il faut cependant minimiser cet aspect car au vu des consommations très faibles, il devrait être rare d'aller jusqu'à la décharge complète.

Enfin dernière information sur les accus et l'alimentation, la mesure d'un niveau faible sur les accus, réagira comme un appui sur le Switch et fera l'écriture des pointeurs Flash en EEPROM du PIC, ce qui protégera la mémoire Flash d'une réécriture au même endroit et permettra de redémarrer dans une zone vierge une nouvelle campagne (après recharge !).

7 L'alimentation mixte

Pour l'économie d'énergie, la sortie TX vers le MAX232 (toujours hors service sans alimentation externe), sera placée en haute impédance pour éviter d'alimenter le circuit par une entrée (100µA mesurés). Les entrées logiques seront toutes rappelées à la masse en cas de potentiel non fixé.
(Dans le projet initial, la mémoire était hors tension car alimentée en 3.3 V, et le PIC en Sleep sous 2.5 à 3V non régulés).

Tous calculs effectués, la dépense d'énergie et la longévité de la charge des accus n'est pas trop entachée en la maintenant en "Deep power down" qui est une réelle économie d'énergie, car le régulateur de dernière génération MAX883 a un très faible Quescient et une tension de sortie réglée à 2.56V.
La mémoire en Deep Power down ne consomme que 1 µA. Elle a donc été laissée en permanence sous tension, mais mise dès que possible en Deep power down après contrôle d'une opération d'écriture terminée correctement
Le régulateur réglé précisément à 2.56 V ne consommera que 1 à 7 µA. Il est la clef de toute l'organisation d'alimentation unique du montage.
Quand le "réveil" sera acquis par l'INT sur le front d'horloge du 4060 (Ou d'autres cas), l'horloge interne du PIC démarrera en une dizaine de µS, pas plusTEKTRO6 (INTOSCIO à 4 MHz).
Un FETMOS sera alors activé si le temps de scan en secondes est atteint, pour débuter l'alimentation des équipements de mesures (ANA et Fréquence en mode capture).
La tension après le FETMOS s'établit en 5 µs environ, mais ce temps est augmenté de 250 µs pour qu'un thermomètre donne une valeur correcte. Un délai d'une milliseconde sera appliqué par mesure de sécurité et de stabilité des valeurs.

Tout l'ensemble, et y compris la mémoire seront donc à la tension de 2.56V.

On peut voir sur l'oscillogramme ci-contre l'activation des 3 thermomètres dans la plage de la tension d'alimentation par le FETMOS. L'ensemble est parfaitement cadré et pourrait même être un peu réduit au départ seulement car après les thermomètres, c'est les CCP1 qui fonctionnent depuis le début de la MST....

En ce qui concerne la mémoire, si elle n'a pas à être activée (durée de scan non encore atteinte), celle-ci restera en standby avec une consommation de 10 µA maxi, mais on comptera 2 µA moyen.
On fera une écriture flash à chaque mesure, avec seulement le cas particulier où on devra faire un "sector erase" qui durera jusqu'à 3 secondes (1 s moyen).

Dans ce cas, le buffer "gonflera" pour accepter ce surcroît de données qui ne seront pas immédiatement écrites en flash, mais seulement dès l'opération de sector erase terminée et sur la prochaine INT de scan.

L'alimentation de base est donc assurée par 3 éléments d'accu Ni_MH de 1.25V qui devraient assurer suivant l'utilisation une autonomie d'environ une année à raison d'une mesure toutes les secondes, mais cela reste encore à vérifier, car les conditions de fonctionnement sont si nombreuses qu'il est impossible d'être très précis, d'autant que des calculs de consommations sont toujours très théoriques et que les circonstances du temps réel sont par définition très aléatoires.

Voici une mesure réelle d'autonomie pour 3 sondes de températures avec un scan toutes les minutes : 577µAH pour une durée de 24 heures.
Ainsi l'autonomie théorique serait de 3812 jours soit plus de 10 années pour une capacité des accus de 2200 mAH
.

(Cette mesure a été réalisée avec le µAh mètre qui sera prochainement décrit sur "bricolsec")

Deux autres possibilités d'alimentation, par le secteur ou une alim USB permettent de faire fonctionner la transmission RS232, soit en surveillance ponctuelle, soit pour rapatrier la totalité des données lors d'une connexion avec PC, soit examiner (Vider) toute campagne de mesure encore en mémoire.

Une particularité concerne également les économies d'énergie mais plus spécialement orientées vers un surcroît d'autonomie de l'appareil…
Toute sonde de température non utilisée devra être débranchée, et de ce fait l'alimentation de l'électronique de celle-ci sera automatiquement coupée. Le principe en est très simple puisque le bouclage d'alimentation de l'électronique correspondante se réalise par le strap des broches 4 et 5 dans les fiches DIN 5 broches.
(Cette méthode est véritablement la plus simple et évite une programmation avec commande spécifique d'alimentation pour un module périphérique -comme dans l'ancien datalogger-)

(Une parenthèse concerne ce type de connecteur DIN pour les raccordements externes…Après avoir regardé ce qui se fait et les prix, cette solution reste certainement une des plus abordables, facile et dont le suivi de fabrication est presque garanti).
Pour un nombre de broches plus important, la connectique DB9 ou DB25 est aussi une solution de qualité ainsi que pérenne.

8 Le contrôle de charge

En cours de développement je me suis fait violence pour essayer d'améliorer le contrôle de la charge des accus.
Dans ma quête de mesurer la tension en cours de fonctionnement, j'avais pris l'entrée LBI comme entrée du convertisseur ANA.
Je n'ai pas fait attention à l'impédance, aussi les valeurs étaient plus que délirantes !
Alors il a fallu revoir le simple strap utilisé pour traiter ce cas. J'ai du également revoir le pont diviseur pour un niveau plus intéressant en précision...(Voir ci-après)

Il faut une impédance de 10 K maxi, aussi le pont 1.5/1M ne peut pas convenir directement. De plus en cas d'oubli de basculement de l'interrupteur T°/Ext, on forcerait l'entrée LBI et ce serait gênant (Pour risque d'activer à tort la sortie LBO)!
Utiliser un pont de faible valeur est impossible en consommation permanente et l'utilisation de l'appareil prévue pour quelques  années consécutives d'enregistrement .

Il faut donc se résigner à supprimer l'entrée LBI et modifier le pont. Aussi un nouveau pont 1M//1M plus adapté, sera utilisé pour l'entrée ANA1, mais cela ne résoudra pas le problème du "délire", car les impédances sont élevées et on n'a pas le temps de charger le condensateur du convertisseur A/D avec de telles valeurs de résistances….
Alors ! Deux parades prendront le relais :

La première consiste à mettre un condensateur de valeur suffisante (10nF) au point milieu du pont, ainsi c'est lui qui fournira le courant de charge interne au convertisseur A/D du  PIC.

Parallèlement pour cette entrée (qui ne nécessite pas de mettre sous tension des périphériques), j'ai doublé par sécurité le TAQ du convertisseur pour le multiplexage AN1 seulement

9 La détection d'alimentation 5V Externe

A ce jour, l'alimentation 5V se réalisera, avec un transformateur séparé, fournissant du continu redressé seulement (ou même de l'alternatif) sans régulation. La charge sera assurée très simplement par l'enregistreur avec un 7805 (TO220) qui assurera la charge série des 3.éléments d'accus.
Ce 5V conditionne directement le fonctionnement de la RS232 et alimentera donc le MAX232 d'interface RS232 ainsi que le pont d'entrée de mesure de tension (ANA1).
Une entrée directe de 5V régulés est possible notamment par la sortie USB d'un micro-ordinateur.
Une LED indiquera la présence du 5V soit par le transformateur, soit par l'USB. (Non commutée par l'interrupteur voyants)

La présence du 5V en cours de mesures, outre la charge de la batterie sera considérée comme l'invitation à envoyer les données en RS232. Cela se fera sans autre forme par la seule présence du 5V, qu'il y ait ou non une connexion réelle. (La liaison devra être prête avant de brancher le 5V -tempo de 2 secondes-)

Réciproquement la présence du 5V, APRÈS appui sur Stop sera l'invitation à transmettre les données mémoire de la campagne venant de se terminer vers le PC, en RS232.
La fin d'une transmission sera donnée par la LED Bleue allumée en permanence (Allumée tant qu'il y a du 5V et éteinte dès la coupure.
Il faudra alors arrêter par l'interrupteur ON/OFF le datalogger ou ré-appuyer sur START pour réinitialiser une nouvelle campagne de mesures.


10 Transmissions RS232

Cette fonction permettra de viderenregis4 la mémoire flash, mais permettra aussi d'avoir une vision instantanée des mesures.
L'outil est l'excellent logiciel BRAY++ dont la recopie d'écran est ci-contre (logiciel libre).

Le vidage de la mémoire flash ne pose aucun problème particulier puisque le temps n'est pas un handicap, vu que l'on n'est pas en cours de mesures et que le dispositif a donc tout son temps. (L'alimentation ne pose pas de problème non plus, puisque c'est un 5V externe qui assure nécessairement).

Il existe des circuits RS232 équivalents au MAX232 en faible tension, mais ils ont le désavantage d'être assez chers et ne sont pas courants. De plus il me reste quelques dizaines de MAX232 issus de démontages, alors voilà la raison toute simple de cet emploi.

Le choix de la vitesse de transmission correspond au meilleur compromis de précision et de vitesse soit 115200 bps.
Autant cette vitesse ne pose pas de problèmes lors du suivi des mesures, avec un écart mini de temps entre scan de 1s, autant il y a problème en vidage de grands volumes de données, car les buffers des logiciels PC ne sont pas suffisamment grands pour supporter cette vitesse de façon continue !

J'ai été obligé d'établir un délai de 1 seconde à la fin de 100 trames de mesures, (Environ 4500 caractères) dont la longueur dépend directement du nombre d'entrées utilisées, mais peut être de l'ordre de 45 à 50 caractères ASCII par ligne. L'ajout d'un délai à chaque trame ne permet pas au PC de "reprendre son souffle" à cette vitesse élevée.

On notera que les mises en forme des données non ASCII dans les tableurs sont pénibles à réaliser à chaque fois aussi, les températures sont maintenant transformées directement par le PIC en valeur + ou – et avec la valeur décimale, ce qui simplifie largement l'introduction des données dans les tableurs pour le tracé des courbes issues du fichier "log" de BRAY++.
Cela est également le cas des dates et heures qui sont maintenant en BCD et donc rapidement transformées en ASCII.

La possibilité du suivi on-line, se fera aussi en haute vitesse et en // avec l'écriture mémoire lors des connexions "au fil de l'eau".
Chaque acquisition sera constituée de 16 octets mémoire en binaire ou BCD. Le temps de transmission à 115200 serait de 86µs*16=1.38ms au minimum en binaire, mais devrait afficher des caractères ASCII pour être intelligibles immédiatement et là, le temps sera sérieusement augmenté par les conversions et le nombre de caractères transmis en ASCII, ce qui en transmission porterait environ à 4 ms le temps de transfert seul.

Parallèlement, la fonction RS232 en Input permettra de se passer d'un afficheur et de paramétrer facilement les données de base de l'enregistrement lors de la préparation d'une campagne de mesure.
A cette fin on utilisera les macros du logiciel "BRAY++" (voir ci-dessus recopie écran) pour entrer les paramètres, ce qui est très pratique pour le paramétrage en évitant les erreurs de frappe.

Lors de l'extraction des résultats de la mémoire, le PIC assurera la conversion binaire des données issues de la mémoire Flash en ASCII avec des caractères de séparations (espaces) ainsi que des conversions en degrés pour les entrées configurées ainsi en température.

La fonction RS232 s'appuie sur un PC et un très bon logiciel dédié de nom "BRAY++" qui permet le paramétrage et l'enregistrement des données dans un fichier.
Le fichier est alors transférable vers tout tableur et des courbes peuvent être tracées rapidement sans une importante préparation des données à réaliser.
(Séparateur espace sauf pour date-time qui a un tiret et qui permet à Open Office de traiter d'un bloc date-time, sans avoir à utiliser les fastidieuses conversions de dates).


11 Programme et Mémoire Flash

Le programme enregis5est développé en assembleur PIC. Il est basé sur les différentes structures de données développées dans le schéma ci-contre.

Ce programme n'est pas vraiment optimisé et des duplications de fonctions ou procédures existent, mais je devais aboutir rapidement et je n'ai pas le temps de revenir sur le sujet pour des questions de beauté de style.
L'essentiel est qu'il fonctionne correctement et je pense qu'il n'a pas de gros bugs. (Le dernier a été sorti sur le prescaler à 16 qui fonctionnait  comme à 01).

Je constate aussi qu'il y a des "manques" dans la description de cet article, mais aussi parfois des "redites", alors je demande de l'indulgence, mais j'ai besoin de temps et malheureusement il me manque de plus en plus.
Certes, ce n'est pas très bien, mais c'est toujours mieux que rien, pour vous qui lirez, car c'est gratuit.
Je ne sais pas encore si je donnerai le logiciel ou non, il faudra m'interroger à ce sujet si vous êtes intéressé.

Pour ce que j'en ai lu, les mémoires flash sont bâties autour de minuscules condensateurs qui sont chargés à priori à une tension assez élevée et gardent ainsi une information binaire de 1 ou 0 durant de longues années. Ce processus en haute tension serait assez rude pour ces puces minuscules et c'est la raison pour laquelle le nombre de cycles d'effacements est limité. On peut assimiler cela à une usure, dûe essentiellement à l'effacement (écriture de 1 logique)

Pour information, les mémoires flash ont un temps d'écriture relativement long, et un nombre limité d'écritures. (Toute écriture consiste à mettre des zéros alors que la RAZ est à 1)

Il y donc lieu d'utiliser toute la "surface" mémoire de façon à ce que celle-ci s'use de façon uniforme.
C'est pourquoi cette utilisation est un peu contraignante, mais l'utilisation de l'EEPROM (Elle aussi limitée en nombre d'écritures) permet de bien gérer à la fois l'une et l'autre et d'obtenir une bonne longévité à la fois de la Flash et de l'EEPROM.
L'EEPROM du PIC est de conception plus robuste que celle de la mémoire (1 000 000 de cycles). C'est pourquoi les pointeurs mémoire sont sauvegardés en EEPROM du PIC
Ces écritures Flash consistent à écrire des zéros à la place des uns. (Mémoire Vierge à 1) Cette mémoire M25P80 est divisée en 16 secteurs de 65536 bytes qui constituent l'unité minimale à pouvoir reseter (à 1) Cette RAZ peut prendre environ 1 seconde (3 s maxi) et une commande "Bulk Erase" permet de reseter la totalité en environ 10 secondes.
Cette commande est aussi implémentée sur le datalogger (BKE –en majuscules-), mais ne devrait pas être utilisée normalement. Elle n'a été utile que lors de la mise au point et devrait seulement permettre de se sortir de situations exceptionnelles ?

Pour limiter les écritures, et ne pas réduire la durée de vie de la mémoire flash, il sera nécessaire de toujours observer le protocole de début et de fin d'enregistrement de données. En effet à chaque campagne de mesure, sera associé, outre le numéro de campagne automatique, des pointeurs adresse de début et de fin de données en mémoire.
Ces pointeurs ainsi que le numéro de campagne seront écrits en EEPROM du PIC de façon à écrire en séquence chacune des campagnes, sans revenir en adresse zéro et en repassant de l'adresse 0xFFFFF à l'adresse 0x00000 (20 bits)

On enregistrera donc en mode circulaire les données, et les pointeurs début et fin de mesures et numéro de campagne, seront écrits en EEPROM du PIC, uniquement lors de l'appui sur le switch. (Début ou fin de mesures)
Ceci est réalisé ainsi pour travailler sur la totalité de la "surface" de la mémoire, quelque soit la durée des campagnes de mesures (Ou nombre de données stockées ce qui revient au même). C'est avec cette méthode que l'on n'écrira pas toujours le début de la mémoire en délaissant la fin de mémoire.
Sans cette stratégie, au bout d'un certain temps, il y aurait donc des erreurs principalement en début de mémoire, alors que la fin de mémoire serait toujours intacte et parfaitement opérationnelle !
Le fait d'écrire les pointeurs début et fin à chaque campagne est le minimum, mais suffisant pour réaliser 100 000 campagnes de mesures correspondant à la durée de vie de la mémoire flash.
.
Les numéros de campagne vont de 1 à FF (valeurs en Hexa pour augmenter jusqu'à 254 le nombre initial BCD qui avait été initialement prévu à 99, mais jugé trop faible car il  n'y a pas de place pour passer à une valeur plus grande sur 16 bits).
En effet, la mémoire est très (trop ?) largement dimensionnée (Les mémoires plus petites n'existent plus !)
Un numéro de campagne 0 correspond au vidage complet de la mémoire flash

Une campagne à cheval sur la fin et le début de mémoire ne posera pas de problème particulier lors du vidage en séquence de fin d'enregistrement, mais posera un problème de raccordement si l'on désire la sortir en mode de vidage sur numéro de campagne ou de vidage total, car dans ce mode on commence toujours en adresse 0.
Il serait alors nécessaire de "raponçer" le début et la fin manuellement. Désolé, après ça devient un peu trop usine à gaz, et c'est avant tout un outil qui ne doit pas nécessiter de "permis de conduire" au niveau opérabilité.

12 enregis1Opérabilité

Une vue de la face arrière qui concentre tous les raccordements sur le lieu de mesures. (La face Avant photo de tête d'article est consacrée essentiellement pour les manipulations opérateur).

L'idée générale est la suivante : après entrée des paramètres de la campagne (delta de scan, date, paramètres divers…) Un appui sur le switch déclenche le début des mesures et un autre appui déclenche l'arrêt.
Ce principe est respecté mais il a tout de même fallu entrer des paramètres et extraire les données, c'est la moindre des choses !
Ainsi un appui sur le switch SW (Protégé d'appuis intempestifs dûs à la manipulation du coffret) débutera toujours une campagne de mesures et la terminera également.
De même l'interrupteur M/A (avec levier raccourci) nécessitera un acte volontaire de MST ou de coupure.
En cas de coupure d'alimentation en cours de mesures, on écrira le pointeur de fin dès la détection de batterie faible, mais on n'écrira plus alors en mémoire pour la protéger de redondance d'écritures.

Toute remise sous tension réinitialisera l'enregistreur en modifiant la mémoire EEPROM pour le numéro de campagne qui évolue de 1 à chaque MST, excepté lors des recherches ou vidages de zones mémoire ou en commande BKE ou BAT.
A cet instant de la commande REC (Record), les pointeurs de la mémoire flash seront initialisés de la manière suivante :
Le pointeur fin de la campagne précédente deviendra aussi le pointeur début de la nouvelle campagne qui débute. Le pointeur fin de la mémoire flash évolue alors seulement en mémoire RAM du PIC et ne sera réécrit en EEPROM qu'à l'appui sur STOP.

L'utilisation de l'enregistreur commencera toujours par sa connexion au 5V par le transformateur ou par une prise USB (uniquement pour l'alimentation 5V) pour pouvoir travailler en RS232 et paramétrer ou visualiser.
La position du switch arrêt/marche sera alors sans importance à cet instant, puisque le montage sera alimenté en direct et ce sera donc une mise sous tension non différentiée du switch A/M.
On saura cependant différentier si le transformateur est connecté ou non par l'entrée RA3 ! Avant de quitter le paramétrage, il sera nécessaire (Si ça n'avait pas déjà été fait) de mettre l'interrupteur A/M sur Marche pour ne pas perdre le paramétrage et ne pas créer une campagne n'ayant que l'article de tête.

Après temporisation, un clignotement lent s'affichera alors pour indiquer qu'il est maintenant nécessaire d'installer l'enregistreur et ses sondes à l'endroit prévu. Dès que tout sera prêt, il suffira d'appuyer sur le switch SW1 START/STOP pour débuter la campagne et de voir le(s) premier(s) clignotement(s) de la LED Rouge qui suivra en séquence de cet appui et au rythme du scan paramétré.

La LED rouge témoigne de la tension appliquée sur les périphériques : (Thermomètres et entrée fréquence si présente et que l'on est donc dans la phase de mesures).
La LED bleue s'allume très brièvement lors des écritures mémoire Flash et de cycles d'attente.

Il est tout à fait possible de visualiser les mesures à n'importe quel moment, en reconnectant le câble RS232 et le câble USB sur un PC portable sur site ou par transfo.
La traduction des données est alors envoyée en clair en RS232 (Ordinateur connecté ou non, l'envoi est effectué)

Lors de la préparation ou de l'exploitation des résultats, il sera toujours préférable de basculer l'interrupteur A/M sur ON pour avoir la charge des accus qui ne peut se réaliser que l'interrupteur A/M sur ON.
Ce sera la seule méthode de charge avec accus en place.
Vous pourrez aussi utiliser avant une campagne (ou après), la commande BAT qui permet de mesurer la tension des accus (La tension devra être au moins de 4V pour une batterie chargée et 4.35 à 4.5 pour une pleine charge).

La seconde méthode consistera à sortir les accus du bac et à les charger séparément ou à les substituer par des accus déjà chargés.

L'arrivée du 5 Volts, (PIC en SLEEP (et REC)), se réalisera avec envoi durant tout le temps de présence du 5V, des trames de mesures, et absence de remise en SLEEP, car on considère que l'énergie du 5V est issue d'une source de grande capacité. (PC ou Transfo)
L'arrivée du 5 Volts, PIC à l'arrêt (SW A/M sur Arrêt) réinitialisera l'ensemble du système (Équivalent au switch On/Off).

Attention lors de la préparation d'une campagne penser à mettre le datalogger sous tension pour finaliser la charge des accus, mais aussi et surtout pour ne pas couper bêtement après l'entrée des paramètres, alors que l'on n'a pas encore fait une seule mesure (ou très peu...redite !)
Un clignotement lent de la LED bleue informe alors de la phase d'attente d'un appui sur Start.

Vous pouvez alors basculer l'interrupteur des VOYANTS sur OFF ce qui limitera encore la consommation.

13 La sonde capacitive inédite

sonde_capa1Pour aller avec le convertisseur de fréquence CFT du datalogger, j'ai donc réalisé une sonde un peu plus simple que celle déjà utilisée pour la mesure du niveau de la citerne.

Cette sonde est un élément ultra simple, fait à partir d'un ruban déjà existant mais qui n'a pas à ma connaissance encore été utilisé à cette fin, aussi j'ai déposé les droits de l'idée de base à l'INPI. Tout un chacun en tant que particulier seulement, pourra l'utiliser, mais aucune commercialisation ne pourra en être faite sans mon accord.
Aucun des fabricants de ces rubans électriques agricoles, ni des sociétés d'engineering qui font de la mesure de hauteur d'eau n'ont vraiment coopérés, mais tant pis pour eux, il y avait pourtant une manne intéressante tant pour les premiers, que pour ceux ceux qui préconisent les produits de mesure.

13.1 Le principe

C'est un principe capacitif avec des fils qui baignent dans l'eau (Pas pour d'autres liquides sans des essais complémentaires et absolument interdit pour hydrocarbures).
L'eau présente une constante diélectrique élevée et je crois, la plus élevée de tous les corps simples.
Cependant l'eau brute est loin d'être un isolant, alors que l'eau très pure l'est.

Pour former le condensateur, il est donc nécessaire d'isoler l'un des fils de la pseudo-armature (entrée fil chaud du montage) alors que le fil inox non isolé sera directement au contact de l'eau.

Un oscillateur en tête de sonde, dont la fréquence sera dépendante de la variation de capacité, sera transmis à l'entrée "capture" d'un PIC qui transformera alors cette fréquence en valeur numérique proportionnelle à la hauteur d'eau.
Le datalogger avec le mode capture CCP1 mesurera numériquement et avec précision cette fréquence.
La variation de fréquence est d'une grande linéarité, ce qui est un important avantage.

Alors voici le coeur du sujet réalisé

Vous avez déjà vu les clôtures électriques constituées d'une bande "tressée lâche" en fils fins de PVC comportant aussi un ou plusieurs fils fins en inox au centre ou latéralement.
C'est le principe de base de cette sonde ! C'est simple ! Et on utilisera de préférence un modèle avec les fils inox situés au centre de la bande tissée.

Il faudra cependant "tricoter" assez lâchement (Pas à chaque trame, mais tous les 10 à 20, car le diamètre du fil isolé sera beaucoup plus gros que les fils inox) un fil isolé assez fin et multibrins pour la souplesse et pour ne pas déformer ce tissage relativement souple. (J'ai utilisé un diamètre que j'avais et qui semble assez bien adapté : 85/100).
On préfèrera un fil souple PVC, car le fil émaillé isolé est trop fragile pour être utilisé, et son vernis ne devrait peut-être pas résister en étant en permanence dans l'eau. (Cela reste cependant à vérifier, car ce vernis d'isolation est je crois de type polyuréthane, mais je me rappelle avoir fait des essais en haute tension et avoir mesuré des fuites non négligeables)
Ce fil isolé devra donc "descendre" d'un côté de la bande jusqu'au bas de la sonde puis "remonter" du côté opposé sans aucune épissure.

Ce ruban de clôture électrique devra comporter un ou plusieurs fils inox au centre qui consitueront une première armature et suffisamment de place sur les bords pour repasser ce petit fil de câblage, fin, mais isolé cette fois et qui constituera la deuxième armature.

Ce fil isolé fera l'aller et le retour le long du ruban pour la simple raison qu'il ne doit pas y avoir d'extrémité touchant l'eau. L'isolation de l'extrémité d'un fil isolé unique qui est imparfaite perturberait les mesures. C'est certainement possible de n'avoir qu'un seul fil, mais je n'ai pas assez d'éléments techniques pour trouver le bon produit d'isolation à un coût abordable, alors je préfère la solution du double passage du fil isolé. Cela augmente aussi sensiblement la capacité.

(En réalité je n'ai pas trouvé de rapport 2, pas plus que la distance n'a une action  correspondant à la formule de calcul d'un condensateur. Il semble que la constante diélectrique soit le seul élément très prédominant avec bien entendu la longueur immergée dans l'eau !)

C'est le principe ! On raccorde donc ce fil "chaud" au montage (L'un ou l'autre Enregis3ou les deux à la fois c'est pareil) et le fil inox à la masse, et ça fonctionne parfaitement. L'oscillateur change de fréquence au rythme de la hauteur.
Il faudra lester cette bande avec un poids pour aller jusqu'au fond d'un puits ou d'un piezomètre, ou d'une citerne. Un poids annulaire devrait permettre de mesurer jusqu'au fond effectif.

Vous pourrez voir sur les photos cette sonde et principalement les deux extrémités qui permettent de voir à la fois la fixation haute et le bas de sonde avec le fil isolé qui fait une boucle . La fixation haute sera assurée par un écartement des fibres qui seront alors serrées par une vis inox entre deux cosses à souder. L'une des cosses sera le fil froid du condensateur. (Veiller à bien serrer le fil inox sous ces cosses)
Cette petite vis assurera également la fixation de la sonde sur son support fixe. (Équerre ou autre)

On aura pris soin de replier le ruban sur lui-même en partie haute pour sonde_capa2une question de solidité et pour permettre le serrage de la petite vis inox sur les fils inox sans trop "malmener" le PVC.

En partie basse on évitera le "détricotage" de la bande en soudant et rapprochant à la flamme les quelques fils PVC du ruban. On devra alors fixer un poids pour tendre le ruban (Mettre un lest annulaire en métal qui ne rouille pas (inox, laiton ou même béton).

La principale difficulté à ce niveau est de descendre les fils au plus près du fond, sans déformer le ruban, de façon à mesurer jusqu'au niveau zéro.
Si ce n'est pas nécessaire, alors c'est beaucoup plus simple puisque l'on peut faire la boucle du fil isolé au dessus de la fixation du poids.

Le fil isolé fera la boucle pour éviter toute épissure. On repliera le fil inox légèrement vers le haut pour éviter aussi qu'il ne blesse le fil isolé en gardant les mêmes distances.

Tout est très simple et on veillera à la rectitude du ruban, car cela influera aussi sur la précision de la mesure par la linéarité.

Le procédé est très simple, encore fallait-il y penser, et il permet aussi la mesure de la hauteur d'eau dans des volumes de forme variée, avec bien entendu la nécessité dans ce cas d'avoir des tables de transposition Hauteur/Volume. (Je pense aux ballasts des bateaux ou des sous-marins etc)
L'avantage de la souplesse est indéniable pour ces applications particulières.
On notera cependant qu'il ne faudrait pas de tissages trop fins qui par capillarité ou tensions de surface maintiendraient de l'eau entre les fils du condensateur. De même le ruban ne devrait pas toucher les parois pour éviter tout "mouillage" avec rétention d'un petit volume d'eau (gouttes) par le biais des tensions de surface, et qui fausserait les mesures.
On passera le fil isolé le plus loin possible des fils inox situés au centre.

Le coût de l'ordre du centime d'Euro au mètre est un élément décisif en ce siècle qui ne pense que "profit", mais c'est ainsi, ça n'a pas été le fruit d'un calcul mercantile et il faut profiter de cette solution toute faite, pensée intialement pour un usage diamétralement opposé !!

Vous ne devrez pas raccorder ce ruban de façon traditionnelle par un connecteur stanenregis5dard mais par des bornes auto dénudantes étanches 3M spéciales pour ce genre de milieu humide, voire parfois complètement immergé (ça arrive quand ça déborde !) ! Désolé pour la pub mais c'est un produit de qualité qui n'a pas d'équivalents à ma connaissance. Même si il n'y a pas d'eau, dans ces milieux humides, il y a toujours de la condensation et c'est peut-être pire !

Il existe une multitude de tissages, de nombre de fils inox, ainsi que de leur répartition sur la bande. Il faut choisir effectivement en fonction de ce qui a été dit concernant la stagnation de gouttes d'eau, mais aussi du poids nécessaire, de la longueur, mais aussi des turbulences possibles (courants d'eau) en offrant une moindre surface au déplacement par des courants d'eau.
Il existe différentes bandes de ce type pour les escargots, les sangliers, les bovins etc…à vous de voir ! Je n'ai pris que la seule bande que j'ai pu trouver localement.

Je n'ai pas trouvé d'éléments probants concernant le type de fil isolé à utiliser (PVC ou téflon ?) Mes premières sondes ont été réalisées en fil téflon mono brin assez fin, mais rigide et je n'ai pas eu de problèmes hormis celui du circuit imprimé lui-même qui prend l'humidité.

Ce principe permet de laisser une sonde à demeure, tant le coût est faible et de raccorder un équipement de mesure unique sur les différents points, en fonction des besoins. La mise à l'échelle étant un sujet très variable suivant les situations, celle-ci devra se réaliser seulement après rapatriement des données hexadécimales dans les tableurs.
En effet une fois l'étude d'un point réalisée, on passe généralement à des mesures sur d'autres points.

13.2 L'électronique sonde

Celle-ci est ultra simple puisque c'est un succédané du vieux NE555 en version CMOS qui est le cœur du montage. (TLC555 ou TS555 etc…)
Cependant un obstacle difficile à régler est l'isolation parfaite de celui-ci, car le circuit imprimé qui est saturé d'humidité devient à la longue une "éponge" conductrice et cela fausse complètement les mesures. Les courants CMOS sont très faibles et les fuites sont du même ordre de grandeur, et c'est la raison pourEnregis4 laquelle l'isolation doit être parfaite.

Alors je vais faire mes premiers essais d'enrobage du petit montage sans circuit imprimé en soudant directement et en noyant le tout dans un résine polyester que je viens de trouver chez l'enchanteur, mais ces résines restent chères ! (J'avais déjà essayé sans succès la paraffine, le vernis bateau !)  Photo ci-contre

Le fait d'utiliser un open collector devrait permettre une distance de plusieurs mètres entre le datalogger et la tête de sonde.

Le raccordement au datalogger se fera par 3 fils : 2 fils de tension masse et VDD (2.56V)  et le fil de la sortie "DIScharge". La résistance de rappel étant impérativement sur le datalogger.

L'ensemble ne sera pas raccordé par connecteur à cause de l'humidité, mais avec des bornes autodénudantes étanches 3M sur les fils sortant du moulage étanche du circuit. (2 ou 3 entrées)
(Ces bornes auto dénudantes sont utilisées très largement en réparation de câbles téléphoniques souterrains pour éviter les "crachouillis" dus à l'humidité.
On peut largement penser qu'elles seront fiables dans cette application peu différente de la téléphonie dans l'esprit.

14 L'autocritique et les conclusions

La présence de 3 accus de type R6 me semble nécessaire et assez incontournable pour un matériel "semi professionnel". En effet il n'est pas possible de rivaliser avec de grands bureaux d'études ayant de grands moyens.

Suivant les ambiances d'utilisations vous pourrez préférer en lieu et place du bac à accus, des équipements soudés et c'est à vous de voir, mais pour l'instant les bacs ne m'ont pas encore posé de problèmes de contacts, mais on ne sait jamais, car le passage du courant peut débuter par des micro amorçages, et dans ce cas les courants et tensions sont si faibles que….!

L'alimentation avec le MAX883 est certainement très bonne mais je pense que l'on aurait (peut-être) pu s'en passer durant le SLEEP et assurer ainsi une consommation encore plus réduite, en commutant les tensions avec les mêmes MOSFET FDV304P. Cela aurait compliqué à souhait et c'est tout de même plus simple ainsi.
Ceci me semble partiellement vrai pour la mémoire, car dans ce cas, la durée de mise sous tension serait de 10 ms, mais ce délai est masqué par les travaux du PIC lors des mesures et préparations de buffers.
Il est certain également que traîner un PC derrière pour voir ce qui se passe est toujours un peu gênant, mais c'est le prix nécessaire pour éviter un display et un clavier, avec une ergonomie assez faible.

Un display ? Trop tard le mot a été lâché ! Certes c'est bien, mais un PIC 16F690 est alors trop petit et on entre alors dans quelque chose de plus lourd, d'ergonomie réduite et je n'ai malheureusement pas le temps de m'accrocher à un tel sujet, car cet appareil déjà largement amélioré a rendu ses premiers relevés, et d'autres montages attendent…

De toutes façons un tel appareil avec mémoire doit être "vidé" sur un ordi pour être exploité sur un tableur, alors qui dit ordi à la réception des résultats…dit pourquoi pas à l'initialisation ? ! Donc j'ai très peu de regrets à ce niveau.
(A moins que vous ayez préféré avoir les courbes directement sur l'appareil ? Pfff !)

Un autre élément me semble intéressant qui est le système d'horodatage avec l'oscillateur basé sur le 4060.

La liaison VDD sur chaque prise DIN pour chacune des entrées me semble aussi très utile dans le cadre d'une utilisation longue.

Je regrette de ne pouvoir donner de véritables durées de fonctionnement, MAIS J'Y PENSE très sérieusement car je ne crois pas possible d'attendre 6 ou 10 années que les accus soient à plat pour donner des durées "probables", d'autant qu'à mon âge, je prendrais quelques risques de rater le rendez-vous…!

Pour le reste, bien entendu la liaison pour recopier le fichier par transfert USB serait merveilleuse, mais je n'ai pas les connaissances pour réaliser l'opération, ni au niveau PC, ni au niveau PIC, et je crois savoir qu'il faudrait alors passer à une version supérieure de PIC pour laquelle je n'ai pas envie de m'investir, mais aussi à des tensions supérieures et donc à des petits convertisseurs pour adapter, avec de nombreux problèmes de compatibilité de tensions et de consommations et donc d'autonomie….! Non, là désolé, j'abandonne!
Aujourd'hui, outre le gros PC tour avec port RS232 standard,  j'utilise un convertisseur USB/RS232 "ATEN" sur portable, qui utilise un port virtuel et qui donne satisfaction avec le logiciel BRAY++.

Je crois qu'il y a déjà pas mal de "grain à moudre" avec ce qui est déjà en place (Ancien et nouveau datalogger) et représente de bonnes bases pour ceux qui sont intéressés. Les commutations de tensions en FETMOS sont plus simples que les transistors et plus efficaceenregis3s.

Ce montage en essais réels m'a déjà permis  de vérifier ce que je pensais depuis longtemps, que les économies d'énergie peuvent aussi passer par les toilettes...
Ainsi l'eau froide qui arrive dans le réservoir de la chasse d'eau en hiver a un impact mesurable sur la température de cette petite pièce de 3.7 M3.
Cette courbe sera peut-être expliquée ultérieurement dans un article consacré à ce sujet, mais il faut reconnaître que l'impact n'est pas très important, aussi je ne vais pas user le soleil.....
(C'est cependant plus important qu'une télécommande qui reste en veille, car ce sont des WH !)
Certes ce n'est pas la "banquise" qui s'installe mais il y a une petite plongée de la température ou stabilisation si chauffage en cours, à cause de ce "radiateur froid" (réservoir de chasse) dont la surface est loin d'être négligeable. Des mesures en été devraient permettre des mesures plus précises en l'absence de chauffage.

Alors que dire de la sonde capacitive, si ce n'est que cela ne coûte pas bien cher (12 à 15 € les 100m) et qu'au besoin le paysan du coin vous en donnera certainement quelques mètres à condition de lui glisser un petit billet en compensation.

Je fais les essais de hauteur d'eau avec un vieux condensateur variable 30-500Pf (+ quelques condos fixes si nécessaire) et les quatres possibilités de prescaler fonctionnent correctement. En prescaler à 16 et 500pf j'ai pu monter à 6102 comptages, ce qui est une bonne précision, d'autant qu'à 30/50 Pf il me reste encore 504 comptages. Naturellement, plus le condensateur est important, plus le nombre de comptages (fréquence plus faible de l'oscillateur) sera élevé et en ce sens le prescaler à 16 est toujours préférable pour une meilleure précision, mais dans la mesure où la hauteur d'eau le permet, ce qui peut parfois ne pas être possible.

Bonnes mesures à toutes et tous.

lokistagnepas

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25 octobre 2013

La rétroactivité des prélèvements sociaux

La rétroactivité des
prélèvemen
ts sociaux

 

BELLE_AU _BOIS_DORMANT

Mise à jour du 30/10/2013 :

Le "gros" du sujet semble traité par un abandon partiel des prélèvements, mais cet article reste d'actualité par le principe même d'avoir osé utiliser la rétroactivité.
Cet article garde donc toute "sa substantifique moelle"...

Avant propos

Non ce n'est pas ma maison !
Pour les habitués de mes articles techniques, ils penseront de prime abord que j'ai eu une "attaque"...?
Mais non, ma santé va à peu près (pour l'instant) !

Pour les professeurs Tournesol, je ne parle pas de radioactivité mais bien de cette mauvaise et stupide annonce gouvernementale de la rétroactivité des prélèvements des PEA, PEL et Assurances vie...etc.

Contrairement à tous les autres articles techniques, et pour ma paix intérieure ce court article ne pourra pas recevoir de commentaires (Il y a toujours quelques opposants qui ne comprennent pas toujours tout, et en conséquence, je préfère rester en dehors de toute polémique stérile, pour ma sérénité).

Cependant si vous appréciez ce cri de honte et de réprobation, faites le savoir sur les réseaux sociaux (Je ne suis abonné à aucun) et transmettez cette URL à vos amis et collègues, comme lien de partage (ou recopiez l'adresse dans votre navigateur). 

Si "vous vous en foutez" pour l'instant, lisez tout de même la suite, car cet aspect de la rétroactivité est des plus pernicieux qui soit.  C'est une porte ouverte à toute forme de spoliation et ce n'est pas anodin !

http://lokistagnepas.canalblog.com/archives/2013/10/25/28289194.html

 


Le fond du sujet 

Je n'ai pas pu rester stoïque face à cette nouvelle annonce gouvernementale qui dépasse tout entendement, et je dois le dire et essayer de rassembler tous ceux qui sont dans cette situation.

En effet utiliser l'arme de la rétroactivité est  scandaleux. C'est véritablement une arme de guerre !
A la rigueur, Que l'on ponctionne les quelques intérêts de la dernière année, (mais toujours plus tout de même...) ne me ferait pas plaisir, mais au titre de la participation à l'effort national, je l'accepterais (à regret).

Cependant "remonter" jusqu'en 1997 est inique. Je considère cela comme un vol et une très grave faute  de nos dirigeants.

 

Que les "moins pauvres" aident les plus pauvres, soit, cela se comprend, bien que nous ne soyons pas riches et ayons connu comme beaucoup, le chômage, les patrons escrocs et les patrons voleurs (et condamnés) et que nous ayons été obligés de déménager durant 10 ans pour retrouver un travail. 

On a travaillé dur sans aucune aide des gouvernements et les loisirs n'ont pas été nombreux....

Non la vie n'a pas été toujours simple, même si nous avons un peu plus de facilités aujourd'hui. Que l'on regarde du côté des plus riches sans toucher aux contrats antérieurs serait absolument plus juste... Mais au niveau justice et équité, je reste là aussi très circonspect...Tout est loin d'être au mieux en ce domaine... !

Nous avons donc vécu simplement sans faire la fête et seulement en fonction de nos possibilités réelles. Savoir attendre sans acheter à crédit est certainement la clef de notre petite paix actuelle, et encore !

Le problème de fond est pour moi cette rétroactivité, qui au vu de mon expérience contractuelle du service public territorial n'est pas autorisée.
Alors l'Etat est-il au dessus des règles qu'il impose aux collectivités territoriales pour s'autoriser de tels errements ?  J
e ne le pense pas !

Alors ce serait un comble, et il n'y aurait plus qu'à venir jusque chez nous pour se servir plus facilement... "Saisissez donc mon ordinateur" ainsi je ne dirai plus de mal sur vos procédés indignes, ou prenez ce qui vous plaira !
Non ! trop c'est trop, et les limites de la bienséance et de l'honnêteté sont dépassées.

Il faut aussi comprendre que lors de la souscription de ces placements, il y a eu des engagements contractuels et que ceux-ci seraient donc bafoués ? C'est tout de même la honte de notre société qui renierait ses propres principes.

Si vous pensez que ce procédé est une malversation qui cache son nom, alors faites le savoir en diffusant cette URL sur les réseaux sociaux (Ce n'est pas mon "truc", et je ne suis inscrit à aucun d'eux, mais ils ont cependant cette utilité de faire courir les nouvelles à grande vitesse).

Que mes propos soient clairs, je m'insurge contre cet aspect rétroactif qui est l'embryon d'une spoliation à grande échelle.
Le montant élevé et les modalités sont contestables mais ce n'est pas mon premier propos. L'essentiel et le plus grave est ce caractère illégal de la rétroactivité.

Franchement il y a beaucoup plus à gagner en aidant ceux qui cherchent un emploi, et je parle en connaissance de cause, car durant nos recherches de travail, l'ANPE de l'époque ne nous avait jamais donné un seul contact.

Merci de votre lecture et faites en profiter vos amis par ce lien qui est rappelé ci dessous. Le nombre élevé de visites de cet article représentera votre participation pour dénoncer des pratiques gouvernementales indignes.

 
http://lokistagnepas.canalblog.com/archives/2013/10/25/28289194.html

 

4 juillet 2013

Les échelles des réservoirs (et des puits)

Les échelles des réservoirsECHELLES (et des puits)

1 Considérations microbiologiques
2 Les réservoirs et les échelles
3 Les matériaux
4 La réalisation
5 Spécificité pour les puits
6 Conclusions et remarques

Si vous arrivez directement sur cette page par un moteur de recherche, vous pouvez avoir accès à la table des matières et à chaque article, en page d'accueil.    L'accès se fait par l'un des deux liens en tête de colonne de droite ----->

 


 

Avant propos

J'ai été confronté au problème des échelles de réservoirs et puits, et je pense qu'il est utile d'en dire quelques mots car ce sujet semble peu connu en eau potable, et il est bon d'y penser.
Le fait de mettre à niveau et en sécurité les ouvrages d'eau potable, conduit à remplacer les vieilles échelles dangereuses sans crinoline et souvent rongées par la rouille, par des modèles récents résistants à l'eau et compatibles avec l'eau potable…Mais résister à l'eau n'est pas le seul critère…!
Le premier critère étant de ne pas risquer la vie des personnels, bien naturellement ! Viennent en parallèle les considérations propres au métier de l'eau potable, puisque ces échelles seront le plus souvent plongées en permanence dans l'eau qui sera distribuée.

1 Considérations microbiologiques

Je ne suis pas un grand spécialiste en ce domaine et je me contenterai de reprendre ce que l'on m'a enseigné.
L'eau ne doit jamais s'arrêter, stagner ou être trop freinée dans ses mouvements.
C'est la première et seule règle à respecter.

L'eau doit pouvoir suivre les différents courants existants ainsi qu'on le verra dans le paragraphe réalisation.
Alors cela va se traduire au réel par l'absence de pièges ralentissant la circulation de l'eau.
Les pièges sont des endroits où l'eau ne pourra pas bouger de façon parfaitement libre, et où elle aura des difficultés pour suivre les mouvements. (Par exemple, montants d'une échelle, barreaux…)
Il faut aussi prendre en compte le caractère propre de l'eau potable, c'est-à-dire qu'elle est obligatoirement chlorée et qu'elle peut corroder encore un peu plus des matériaux sensibles.
On notera que la chloration est légalement obligatoire, mais qu'elle est juste calibrée pour détruire les bactéries dangereuses, et que créer des pollutions complémentaires entraîne toujours une surconsommation de chlore, ce qui est toujours préjudiciable tant en qualité qu'en coûts.

2 Les réservoirs et les échelles

Tous les réservoirs d'eau potable sont des structures fixes de type enterrées, semi enterrées ou "champignons" (château d'eau). Leurs dimensions sont souvent importantes car ils peuvent contenir dans les cas les plus traditionnels de quelques dizaines de M3 à plus de 10000 M3.
(Dans les extrêmes, j'ai même vu une fois un simple tonneau de 200 L au milieu du ruisseau comme réserve d'eau pour un très petit village de quelques maisons. Pourquoi pas ! Mais qu'il soit au moins enfermé dans un abri un tant soit peu sécurisé…!

Le plus souvent les hauteurs d'eau peuvent aller jusqu'à 6 mètres et pour entretenir et inspecter ces ouvrages, il est nécessaire que l'homme puisse descendre au fond.
Dans une grande majorité de cas, l'homme y descend très simplement avec une échelle qui devra être équipée pour raison de sécurité d'une "crinoline" (arceaux et longes) limitant une chute en dehors de l'espace de l'échelle.
Je pense même que des dispositifs anti-chute plus sophistiqués peuvent exister, mais je n'ai pas eu l'occasion d'en rencontrer dans ce domaine du stockage de l'eau…
Tous ces équipements seront plus ou moins au contact de l'eau suivant le marnage des réservoirs (ou le rabattement des puits).

Dans le cas des réservoirs semi enterrés circulaires, par exemple, l'ouverture est pratiquement toujours au sommet du dôme, et de ce fait c'est encore quelques mètres de plus à franchir, ce qui peut porter la longueur à 8 mètres voire plus encore…De telles échelles sont "lancées" dans le vide avec seulement un seul appui sur le radier en fond de réservoir.

Ce ne sera pas le cas des puits dans lesquels les échelles sont toujours fixées aux parois, et cela ne pose pas de problème de stabilité puisqu'elles peuvent être fixées de façon très rapprochée. C'est une des différences majeures.
(Ceci est dû au fait que les dimensions sont beaucoup plus petites et qu'un dôme n'est pas nécessaire pour supporter la charge. Une simple dalle est suffisante, et le tampon  d'accès est déporté vers un bord).

Nota :
Quelques réservoirs sont parfois rectangulaires et une simple dalle plane les recouvre. Il n'y a plus alors à compenser la distance correspondant au dôme circulaire. La structure circulaire est toujours préférentielle pour des questions de solidité, mais aussi de recoins où l'eau pourrait stagner un peu plus (voir en conclusions et remarques).

3 Les matériaux

La première règle pour les échelles et l'ensemble des accessoires est qu'ils doivent être constitués de matériaux ayant reçu l'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS).
Ce lien vous donnera différentes adresses d'autres sites intéressants et des renseignements complémentaires.
http://www.groupecarso.com/evaluation-sanitaire-des-materiaux-et-objets,28.htm

Cette ACS est délivrée après un certain nombre d'essais en laboratoire ayant prouvé l'innocuité d'un matériau au contact de l'eau potable. C'est donc une des  premières recommandations à respecter pour le choix d'une échelle.

Ces matériaux sont obligatoirement des matières "nobles" ayant reçu ce "sésame" de l'ACS.

En général les matériaux ont souvent l'ACS, mais les matériaux de base sont parfois renforcés par des fibres n'ayant pas toujours l'ACS. Il faut donc bien lire les descriptifs produits entre les lignes…!

Naturellement je me garderai bien de citer des marques (Que j'ai d'ailleurs largement oubliées !).

Mais en supposant que les matériaux aient ce précieux certificat, est-ce tout ? Non, car la réalisation doit AUSSI être conforme à l'absence de "niches" où l'eau pourrait stagner.

Les matériaux doivent aussi de façon standard être mécaniquement aptes à assurer la solidité de l'appareil pour supporter le poids d'un homme (Hygiène et sécurité du travail…etc)

4 La réalisation

Une échelle c'est seulement des montants et des barreaux ainsi que des pattes ou des équerres de fixations !

Aucun des éléments ne devra être creux, car l'eau serait gênée pour circuler librement.

C'est ce principe de base qui est le thème principal de cet article.

Dans cette masse d'eau il y a des courants (d'eau) issus des consommations et des remplissages, qui vont affecter le niveau global, mais il y aussi des mouvements de convection dûs à des gradients de températures non nuls suivant l'emplacement et les arrivées et départs d'eau.

Ainsi je me suis aperçu que les fabricants d'échelles ne connaissaient pas cette particularité, et que peu de responsables se soucient de cette caractéristique très particulière d'absence de parties creuses.

Pour la réalisation, je pense que l'on a la possibilité de jouer sur le remplissage ou au contraire sur le test d'absence d'eau dans les montants (Un peu comme les citernes à fuel double enveloppe). Cette forme de réalisation nécessitant une détection et la présence d'une alarme.

Le plus souvent les barreaux sont pleins, ne serait-ce que pour assurer la sécurité mécanique à la flexion du poids d'un homme, mais les montants qui travaillent uniquement en pression verticale n'ont qu'un faible travail à réaliser et pourraient être creux sans affecter la sécurité (C'est le "hic").

Certes, cette particularité d'une échelle qui ne serait pas "pleine" n'est pas la mort assurée de tous les abonnés ! Dieu merci ! Et nous ne serions plus là pour le raconter, mais c'est un progrès sanitaire qu'il faut considérer.
C'est seulement un facteur d'importance moindre en regard des volumes considérés comme prisonniers, mais lors des réfections et des remises à niveau, c'est un point à traiter, car toute petite pollution est consommatrice de chlore et nécessitera des doses plus importantes.
Il y a donc lieu de veiller à ce point, pour tendre vers le "Parfait" et c'est l'objet de ce court article.
(On remarquera que dans le cadre des échelles "pleines", le poids de tels équipements devient important, et la solidité des fixations doit être en conséquence.)

La réalisation pour les puits peut être moins draconienne, car il s'agit d'une eau brute n'ayant pas encore de chloration de départ (On ne chlore pas un puits !). Toute petite pollution bactérienne serait alors éliminée par la chloration au départ d'un site (puits ou réservoir).

Au niveau des barreaux, leur rugosité est importante pour éviter que le pied ne glisse, mais des cannelures trop profondes empêcheraient de nettoyer correctement chaque barreau lorsque l'on quittera l'ouvrage. Ce sera un juste équilibre à adopter avec des angles non fermés susceptibles de retenir des particules par coincement. (genre queue d'aronde)
Des barreaux lisses seraient les plus "propres" sanitairement, mais les plus dangereux pour les personnels.
(Ne pas ignorer que l'eau facilite la "glisse")
(A noter que lorsque l'on pénètre dans un ouvrage il est de bon usage de préparer un pédiluve pour éviter toute contamination et que la structure de surface des barreaux devient un peu moins importante au niveau sanitaire.)

Au niveau des fixations, les chevilles à expansion en Inox représentent la principale méthode fiable pour assurer la solidité et la stabilité dans le temps. Des procédés de scellement chimiques sont peut-être homologués ACS, mais personnellement, j'ai plus confiance en une fixation mécanique qui a fait ses preuves…
(Aucune boulonnerie en acier standard, mais seulement de l'Inox).

5 Spécificité pour les puits

Le niveau de l'eau dans un puits ne se faisant PAS par définition "sur commande", il sera nécessaire de rabattre la nappe du puits par pompage pour percer ou réaliser les fixations à l'air libre. La saison de réalisation aura aussi toute son importance au vu du rabattage nécessaire. (Niveau de nappe)
Par opposition si l'opération est trop compliquée (Débit de pompage nécessaire trop élevé, par exemple) il faudra faire appel aux plongeurs et à des perçeuses à air comprimé pour assurer les fixations des échelles.
En général, le bas de l'échelle se trouvera au niveau des graviers du fond sans poser et aucun massif ne sera nécessaire ni installé au pied. La dernière fixation pourra être un peu au dessus du fond réel.

6 Conclusions et remarques

Parmi tous les matériaux, les plus habituels, il y a les matériaux en résines à âme pleine ayant l'ACS. (Montants et barreaux pleins).
Les métaux autres que l'inox, ne sont pratiquement pas utilisables. L'Inox serait nécessairement en structure creuse, et la fixation serait réalisée par pattes soudées sur les montants (Aucun perçage des montants).

A proscrire le fer nu (J'ai même vu du "rond à béton" !), le fer galvanisé ou bichromaté et l'aluminium sont également proscrits.

Dans certains cas de hauteur importante, une deuxième échelle est parfois adjointe parallèlement à l'échelle initiale, pour assurer la stabilité et éviter surtout un dangereux balourd en milieu d'échelle. (C'est la photo en tête d'article où l'on voit que son seul rôle est la rigidité de l'ensemble, car la hauteur est importante. On remarquera que des "tirants" obliques auraient certainement été plus efficaces, et les barreaux ne servent pratiquement à rien...).

L'échelle est une chose, mais on est en milieu périlleux et ASSURER ses collègues avec un baudrier et une corde n'est certainement pas superflu...! Un barreau est si vite manqué...

Je ferai ici une parenthèse concernant les tubes de mesure des réservoirs (soit des tubes de verre, soit des tuyaux qui contiennent les appareillages de mesure de niveau, sondes, poires, flotteurs en tous genres etc…).
Ces tubes de mesure sont le cas typique de confinement qui est à éviter.
Ces tubes correspondent à une époque où l'on évitait d'ouvrir le réservoir (pour régler des problèmes de capteurs de hauteur d'eau), toujours source potentielle de pollution, mais les progrès des instruments de mesures déportés sont tels que les mesures de hauteur d'eau sont maintenant très fiables, et que les instruments peuvent être installées au sein même des réservoirs, et non sur un tube de mesure fonctionnant suivant le principe des vases communicants.

Le tube en verre avec la balle de ping-pong n'est plus à l'ordre du jour pour la même raison, mais...ça a eu du succès et c'était plus fiable que le flotteur et la ficelle !

J'ai dit un mot sur les réservoir rectangulaires qui sont toujours à éviter (plus chers aussi).  Mais ils sont parfois nécessaires,  car ils permettent d'occuper moins de place au sol dans des situations exigues en montagne par exemple. L'inconvénient est aussi que des stagnations complémentaires dans les coins existent !

De même pour tous les réservoirs cette fois, où arrivées et départs sont tous groupés dans la salle de vannage et débouchent pratiquement à la même verticale dans la cuve. Mais le plus rationnel serait que le départ puisse traverser en fond de réservoir de façon à être à l'opposé de l'arrivée en surverse toujours plus facile à maintenir en hauteur près de la paroi de la salle de vannage, ainsi la circulation de l'eau sera beaucoup plus homogène.

On aura aussi une pensée dirigée dans le même "esprit des éléments creux", pour les plateformes internes aux réservoirs et puits (lorsqu'il y en a) et je pense au caillebotis et margelles qui sont souvent inondées.

Enfin que dire de certains réservoirs communs pour des villages différents (communs en partie haute), mais qui sont partiellement divisés en deux pour la réserve incendie ...! La "libre circulation" n'est pas pour demain !

Il y a aussi bien d'autres erreurs que l'on pourrait éviter et qui  n'entraîneraient pas de réel surcoût au niveau réalisation. Certes toutes ont un faible impact au niveau qualité, mais..!.
Alors Messieurs les nouveaux Ingénieurs, pensez-y lors des renouvellements ou des créations de nouveaux ouvrages ! 

Je n'ai pas dit un seul mot sur les cannes de rétablissement rétractables en tête d'échelle, personne ne me l'a encore fait remarquer, mais sachez que ça existe et est même obligatoire aussi je crois...
Personnellement j'ai toujours peur de me "pendre" à ce truc qui plie un peu et parfois beaucoup...Je préfère et de loin prendre les montants ou les barreaux d'échelle, même si ils sont un peu bas ! De plus ce "truc" en plein milieu empêche de pencher le corps en opposition...
Elles existent et il faut le savoir ! 

Des choses à priori, simples, telles qu'une échelle, peuvent parfois se révéler plus délicates qu'il n'y parait et sont aussi  l'occasion de dire deux mots sur les erreurs du passé...…

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